Nadal aux abonnés absents
0 Like(s) Impérial en 2010, vainqueur alors de trois tournois du Grand Chelem, Rafael Nadal est tombé peu à peu dans un cauchemar qui ne semble jamais vouloir prendre fin. La faute à qui ? À Novak Djokovic qui a sapé le moral de l’ex-numéro un mondial, et remis en doute les certitudes du Majorquin. Analyse d’une saison qui a tourné au vinaigre et perspectives pour 2012. On le pensait sérieusement parti pour une longue domination. Fin 2010, Nadal sortait d’une saison époustouflante, conjuguée de trois titres du Grand Chelem, dont son premier à l’US Open. Une consécration pour un joueur qui a forgé sa légende sur la terre battue, avant de peu à peu s’exporter sur les autres surfaces, et déloger de Wimbledon le maestro Federer. Justement, le Suisse n’avait guère brillé cette saison-là, tandis que Djokovic et Murray sortaient d’une saison convaincante, mais tous deux paraissaient encore trop juste pour le haut niveau. Légitimement alors, on s’était dit que Rafa allait dominer son sujet la saison d’après. Mais un homme en a décidé autrement. Novak Djokovic est celui qui peut se targuer d’avoir fait plonger Nadal dans le doute. Et ce n’est pas une mince performance, quand on connaît les capacités mentales hors du commun du plus grand joueur de terre battue de l’histoire du tennis. Qu’il mène aisément, ou se retrouve au bord de la défaite, Nadal est le même : déterminé, concentré et toujours avec la soif de victoires. Nadal ne lâche jamais un match, et est prêt à terminer une rencontre même blessée. On a parfois reproché au Majorquin d’en faire trop, mais son caractère est le sien, et depuis sa plus tendre enfance, «tonton Toni» lui a véhiculé ces valeurs de combat et de souffrance. Seulement voilà, depuis une série de six défaites face au Serbe, chacune en finale (Indian Wells, Miami, Rome, Madrid, Wimbledon et US Open), la sacro-sainte confiance de Nadal s’est envolé, balayée par la tornade Djokovic, qui a remporté tout (ou presque) ce qu’il a entrepris. Rafa s’est retrouvé avec Djokovic dans la position qu’il inflige régulièrement à Federer, à savoir un complexe d’infériorité et une incapacité à prendre le dessus sur son adversaire. Globalement, Nadal présente des ratios victoires/défaites en sa faveur face aux adversaires. En effet, rares sont ceux qui peuvent brandir un nombre de victoires plus importantes que de défaites sur l’ogre majorquin. Ils sont huit, donc 3 ont affronté Nadal avant 2005, c’est-à-dire que le futur phénomène n’explose littéralement. Sur l’actuel top 5 mondial, Nadal présente des ratios positifs, et c’est toujours le cas en ce qui concerne ses rencontres face à Novak Djokovic. Mais contre...
MNF : Chiefs @Patriots et classements
0 Like(s) Et voilà, la week 11 de la NFL est finie, et s’est terminée par un beau match au Gilette Stadium de New England. Après une analyse du match, vous aurez le droit à l’état des lieux sur le classement. Petite déception personnelle, personne n’est vraiment passé par le chat, alors que sur l’événement facebook, 12 personnes avaient répondu présentes. Pour mardi prochain, je pense que l’on réitérera l’expérience, en prévenant plus tôt tout le monde. Analyse : Gros début de match pour les Chiefs de Kansas City, et leur QB back up Palko en l’absence de Matt Cassel, blessé à la main. Brady n’arrive pas à mettre en place son jeu de passe, en commençant notamment par un singulier 1/4 pour 11yards. En face, Palko assure des passes, certes courtes, mais qui font avancer l’attaque. Arrivés en Red-zone, ça se complique pour les Chiefs. Comme d’habitude, les Patriots encaissent énormément de yards mais pas beaucoup de points. Les Chiefs n’inscrivent donc qu’un FG. Ensuite, tout se complique pour les Chiefs. Brady trouve ses receveurs, notamment TE Gronkowski (4rec 96y 2TD), et installe confortablement un jeu au sol avec Green-Ellis (81y) et Vereen (39y 1TD). Palko subit par la suite 3INT (2 de Arrington et 1 de Adams). Sackés 3 fois chacun, les QB rendent une copie propre avec respectivement 236y pour Palko et 234 pour Brady. Les Patriots finissent donc ce match en roue libre, et gagent 34-3. J’espère que vous aurez compris à travers cette analyse que le score ne reflète nullement la partie qui a été serrée et intéressante. Point maintenant sur le classement, qui est toujours aussi serré : NFC : #1 Packers 10-0 #2 49ers 9-1 #3 Saints 7-3 #4 Cowboys 6-4 #5 Lions 7-3 #6 Bears 7-3 Derrière, en ballottage, on retrouve Falcons et Giants (6-4). Tout reste donc possible !! AFC : #1 Patriots 7-3 #2 Texans 7-3 #3 Ravens 7-3 #4 Raiders 6-4 #5 Steelers 7-3 #6 Bengals 6-4 Et suivent 4 équipes à 5-5 : Broncos, Titans, Jets et Bills. Fin de saison palpipante. N’oubliez pas de suivre, exceptionnellement pour Thanksgiving, les matchs de jeudi : Packers @Lions (18h30), Dolphins @Cowboys (22h15) et 49ers @Ravens...
Votez parmi le top 10 des beaux buts de la semaine !
0 Like(s) Nous sommes heureux de vous proposer une nouvelle rubrique sur Vive le Sport. Et vous, lecteurs, allez y participer ! Le principe est simple, chaque semaine je vous propose les 10 plus beaux buts des 7 derniers jours, à vous de choisir le ou les plus beaux. Dans ce premier épisode on ira en Allemagne, en passant par la Roumanie, les Pays Bas, et on finira au bout du monde, en Australie. – Mesut Ozil, Allemagne-Pays Bas 3-0 Match amical entre deux des meilleures nations du monde, la Mannschaft mène déjà 2-0 mais Ozil n’a pas dit son dernier mot et punit les oranjes avec ce 3e but d’école. http://www.youtube.com/watch?v=cF-IOWzzk-E&feature=player_embedded – Nani, Portugal-Bosnie 6-2 Le Portugal s’est qualifié pour l’euro 2012 avec la manière. Nani arme un missile et permet au Portugal de doubler la mise. – Joel Campbell, Costa Rica-Espagne 2-2 L’Espagne a bien failli chuter à San José, et ce grâce à cette merveille de frappe enroulée signée du lorientais Campbell. http://www.youtube.com/watch?v=Yug8eitvDKI&feature=player_embedded – Alberto Coelho, Sporting U19-Liverpool U19 5-1 Match amical entre les jeunes du Sporting Lisbonne et ceux de Liverpool. Balade des portugais et magnifique retourné du jeune Coelho – Danijel Subotic, Petrolul Ploiesti-Targu Muges 0-1 Match de seconde zone en D1 roumaine, un seul but marqué mais quel but ! http://www.youtube.com/watch?v=d1BT5qWHUqM&feature=related – Marcel Reichwein, Unterhaching-Rot Weiss Erfurt 1-3 Même en 3e division allemande on voit des beaux buts, la preuve avec ce retourné spectaculaire. – Rafal Wolski, Legia Varsovie-Lechia Gdansk 3-0 Le Legia est deuxième du championnat polonaise et Gdansk avant dernier. Cette différence s’est vérifiée sur le terrain, avec notamment ce missile de Wolski. A noter le bruit fracassant du ballon sur la barre – Lex Immers, FC Utrecht-ADO La Haye 2-2 En Eredivisie, il y a souvent des buts et du spectacle. En voici un condensé avec cette volée supersonique du milieu de terrain de La Haye – Gerald Sibon, Heerenveen-Waalwijk 1-1 On reste aux Pays Bas avec ce but du hongrois Sibon pour Heerenveen. Un lob tout en finesse et en précision – Andrezinho, Melbourne Victory-Perth Glory 2-2 Melbourne mène 2-0 à 20 minutes de la fin et à 11 contre 10. Andrezinho sonne la révolte avec ce superbe coup franc pour Perth. Le club de l’ouest australien ira chercher le match nul http://www.youtube.com/watch?v=eeHLUsvlKv0&feature=player_embedded Maintenant à vous de voter pour votre préféré, on espère que notre sélection vous aura plus, et à dans une semaine pour une nouvelle avalanche de beaux buts sur Vive le Sport ! [poll...
Ligue 1-14e journée: Nancy crée l’exploit et s’offre le PSG
0 Like(s) Avant de commencer à parler du match en lui-même, je tiens à vous faire part de mon incompréhension dans la programmation faite par Canal + de choisir PSG-Nancy comme l’affiche du dimanche soir. Paris SG-Nancy un dimanche soir.. Je m’explique : Le Paris Saint Germain est déjà relativement priorisé en matière de retransmission télé (W9 diffuse tous ses matchs, au contraire de Rennes, préférant un Slovan Bratislava-PSG à un Rennes-Celtic Glasgow). Canal nous as déjà « offert » un PSG-Brest lors de la 5e journée, ce qui, il faut bien l’avouer, est assez surprenant (alors que sur la même journée il y avait un Saint Etienne-Lille ou un Marseille-Rennes). Alors pourquoi nous proposer un Paris SG-Nancy ce dimanche soir ? Certes Paris est leader et le phénomène Pastore excite toutes les groupies et autres fan boys pro parisiens, mais il semblait y avoir plus sympa à regarder avant de repartir au boulot lundi ! Certes Lyon-Rennes et Toulouse-Lille ont étés décalés en raison de Ligue des champions, mais Montpellier-OM semblait un choix plus judicieux. Après TF1 et ses choix de retransmissions incompréhensibles en Ligue des champions, Canal nous ressert encore du PSG au dessert. Attention, le téléspectateur risque la crise de foie ! Mon autre incompréhension est la situation plus qu’instable d’Antoine Kombouaré sur le banc parisien. Sur quels arguments se base-t-on pour remettre en cause le travail du kanak ? Paris est leader, l’année dernière le PSG s’est brillamment hissé à la 4e place du championnat, atteint la finale de la coupe de France et les huitièmes de finales de l’Europa ligue, la théorie des mauvais résultats ne tient pas la route une seconde ! Mon opinion est claire, pour le moment, les qataris et Leonardo n’ont tout simplement aucune raison valable de virer Kombouaré, puisqu’il fait tout simplement son travail. Mais aussi parce qu’Ancelotti n’est pas aussi chaud qu’on veut bien le dire, lui qui a réaffirmé récemment au quotidien italien La Republicca vouloir entrainer de nouveau en Angleterre. Les qataris devraient faire attention aux effets de mode et aux arlésiennes qui deviennent trop persistants aux abords du parc des princes (l’exemple Beckham, l’affaire Taraabt…) ces derniers temps. Le PSG doit se concentrer sur l’aspect sportif et concret avant tout. Le Match Le match de ce soir en lui-même ne m’a pas beaucoup étonné. On savait Nancy en position de dominé et Paris en position de dominant, et on a pu assister à une attaque/défense pendant quasiment tout le match. La seule certitude au coup d’envoi côté parisien était que Lugano entre de moins en moins dans les plans de Kombouaré, ce qui risque de couter cher au technicien kanak,...
Ligue 1-14e journée : Les européens à la peine !
0 Like(s) Après une trêve internationale de presque deux semaines nous nous retrouvons pour la 14e journée du championnat de France de Ligue 1. De vendredi à dimanche, voici mes impressions sur le week-end foot dans l’élite hexagonale. Vendredi : Les européens pas à la fête Lille et Lyon jouaient exceptionnellement vendredi en vue de leurs matchs décisifs mardi en Ligue des champions contre respectivement le CSKA Moscou et l’Ajax Amsterdam. Et ce qu’on peut retenir de ces 2 matchs c’est que leur préparation ne s’est pas vraiment déroulée comme prévu. Lyon jouait pourtant à domicile face à un Stade Rennais presque hors course de l’Europa Ligue, et enregistrait surtout les retours de Lisandro et Bastos. Pas de doute, Rennes devait faire de la figuration. Garde a préféré, à juste titre, laisser ses deux joueurs sur le banc au coup d’envoi, préférant titulariser Ederson et Lacazette. Rennes restait sur 5 matchs sans victoire mais a fait un match plus que correct en répondant du tac au tac à des lyonnais pourtant méritants. Pitroipa fut de loin le meilleur rennais. Les entrées de Bastos et Lisandro n’ont rien changé à la donne. Rennes reste la bête noire de l’OL à Gerland, les gones n’ont pas battu les bretons chez eux depuis 2005. Il faudra se montrer plus solide en défense face aux néerlandais ! A Toulouse Rudy Garcia a préféré laisser Hazard souffler. Les lillois ont été pourtant au-dessus des toulousains qui peuvent remercier Ahamada auteur d’un match énorme. Ni Cole, Sow ou Hazard rentré à l’heure de jeu, n’ont réussi à faire trembler les filets occitans. Toulouse m’a déçu et peine face au gros. Vendredi, le point du nul est relativement chanceux face à des nordistes clairement au-dessus, alors que fébriles en ce moment à l’extérieur. Tout comme l’OL, le LOSC jouera gros mardi à Moscou. Samedi : Marseille et Bordeaux rechutent Ce samedi fut assez riche également en enseignements et je retiendrai quatre principaux faits : – Ajaccio ne lâchera rien : Malgré Ochoa pas encore rétabli et remplacé par le vétéran Debès, Ajaccio n’a rien lâché face à Caen. Dominateurs, puis menés au score suite à de 2 grosses erreurs défensives, les corses ont égalisés dans les arrêts de jeu par le local Benjamin André. Ajaccio reste dernier mais n’est qu’à 3 points du premier non relégable. Il va falloir batailler ferme. – Le syndrome Bordelais : Que se passe-t-il à Bordeaux ? Les girondins paraissaient retrouver un niveau digne de celui d’il y a deux. Raté, les marines ont sombré à Dijon, et Gillot paraissait de nouveau abattu en conférence de presse, mais pas surpris par la situation catastrophique « je...
Quand « Corde à sauter » ne rime pas forcément avec « cour de récré »…
3 Like(s) Et un sport de plus dans la longue palette des sports existants ! Notre ministre de la culture, David Douillet, a en effet ajouter il ya quelques semaines le Double Dutch à la longue liste des sports, en délivrant (enfin) un agrément ministériel à la fédération de ce sport vieux de 20 ans ! (lien : http://www.daviddouillet.fr/news/championnats-internationaux-de-double-dutch/) Double Dutch… mais qu’est-ce donc ? Et bien, le Double Dutch est un sport de saut à la corde mais avec des règles bien plus sérieuses que celles que nous pratiquions lorsque nous étions haut(e)s comme 3 pommes… Signifiant « Charabia » en anglais, en référence à la façon dont s’exprimaient les jeunes immigrés hollandais débarqués aux États-Unis (aux yeux des locaux j’entends !), ce sport a, par ailleurs, été élaboré par ces mêmes immigrés, dès le 18e siècle. Dans les années ’70, la dimension sportive de cette pratique se développe et trouve de plus en plus d’ intérêt auprès d’un public féminin, la gente masculine voyant alors dans l’utilisation d’une corde un sauter, une représentation trop peu virile. Arrivé dans notre pays en 1983, une fédération Française voit le jour en ’90. Actuellement, cette pratique gagne du terrain, si bien que début novembre, notre pays a accueilli les championnats du monde de la discipline ! Les règles sont assez simples : d’une part, 2 tourneurs manient en ellipse deux cordes de nylon, de 3,50 mètres de long (pour être homologuées par la ligue américaine), d’autre part, 1 ou plusieurs sauteur(s), entrent dans la danse pour une durée d’environ 40 secondes. Commencent alors 2 types d’épreuves : l’une de vitesse où un maximum de pas doivent être réalisés en des temps impartis, l’autre consistant en la réalisation de figures libres ou imposées. La clé de la réussite ? Esprit d’équipe et coordination ! Ça vous tente ? Essayez-donc 😉 !...
Le tennis féminin se cherche une reine
0 Like(s) Contrairement aux hommes, la saison féminine 2011 est d’ores et déjà achevée. La République Tchèque a eu le dernier mot en remportant aux dépends de la Russie la Fed Cup, l’équivalent de la Coupe Davis. Cette année, comme depuis le départ de Justine Hénin-Hardenne, aucune n’a clairement dominé la saison de bout en bout, comme l’a fait Novak Djokovic sur le circuit masculin. Si Petra Kvitova se détache du lot et est prometteuse pour son jeune âge, il n’est pas certain qu’elle tienne le rang toute une saison. Qui peut être la future Williams ou Hénin chez les femmes ? Décryptage. Il est loin le temps où une seule joueuse ou presque survolait la saison, ne laissant que peu de place au suspens. Tout le contraire de la saison 2011 masculine, qui aura vu un homme dominer le reste du circuit ATP. Symbole de cette absence de claire hiérarchie entre les toutes meilleures joueuses, les 4 gagnantes d’un tournoi du Grand Chelem (Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon et US Open) sont toutes différentes. Une revenante d’abord, en la personne de Kim Clijsters, qui avait arrêté le tennis pendant deux ans pour fonder une famille ; une victorieuse inédite avec la Chinoise Li Na qui rapporte à la Chine son premier Grand Chelem en simple de son histoire ; la toute jeune mais pétrie de talent Petra Kvitova qui remporte son premier GC dans le mythique terrain de Wimbledon ; et enfin Samantha Stosur, joueuse confirmée mais souvent trop juste en GC qui gagne à Flushing Meadows. Bref, il est donc très difficile de véritablement parler de domination d’une femme du circuit. Petra Kvitova, la Tchèque, est la plus titré cette année. Et c’est elle qui a remporté quelques tournois parmi les plus prestigieux, comme Wimbledon donc, mais aussi la Fed Cup et le Masters de fin d’année, qui rassemble les 8 meilleures de l’année. La jeune femme n’a que 21 ans, mais possède déjà un palmarès à faire jalouser beaucoup de ses adversaires. Elle possède un avantage sur la majorité du circuit : son coup droit de gauchère donne du fil à retordre à bien de joueuses. Kvitova se caractérise également par sa force, sa puissance qui fait extrêmement mal, et qui couplée à sa technique fait des ravages. Espérons qu’avec son jeune âge, elle puisse tenir ce niveau-là sur une saison entière, et que la pression ne soit pas un poids trop lourd à porter. Mais Kvitova fait partie des grandes joueuses déjà, et peut atteindre les sommets d’ici peu. À noter que la Tchèque est deuxième au classement WTA, à quelques encablures seulement de Wozniacki. Justement, Caroline Wozniacki est une...
Le Football US … pour les nuls
3 Like(s) Votre blog sport préféré profite de l’arrivée d’un nouvel expert dans l’équipe, Etienne, spécialiste du foot US, pour vous faire découvrir ce sport peu pratiqué et trop méconnu chez nous. Ça y est, Vive le Sport franchit l’Atlantique et s’intéresse à un sport US (en plus du basket NBA) : Le football américain. J’entends déjà les pessimistes râler en disant : « le football, ça se joue avec un ballon rond, à 11 contre 11 ». Et non, pour moi le football c’est le football américain, et qui se joue également à 11 contre 11. Mais pourquoi le terme « football » si ça ne se joue pas avec les pieds ? Eh bien car la balle, de forme ovale, mesure 1 foot de long (30 cm). Historiquement, c’est vrai que ce sport descend d’une association de football (européen) et de rugby, mais dans l’état actuel des choses, les règles n’ont plus beaucoup de points communs. Sport américain par excellence, je ne m’amuserai pas à traduire les expressions et mots techniques, qui ont bien plus de charme dans leur langue d’origine. Le Terrain Sachez donc pour commencer que le yard mesure environ 91 cm. Le terrain mesure 120 yards de long : 10 yards par End-zone (zone d’en but) aux extrémités, 50 yards par moitié de terrain chacune divisée en portions de 5 yards. A chaque extrémité du terrain se retrouvent des poteaux, en forme de Y ou presque, dont la barre horizontale se situe à une hauteur de 10 pieds (3m05 comme un panier de basket). Les règles et les joueurs au Foot US Et pour vous faciliter la compréhension, une petite vidéo sympa pour tout comprendre ! Si dessous, une illustration des différents postes : La Ligue Maintenant c’est bien beau de connaitre les règles mais qui joue ? Aux États-Unis, la ligue professionnelle s’appelle la NFL (National Football League) qui est composée de 32 équipes (pas de montée/descente comme en L1 et L2). Cette League est divisé en deux conférences (AFC : Association Football Conférence et NFC : National Football Conference), qui elles mêmes sont divisées en quatre divisons (north, east, south, west). Voici donc la carte des franchises (équipes) de la NFL : Et leur répartition suivant leur division : A vous donc de vous amusez à retrouver quel casque appartient à quelle équipe ! La Saison Jouer c’est bien, mais pour gagner quoi ? Déjà la saison est divisée en 3 parties : la pré-saison, où chaque équipe effectue 4 matchs « amicaux » pour se préparer. la saison régulière, divisée en 17 weeks, mais où chaque équipe joue 16...
Ben le Sport : L’analyse de France vs Belgique (0-0)
0 Like(s) Mardi 15 novembre 2011 – L’Équipe de France de football a conclu son année 2011 par un match nul (0-0) face à la Belgique, 3 jours après sa petite victoire face aux USA (1-0). Les deux matchs amicaux n’auront pas permis au public parisien de se réchauffer tant l’EdF a manqué de créativité et d’imagination dans la construction du jeu. L’équipe concocté par Laurent Blanc avait pourtant des allures d’équipe « type » avec les joueurs performants du moment (Remy, Martin, Ribery, Abidal). Face à une équipe belge prédestinée à un très bel avenir, on pouvait s’attendre enfin à du beau jeu. Mais la confrontation a vite tourné en une opposition tactique fermée plutôt qu’en une expression libre du jeu. Saluons la défense quand même … On peut pas dire que les Bleus soient réellement vernis par le jeu de leurs adversaires depuis quelques temps tellement celui-ci est d’un terne absolu (seule la Bosnie au SdF cette année a joué libérée), et comme l’animation offensive manque désespérément de génie et d’automatismes, on commence presque à s’habituer à un non-match à chaque rencontre. Alors, je trouve quand même du positif dans cette habitude : à savoir que l’équipe est invaincue depuis 17 matchs et que la défense devient de plus en plus sure, avec une mention spéciale pour Rami. Les Bleus ont quand même du se coltiner la Bosnie, l’Angleterre, le Brésil, l’Ukraine, … on peut pas faire la fine bouche sur la qualité de notre défense. Des automatismes décidément introuvables Malheureusement, ce n’est pas tout ce que nous retiendrons de l’aventure Blanc jusqu’à présent : le manque de jeu devient inévitablement le sujet le plus sensible, et Laurent Blanc n’a pas caché sa frustration après le match quant au contenu bien faible du match en mettant l’accent encore une fois sur l’inexpérience de certains joueurs d’un point de vue international. Est-ce la vrai raison ? Ribery, Benzema, Malouda, Nasri, … ont quand même un certain vécu. Martin, M’Vila, Menez, Remy, ont prouvé qu’ils pouvaient débloquer des situations. Alors pourquoi la mayonnaise ne prend toujours pas ? Hier soir, seul Ribery (dans les 4 de devant) a proposé quelque chose. Alors certes, cela reste taché d’erreurs et de mauvais choix parfois, mais le munichois a laissé entrevoir une belle promesse de le revoir bientôt au sommet sous le maillot bleu. Le mal profond de cette équipe est que les automatismes et une régularité entre les joueurs dits talentueux n’arrivent toujours pas à opérer malgré la volonté de beaucoup (Martin, Remy, Ribery). Après près de 20 matchs joués ensemble, des rassemblements sur plusieurs jours, Laurent Blanc a décidément du mal...
Ben le Sport : Les notes de France vs Belgique (0-0)
0 Like(s) LLORIS (6) : On aurait pu penser qu’il n’aurait une nouvelle fois pas grand chose à faire, la faute à des tirs non cadrés et à une défense bleue qui a délivré un match sérieux. Pourtant, il a sorti un double arrêt de très haut niveau sur deux frappes de Mirallas en fin de partie. Tout de même, on déplorera quelques dégagements et placements hésitants. REVEILLERE (5,5) : Il a tenu son couloir droit malgré quelques flottements (tirs de Mirallas). Par contre, il n’a presque jamais été trouvé en attaque malgré quelques incursions. Il n’apparait pas comme la force 1ère à son poste : il fait le boulot sans atteindre pourtant des sommets d’excellence. RAMI (7) : Il n’y a pas à dire, Adil commence réellement à faire son trou dans cette équipe. Ses détracteurs retiendront de lui ses quelques maladresses (mésentente avec Lloris et Sakho) mais personnellement je retiens sa capacité à tenir la baraque bleue match après match, et de mieux en mieux. Il y avait quand même quelques bons clients en face. Il devient aussi un élément sur lequel Blanc doit s’appuyer pour la base de la construction puisque ses relances (magnifiques transversales pour Ribery, Remy et la dernière pour Malouda) et ses percées peuvent être réellement bénéfiques pour une équipe en manque d’animation. SAKHO (6) : Moins libre que son compère de la défense centrale, le Parisien a délivré une prestation des plus solides, bien loin de sa dernière titularisation en Biélorussie. Présent dans les duels, il s’est coltiné à tour de rôle Hazard, Vossen …. Une performance qui doit réjouir Laurent Blanc qui voit en lui le futur défenseur central tricolore. ABIDAL (5,5) : Lui aussi a été bien présent ce soir, surtout dans les duels et la capacité à annihiler les intentions défensives adverses. Disponible également en attaque, il a cependant eu des difficultés à alimenter Ribery et combiner avec lui. Plus effacé en seconde période, le Barcelonais aurait pu nous offrir plus tout de même, compte tenu de ce qu’il peut faire en club. M’VILA (5) : Avant sa sortie sur civière à quelques minutes de la mi-temps, le rennais avait livré une prestation mi-figue mi-raisin. Il ne retrouve plus l’impact sur le jeu qu’il pouvait avoir dans les matchs antérieurs. A sa décharge, l’équipe belge a rarement pu lui accorder de l’espace pour lui permettre son jeu vers l’avant. Remplacé par GONALONS (6) qui à l’image de M’Vila à ses débuts, montre des qualités d’adaptation très intéressantes. De par sa maturité et son talent, le Lyonnais a su prendre la mesure de l’opposition et offrir une garantie défensive...
Victoire à Paris-Bercy : Roger Federer est de retour
0 Like(s) Le Suisse a disputé sa 99ème finale ATP de sa carrière, la première à Paris-Bercy. Il a disposé, dans un Palais Omnisport surchauffé, du local de l’étape, Jo-Wilfried Tsonga. Federer ajoute ainsi un nouveau Masters 1000 à son palmarès déjà bien garni. Alors RF peut-il revenir au meilleur de sa forme en 2012, lui qui a connu certaines difficultés cette année ? Enquête de votre blog tennis. Contre vents et marées, Roger Federer est en train de revenir sur le devant de la scène. Lui qu’on avait oublié cette année, au profit de la bataille épique entre Djokovic et Nadal. C’est pourtant Federer qui a été le premier à battre Novak Djokovic cette année justement. Mais beaucoup n’en avaient cure, RF était fini. Aucun titre du Grand Chelem, une première depuis 2002, un seul titre bien maigrichon pour celui qui pouvait en remporter 12 lors de ses meilleures années ; une place perdue sur le podium du classement ATP, bref rien n’allait pour Roger. Certes c’était vite oublié que le Suisse était à nouveau à deux doigts de sortir Djokovic en demi-finale de l’US Open, mais pour beaucoup Federer avait manqué sa saison. Et puis, et puis, Roger refait surface, lentement mais sûrement. D’abord à Bâle, pour son retour à la compétition après 6 semaines de repos. Un nouveau trophée qui s’ajoute pour celui que beaucoup désignent comme le meilleur joueur de l’histoire du tennis, même si RF n’a pas eu à sortir de top 10. Mais l’essentiel est ailleurs, le Bâlois a montré qu’il pouvait pratiquer un tennis redoutable comme à ses heures de gloire, et donné tort à ses détracteurs qui le disaient terminé. À Bercy, Roger confirme tout le bien qu’on pense de lui depuis quelques semaines. Un service remarquable, des déplacements qui rappellent ceux de sa jeunesse, une solidité mentale dans les points importants, bref une gestion parfaite de ses rencontres. Certes, le Suisse a globalement été épargné par le tableau, mais il a quand même réussi à sortir, hier dans le dernier carré, le Tchèque Tomas Berdych en deux sets secs (6/4 6/3). Et a battu sans trop de soucis un Tsonga plus nerveux et encore un ton en-dessous (6/1 7/6). La question que tout le monde se pose, c’est, outre ce qu’il peut faire au Masters, sa compétitivité l’an prochain. Roger peut-il revenir au top mondial ? Peu de points à défendre par rapport à ses concurrents L’an prochain, Roger Federer n’aura pas beaucoup de points à défendre si on compare son parcours global à celui de ses adversaires. En Grand Chelem, il a atteint la demi-finale de l’Open d’Autralie et celui de...
Ben le Sport : L’analyse du match France vs USA (1-0)
0 Like(s) Vendredi 11 novembre 2011 – La France a entamé sa semaine de matchs amicaux (le prochain étant contre la Belgique mardi prochain) par une petite victoire (1-0) face aux États-Unis. On attendait beaucoup de ce match, après la délivrance de la qualification pour l’Euro 2012 obtenue il y a un mois face à la Bosnie, en terme de jeu et de revue d’effectif. Laurent Blanc avait fait appel à beaucoup de « nouveaux » (Giroud, Gonalons, Mathieu) et on attendait aussi les confirmations de « (néo)débutants » (Debuchy, Gameiro, Koscielny). Tout cela semblait bien alléchant et séduisant pour ce match de novembre, souvent marqué par une démotivation pour les joueurs cadres. Le Mur de l’Atlantique Ouest La vérité sur cette équipe de France après un an et demi de prise en main « lolo blanc », c’est qu’elle stagne depuis quelques mois. Et je ne suis pas loin de penser qu’elle atteint ses limites, parce que le jeu n’y est toujours pas, parce que certains « talents » (Ribery, Malouda, Diarra) ne s’y retrouvent pas … les automatismes ne sont toujours pas opérationnels et on se demande bien quand ils pourront l’être. C’est clair, j’ai jamais vu autant d’erreurs techniques sur un match des Bleus que celui d’hier soir : passes approximatives, passes dans le vide, mauvais choix stratégiques, individualismes, mauvais placements, … si vous ajoutez à cela un système de jeu bien pauvre, vous obtenez un match très peu optimiste pour la suite. Alors je reconnais qu’en face, les USA ont blindé à mort et je critiquerai volontiers cette attitude de jeu pour un match amical : pourquoi venir jouer si c’est pour jouer un 0-0 sachant qu’en plus l’équipe avait des arguments à revendre (Altidore, Beckerman) ? Après un match sur une pelouse horrible (Roumanie), un match couperet tendu (Bosnie) et maintenant un match fermé, on peut pas dire que les circonstances permettent aux Bleus de pouvoir mettre en place ce qu’ils aimeraient. Mais la force des grandes équipes, est justement de parvenir à imposer son jeu et de créer du rythme dans n’importe quelle circonstance. (l’Allemagne fait 3-3 en Ukraine, la Croatie s’impose 3-0 en Turquie, l’Italie rend une belle copie en Pologne 2-0, …). Non la France, comme l’Argentine, le Portugal, n’arrive pas à trouver en ses joueurs soit-disant talentueux et performants en clubs (Ribery, Malouda, Menez, Nasri) la bonne formule qui pourrait mettre à mal n’importe quelle équipe inférieure à elle au classement Fifa. Car, oui le problème réside bel et bien toujours dans l’animation offensive, gros chantier de Laurent Blanc depuis toujours, lui qui prône le beau jeu. Il est loin le temps où la France pouvait...
Ben le Sport : Les notes de France vs USA (1-0)
0 Like(s) LLORIS (5) : Pas grand chose à dire sur la prestation du portier lyonnais, encore une fois capitaine ce soir. Il n’a jamais été mis en danger. Un match bien tranquille pour Hugo. DEBUCHY (7) : Il a mis quelques minutes à rentrer dans le match pour cause de fébrilité ou de timidité, mais après il s’est littéralement lâché en faisant preuve de générosité aussi bien défensive qu’offensive. Il poursuit ses actions et offre des centres plus que potables. On l’a moins vu dans le camp adverse en 2ème mi-temps mais il faut dire les Américains étaient plus présents en attaque, et le joueur lillois a fait le nécessaire pour défendre sur son côté. Il s’affirme au moins comme un numéro 2. Incontestablement la bonne note du match RAMI (6) : le valencien a répondu présent. Il n’a certes pas été réellement mis en difficulté mais il a su resté concentré et efficace dans ses interventions. Propre, il s’est libéré en 2nde période en se projetant en plus vers l’avant. Ne lui manque plus qu’une présence encore plus forte devant les buts adverse sur corner pour qu’il devienne le défenseur complet dont l’EdF a besoin. KOSCIELNY (4) : Lui non plus n’a pas été trop chahuté, et pourtant il s’est mis en danger à plusieurs occasions ; la faute à des interventions assez limites (pénalty potentiel, carton jaune). A l’image de son comportement à Arsenal, il peut faire preuve de qualité technique et de vitesse mais sa présence et sa force athlétiques restent limitées pour rassurer une défense. Un comble me direz-vous ! MATHIEU (5,5) : Comme son compère sur l’aile droite, il a livré une performance prometteuse en 1ère mi-temps (période pour se mettre en évidence chez les latéraux), avec un travail défensif correct et une capacité à se porter rapidement vers l’avant. Néanmoins, en phase offensive il a alterné le bon et le moins bon (notamment dans les centres et son coup franc raté). Moins influent après la reprise, il s’est contenté de gérer son couloir. M’VILA (4) : Le rennais semble quelque peu émoussé depuis quelques temps. On n’a du mal à retrouver le M’Vila du début 2010 (match aller contre la Bosnie) qui était partout sur le terrain. Son apport habituel dans l’animation du jeu aurait été un plus pour ce match assez terne. Un match à oublier au plus vite donc. Remplacé par GONALONS (5,5) pour qui il n’a fallu aucun temps d’adaptation pour sa première sélection. Le Lyonnais a fait montre de son aisance balle au pied et de sa maturité dans le jeu. DIARRA (4,5) : on l’a rarement...
Et si l’on mélangeait enfin les torchons et les serviettes ?
0 Like(s) En quête d’un sujet d’article pour alimenter (et féminiser) un peu plus vive le sport, je me suis surprise à demander autour de moi des idées, des souhaits de thématiques à aborder. Et après analyse des propositions de chacun, j’ai eu tout naturellement un petit rire nerveux, en constatant (mais sans grande surprise) que les sujets que la gente masculine m’avait généreusement proposé de traiter reflétaient -pour la plupart- d’une (dure) réalité : la vision de la place des femmes dans le monde du sport n’a malheureusement pas beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies ! En effet, même si les conseils d’articles qui m’ont été faits ne témoignent pas d’un machisme profond, il s’avère tout de même que l’on ne « confie » aux femmes que des sujets traitant des sports….de femmes, des biographies … de sportives féminines, et que la seule raison pour laquelle on veut bien nous laisser parler de foot, c’est pour citer les 5 plus beaux postérieurs de footballeurs, ou encore les 5 coiffures les plus ringardes du monde du crampon ! Parce que non mesdames, il ne semble pas envisageable de traiter certains sujets de sport sans avoir en soi une bonne dose de testostérone ! Alors du coup, par curiosité (et aussi par rage ! Grrrr) je me suis tournée vers les médias existants pour regarder un peu ce qu’il en était dans la réalité : quelle place occupe la femme dans le monde de la critique sportive ? L’équité est-elle de rigueur ou alors, comme je le crains fortement, octroie t-on aux porteurs des chromosomes XX une place de second choix, une place sur le banc de touche ? Un tube cathodique et des ondes trop peu féminisés… Si je vous demande de me citer des commentatrices/journalistes sportives, que me répondrez-vous ? Au mieux peut-être me citerez-vous Estelle Denis, Amélie Moresmo, Céline Géraud ou peut-etre encore Marion Jollès….Mais si en revanche je vous demande des noms de commentateurs/journalistes sportifs, alors là, ya pas souci, les noms fusent. Et oui vous voyez, à la tv, à radio et sur le net le monde de la critique sportive reste majoritairement masculinisé. Alors oui, me direz-vous, la place des femmes grandit tout de meme au fil du temps, mais le déséquilibre reste bien présent. Pour preuve, il y a encore quelques années, seuls 5% des journalistes sportifs affiliés à l’Union des Journalistes de Sport en France étaient des femmes. En 2008, Nicolas Delorme et Pauline Raul (sociologues) ont mené une étude intéressante sur la place des femmes dans le monde du journalisme sportif. Dans cette étude, ils nous apprennent que cette tendance...
Ben le Sport : Où sont les billets pour voir les matchs de l’Euro 2012 ?
0 Like(s) M’étant rendu récemment en Pologne (à Cracovie) où j’ai eu la chance de pouvoir voir Michel Platini (pour le tirage des barrages de l’Euro 2012), je me suis intéressé à l’organisation de la vente des billets pour assister au championnat d’Europe des nations qui se déroulera du 8 juin au 1er juillet 2012 en Pologne et en Ukraine. Alors je vais tenter d’être clair et précis même si le sujet est marqué par des invraisemblances et un manque d’information (peut-être que je ne maitrise pas entièrement le sujet me direz-vous !) Acheter des billets via la loterie … Les billets pour l’Euro 2012 ont été mis en vente pour le grand public en mars 2011 par l’intermédiaire d’une loterie informatique : le saviez-vous ? En France, je serais surpris du nombre de gens au courant de ca. Plus de 12 millions de demandes de billets (record historique pour le Championnat d’Europe) ont été enregistrées sur le site de l’UEFA pour seulement … 550000 tickets pour assister aux matches. Tous les demandeurs (quatre billets par personne) avaient des chances égales d’acquérir un billet quelle que soit la date de la demande, suivant le tirage au sort organisé par l’UEFA du 19 au 22 avril dernier. Résultat : d’après la législation, les acheteurs ont eu le choix entre des billets individuels ou des billets groupés pour une série de matches (abonnement équipe) ou pour un stade spécifique (abonnement site). … sans savoir pour quel match … Là où j’ai du mal à comprendre ce système, c’est qu’on ne sait pas à l’heure actuelle, quelles seront les 16 équipes qui participeront à la compétition (les barrages qui qualifieront les 4 dernières équipes ont lieu les 11 et 15 novembre 2011) et par conséquent on ignore totalement le tableau final du tournoi (qui sera dévoilé le 2 décembre 2011). De ce fait, les acheteurs ont payé des tickets pour des matchs dont il ignore totalement les affiches et quelles nations seront opposées. Vous conviendrez avec moi que c’est de l’invraisemblance pure. Par contre, la Pologne et l’Ukraine étant les pays hôtes, ces deux pays sont les seuls pour l’instant à figurer dans ce tableau (groupes A et E), et de ce fait il est à ma connaissance possible d’acheter des billets pour les voir en phase de groupe (les dates et stades sont connus – seuls les adversaires restent une énigme). Et c’est pour cela que la plupart des demandes de billets enregistrées en mars dernier, provenaient de Pologne et d’Ukraine. Mais à l’inverse de Michel Platini que se félicite de l’intérêt de la population des pays organisateurs...