NFL Draft Combine : explications
Fév21

NFL Draft Combine : explications

  1 Like(s) Petite pause dans la série en cours (NFL recap) et place à un article plus « d’actualité ». Ce samedi débute le NFL Combine. En marge de la prochaine Draft, certains joueurs sont invités (les meilleurs en général) à effectuer des tests physiques devant les scout NFL (employés des équipes payés pour repérer les futurs talents de la NFL) mais aussi devant les télévisions. Pour certains joueurs, il s’agit de l’ultime manière de taper dans l’oeil des recruteurs. Pour d’autres, une contre-performance et l’espoir de bien figurer dans la Draft est moindre. Même si il ne s’agit pas de football à proprement parlé, les analystes donnent beaucoup d’intérêt à ces 4 journées. Au programme donc, 6 ateliers communs à tous les postes, puis des exercices spécifiques à chaque poste. Présentons tout d’abord des 6 ateliers communs : >>> Le 40 yards dash : Rien de plus simple : une course chronométrée, départ arrêté, de 40 yards (soit environ 36 mètres). Des cellules de chronométrage à 10, 20 et 40 yards permettent aux scout de mesurer l’explosivité de chaque joueur. Le record de cette spécialité, toutes Draft confondues est de 4.24 secondes, est l’oeuvre de Rondel Menendez, receveur drafté en 247ème position par les Falcons d’Atlanta, qui ne jouera pas un seul match en NFL. Il avait été égalé par RB Chris Johnson (drafté par les Titans) en 2008. L’année dernière, c’est le receveur Marquise Goodwin qui avait effectué le meilleur temps en 4.27. >>> Le Bench Press : Une salle de muscu, un banc de développé couché, une barre à 225 pounds, soit 102.3 kg, le but étant d’effectuer le maximum de répétitions possibles. Le record est détenu, depuis 2011 par DL Stephen Paea, drafté par les Bears. L’année dernière, ce sont Margus Hunt (estonien drafté par les Bengals) et Brandon Williams (Ravens) qui ont réalisé la meilleure performance, avec 38 répétitions. >>> Le Vertical Jump : Sans élan, le but est de mesurer la détente verticale du joueur. Le record appartient à CB Donald Washington, qui a réussi un saut de 45 inch, soit 114.3 cm. Rien que ça. L’année dernière, c’est RB Christine Michael (actuellement chez les Seahawks) qui avait dominé ce drill avec un saut de 43 inch, soit 109.2 cm. >>> Le Broad Jump : Il s’agit d’un saut en longueur, sans élan et pieds joints. Il est utilisé afin de mesurer l’explosivité du joueur, et donne une idée de l’efficacité de son jeu de jambes. Le record de cette spécialité a été battu l’année dernière par LB Jamie Collins, drafté par les Patriots. Il avait effectué un saut de 11 foot et 7 inch, soit 353.1 cm. >>> Le 3 cone drill : Comme...

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Saison NFL 2013 : Avez-vous bien suivi ?
Fév05

Saison NFL 2013 : Avez-vous bien suivi ?

  0 Like(s) La saison NFL et le Superbowl sont maintenant terminés. Après ce 48ème Superbowl, il est maintenant temps pour vous de passer l’épreuve du grand Quizz NFL et de voir si vous avez tout suivi et compris. Prêt ? 20 questions sur l’actualité sur la saison NFL en général. Connaissez vous toutes les réponses ? Bon courage à tous...

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NFL Superbowl XLVIII : Analyse
Fév03

NFL Superbowl XLVIII : Analyse

  0 Like(s) Après mes nombreux articles et le réveil des médias « généralistes », impossible de passer à côté du Superbowl. La grande finale a encore réservé son lot de surprises, et a été haute en couleurs ! Bien que le pronostic que j’avais proposé sur Vive Le Sport ait été totalement faux, je ne vais pas me priver pour vous livrer mon analyse de la dernière rencontre de l’année. Lisez_là jusqu’au bout, commentez, donnez votre avis, partagez … et restez avec nous pour des articles réguliers afin d’attendre au mieux la nouvelle saison ! Le match : L’opposition entre la meilleure défense et la meilleure attaque promettait beaucoup. Au final, c’est le QB le moins expérimenté et le moins « bon » à la passe qui a fait des étincelles. Russell Wilson a complété 18 de ses 25 passes, pour 206 yards au total, mais surtout 2 TD et aucune interception. En trouvant Baldwin et Kearse dans la end-zone, le QB a parfaitement su faire avancer son attaque, face à une défense qui avait essentiellement axé son jeu sur le sol. En effet, RB Marshawn Lynch a du se contenter de 39 yards au sol (dont une course de 18y) en 15 tentatives, pour un (petit) TD de 1 yard. L’éclair de la soirée au sol est venu de WR Percy Harvin, gagnant 45 yards en 2 courses sur deux belles reverses. Bien que n’ayant pas à tenter de 4èmes tentatives, coach Pete « Big Balls » Carrol a donc mérité son surnom, en tentant quelques jeux étranges. En défense, les Seahawks n’ont pas dérogé à la règle et ont été ultra-présents. CB Sherman peu en vue (2 plaquages solo, aucune interception), ce sont les safety qui ont fait le show : 6 plaquages pour Earl Thomas, et 5 solos pour Chancellor. La Legion Of Boom est dans la place. En face, QB Manning et son attaque sont dans le dur. Dès le premier jeu du match, l’improbable se déroule : un snap raté, safety, et Manning n’a pas encore touché le cuir. Par la suite, il tentera tant bien que mal d’exister, mais ne complète que 34 de ses 49 tentatives, pour 280 yards. Seul Demaryius Thomas catchera la balle dans la end-zone pour un TD tardif (fin du QT3) de 14 yards. Et oui, l’attaque tant redoutée des Broncos s’est tue : aucun point inscrit durant presque 3 QT, seulement 18 first downs au compteur, aucun 4th down complété (sur 3 tentatives) et … 27 yards au sol ! RB Moreno, sous pression constante, n’a pu accumulé que 17 yards, et Anderson n’a pas su faire mieux avec 9yards gagnés. Pour Ball, c’est le quasi-néant : 1 yard gagné en 6 courses. Comme je l’avais indiqué dans le dernier preview l’un des duel de la soirée opposait LT Clark à DE Clemons. Ce duel a bien eu lieu, mais de...

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NFL Superbowl Preview
Fév01

NFL Superbowl Preview

  0 Like(s) Ca y est, on ne peut plus reculer, on est (enfin) arrivé à la veille du Superbowl ! Encore 4 quart-temps (voir plus) de grand football, et la saison sera définitivement terminée … Il faudra attendre le mois d’août pour revoir 22 joueurs équipés sur le terrain. Pour ce 48ème Superbowl, tout ou presque a été dit, c’est pour cela que je vais tenter (je dis bien tenter, car je ne peux pas inventer non plus …) de faire original ! Au programme de ce preview, 3 face à face qui détermineront l’issue de ce match, puis un point sur le stade, la météo, les stats à connaître … et mon prono pour finir ! Les Duels : > I. WR Demaryius Thomas (DEN) vs. CB Richard Sherman (SEA) : On ne peut commencer la présentation de ce match sans parler de l’homme qui fait couler le plus d’encre dans les médias en ce moment, le meilleur CB de la league, Richard Sherman. On le déteste ou on l’adore, mais ce joueur ne laisse pas indifférent. Si il a détourné la passe de Kaepernick qui aurait pu offrir un Superbowl aux 49ers en finale de conférence, il réalise également un excellent travail de couverture, qui dissuade les QBs de lancer sur lui. Cependant, il aura en face de lui dimanche WR Thomas, loin d’être un novice timide. De toute façon, le receveur l’a annoncé : il n’a aucune idée de la défense que préparent les Seahawks, mais il veut être couvert par Sherman ! En saison régulière, le CB de Seattle mène le classement des interceptions (8), tandis que le WR de Denver est deuxième au nombre de TDs inscrits ! Ca va être chaud dimanche, aussi bien au niveau du jeu que du trash talking ! Le plus compliqué pour ces jeunes joueurs (25 et 26 ans) sera de rester concentrer sur le jeu, et de ne surtout pas sortir du match. > RB Marshawn Lynch (SEA) vs. LB Danny Trevathan (DEN) : Le fameux « Beast Mode » frappera-t-il New York dimanche soir ? Ce qui est sur, c’est que le coureur aux 249y en 2 matchs de playoffs sera surveillé comme l’huile sur le feu par le meilleur plaqueur des Broncos (12 plaquages en deux matchs). Même si il a « moins couru » que l’an passé, Lynch reste l’un des meilleurs coureurs de la ligue, et a signé la deuxième meilleur saison de sa carrière (8ème saison). En face, le tout jeune Trevathan (2ème saison, et première en tant que titulaire) devra faire oublier Von Miller (blessé), tout en restant concentré. En effet, l’OLB des Broncos est connu pour son interception mal retournée face aux Ravens. Cependant,...

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NFL Superbowl preview : Seattle Seahawks
Jan29

NFL Superbowl preview : Seattle Seahawks

  0 Like(s) Chose promise, chose due. Après la présentation des Broncos hier, place à celle de leurs adversaires de dimanche : les Seahawks de Seattle. Comme hier, vous aurez le droit à l’histoire de la franchise, le parcours de la saison, un point sur l’attaque, un sur la défense, et un « facteur X » qui pourrait totalement changer la donne. Plus que 4 jours à attendre pour le Superbowl …   Histoire de la franchise : Créés en 1976, les Seahawks sont apparus grâce à la politique d’expansion de la NFL, en même temps que les Buccs. D’abord intégrés à la NFC, puis reversés en AFC, ils intègrent finalement la NFC Ouest telle qu’on la connait (49ers, Rams, Cardinals) en 2001. Après quelques années d’errance, Seattle recrute coach Chuck Knox et QB Dave Krieg, qui permettent à la franchise d’aller en playoffs pour la première fois de leur jeune histoire, en 1983. Malgré une défaite en finale de conférence, les Seahawks restent sur leur lancée et réalisent une saison 1984 de haut vol (12-4) mais échouent encore une fois en playoffs (divisional round). En 1987 et 1988, les Seahawks goûtent de nouveau aux phases finales, sans plus de succès. S’en suivent des années noires. Dans les « 90’s », aucun QB n’arrive à s’imposer, et les Seahawks sont à deux doigts de l’implosion : délocalisation et banqueroute sont au programme. Puis vient la magie de l’an 2000 : de retour en NFC Ouest, avec l’arrivée de QB Hasselbeck, les Seahawks retrouvent des couleurs, en remportant 4 fois leur division (04, 05, 06 ,07), et se retrouvent au Superbowl (perdu face aux Steelers en 2006). En 2010, l’arrivée de coach Pete Carroll, puis en 2012 la Draft de QB Wilson ont permis d’arriver aux Seahawks à ce niveau aujourd’hui.     Parcours cette saison : Avec une fiche de 13-3 en saison régulière, les Seahawks ont obtenu le seed #1 de la NFC. Les pensionnaires du CenturyLink Field n’ont pas fait beaucoup d’erreurs cette saison, et se sont inclinés 32fois à l’extérieur : San Francisco (week 14) et Indianapolis (w. 5), pour une seule fois dans leur antre (Cardinals, w. 16). Et la meilleure défense de la ligue a réalisé des performances notables : aucun point encaissé face aux Giants (week 15), 3 face aux 49ers (w. 2), 7 face aux Saints (w.13) et aux Panthers (w.1), pas grand monde peu se vanter d’avoir fait mieux. Sur 16 matchs de saison régulière, le meilleur coureur de la rencontre (pour les 2 équipes) a été 10 fois un joueur des Seahawks (Lynch ou Wilson). En playoffs, les Seahawks se sont débarrés de deux monstres de la NFC, deux légendes : les Saints et les 49ers. Deux fois, ils ont inscrit 23 points, mais la donne sera forcément différente à New York, loin...

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NFL Superbowl preview : Denver Broncos
Jan28

NFL Superbowl preview : Denver Broncos

  0 Like(s) Comme vous l’avez surement entendu quelque part, le Superbowl approche à grand pas. Dans un peu plus de 120h, les deux équipes seront sur le terrain, prêtes à en découdre. En attendant ce moment, place à la série des inévitables « preview ». Après un épisode de la saga « Chronique du Blitz » qui nous a mis dans le bain, place à trois articles qui feront monter la pression avant le fameux Star-Splanged Banner, qui sera interprété cette année par Renée Fleming. Place sans plus attendre à l’équipe qui représentera l’AFC cette saison, les Broncos de Denver.   Histoire de la franchise : Fondée en 1959 par Bob Howsam, les Broncos sont toujours resté à Denver. Affiliés en 1960 à l’AFL (ligue créée à la base pour concurrencer la NFL, puis les deux ligues ont fusionné en 1970), les Broncos connaissent des débuts difficiles : malgré la victoire inaugurale face aux Patriots (de Boston à l’époque, 13-10), Denver est la seule équipe de l’AFL à n’avoir jamais disputé la finale pour le titre, alors qu’il s’agit de la première franchise ALF à avoir battu une équipe NFL de l’époque (les Lions de Detroit). Emmenés par l’expérimenté QB Craig Morton en 1977, l’équipe atteint pour la première fois le Superbowl (XII), qu’ils perdent 27-10 (vs. Cowboys). Ils rééditent la même performance l’année suivante, face aux Steelers. S’en suivent quelques années de disette, précédent la plus belle période de l’histoire des Broncos : l’ère John Elway. Ce QB venu tout droit de Stanford (NCAA), drafté en 1983, restera 15 ans à la tête des « Orange Crush ». A son palmarès, les deux seuls Superbowl remportés par la franchise : 1997 et 1998. Malgré 5 apparitions au Superbowl, les Broncos « de » Elway ne gagneront que deux bagues, et le plus célèbre des QB du Colorado tirera sa révérence. Après quelques années de doute, et malgré les belles performances de QB Jake Plummer (battus en 2005 par les Steelers, futurs champions, après avoir éliminé les Patriots de Brady, doubles tenants du titre), la franchise stagne jusqu’en 2008, puis remonte doucement la pente. Avec la venue de QB Orton (à la place de Cutler), qui réalise des performances en dent de scie, les Broncos sont obligés de faire confiance au Messie : QB Tim Tebow ! Emmenant les siens en playoffs en 2011, Tebow n’est cependant pas l’homme de la situation et la franchise signe QB Peyton Manning, qui sort d’une année d’inactivité (blessure au cou). L’histoire des Broncos est en route, et après le nombre impressionnant de records abattus, un Superbowl ne serait que l’aboutissement d’une saison quasi-parfaite.     Parcours cette saison : Revenons justement sur la saison des Broncos. En battant les champions en titre, les Ravens, 49-27 dès la week 1, les Broncos ont envoyé un signal fort à toute la ligue. Le...

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Chroniques du Blitz – Conference Championship Games
Jan22

Chroniques du Blitz – Conference Championship Games

  0 Like(s) Que la semaine passe vite, on est déjà mercredi. Le moment pour vous de lire l’essentiel du week-end NFL à travers le regard, parfois sarcastique, de votre chroniqueur du blitz. Alors, que nous a réservé les deux finales de conférences? Voici mon top 5. #5 Seattle, ville pluvieuse… Seattle est l’une des ville les moins ensoleillées des Etats-Unis. Disons-le franchement, il pleut tout le temps… et ce n’est pas une légende, croyez-moi ! Mais ces derniers temps, une pluie d’un tout autre genre est apparue dans l’antre des Seahawks : une pluie de Skittles! Pourquoi ça? C’est simple comme bonjour. La star des Seahawks, le RB Marshall Lynch, a indiqué lors d’une interview précédent le match des Saints, qu’il adorait les skittles et pouvait même en dévorer au milieu des matches. Il faut croire que ses mots ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. La preuve. Depuis, les skittles pleuvent dès que l’attaque inscrit un touchdown. Il faut croire que c’est le début d’une tradition à Seattle… du moins jusqu’à ce qu’un joueur se blesse à l’œil en recevant un de ces fameux bonbons colorés… Enfin, je ne veux pas jeter le mauvais sort… #4 LB NaVorro Bowman, la blessure qui tue Il est toujours désolant de voir un joueur se blesser lors d’un match. Ça l’est encore plus quand il s’agit d’un joueur star, lors d’un match de playoffs, contre une équipe rivale. Regardez par vous même. C’est pas cool hein ? Pour information, NaVorro Bowman s’est déchiré les deux ligaments du genou. Mais la raison pour laquelle ce fait de jeu est dans cette chronique tient d’avantage au geste très maladroit de certains supporteurs des Seahawks qui ont accompagné la sortie du LB sur civière par une pluie de… popcorns et autres mal-bouffes en tous genres. Vraiment pas classe. C’est mon coup de gueule de la semaine. Est-ce également le vôtre ? # 3 Peyton Manning, sheriff de Omaha Omaha est une ville du Nebraska où il ne se passe, à vrai dire, pas grand chose malgré ses 415 000 habitants. Une université célèbre certes, sinon rien à se mettre sous la dent. Mais ça, c’était avant que Peyton Manning ne fasse de « Omaha » son signal préféré : les fameux « audibles ». Pour information, un « audible » est une sorte de code prononcé par le QB pour modifier la tactique de jeu en s’adaptant au positionnement des défenseurs adverses. Puisque Peyton Manning adore changer les tactiques, il utilise les audibles à tout bout de champ. Par exemple contre les Chargers, Manning a utilisé le signal « Omaha » 44 fois ! A force, cette ville est devenue « tendance », prisée des touristes et publicitaires....

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NFL Conference Championships : Analyses
Jan20

NFL Conference Championships : Analyses

  0 Like(s) Au programme hier soir, les deux finales de Conference, opposant d’une part les Broncos aux Patriots (AFC) et d’autre part les Seahawks aux 49ers (NFC). Sans plus tarder, voici résumés et analyses de cette folle soirée de football ! New England Patriots @Denver Broncos : Comme cela avait été annoncé, la clé principale du match était la capacité d’adaptation et de performance de la défense des Patriots face à QB Peyton Manning, et l’attaque si performante des Broncos. La réponse n’a pas tardé à arriver. Le premier drive, conclu par un punt rapide, a été le seul n’ayant pas apporté de points aux locaux. Ensuite, le QB multi-recordman a déroulé son jeu « habituel » : 32 passes complétées pour 43 tentés, 400 yards lancés « tout ronds » et surtout 2 TD pour aucun turnover : du grand Manning. La blessure de CB Aqib Talib (côtes) a forcément joué un rôle dans la contre-performance de la secondary des Patriots, mais les receveurs de Denver ont eu le champ libre : 134y (et 1TD) pour l’inévitable WR Demaryius Thomas, mais aussi 85y pour son homonyme TE Julius Thomas, sans oublier Decker, Welker ou Tamme (73, 38 et 24y et TD). Au sol, RB Moreno s’est « contenté » de finir le travail en cumulant 59y, et en laissant 43 à Ball. Soulignons l’excellent travail de la OL, qui a permit à Manning d’être serein : il n’a jamais été touché par un défenseur. Cette non performance du front 7 des Patriots peut avoir plusieurs explications : la première vient, bien entendu, du fait que Denver a l’une des meilleures OL (si ce n’est la meilleure) de la league. L’autre vient de la stratégie utilisée en défense : pour contrer au mieux le jeu de passes, la défense évoluait en man-to-man (marquage individuel) et ne laissait que 3 DL mettre la pression sur … 5 OL (au minimum, avec parfois un TE ou un RB en protection). FS McCourty, OLB Hightower et OLB Collins se partagent le « classement » des plaquages (9, 7 et 6) mais les stats défensives sont inexistantes : aucun sack, aucune interception, aucun fumble forcé, 27 first downs encaissés, et 35′ 44″ sur la pelouse, ce qui ne laisse que 24′ 16″ à Brady pour installer son jeu … Penchons-nous à présent sur l’attaque des Patriots ce soir. Pendant 3 QT, ce sont les défenseurs de Denver qui ont pris le pas : un seul FG inscrit par Gostkowski (47y), des receveurs à la peine, et un jeu au sol quasi-inexistant avec RB Vereen et RB Ridley. Au contraire de New-England, Denver a su mettre la pression sur le QB adverse, avec un front 7 conquérants, et notamment 2 sacks de DE Ayers et DT Knighton (sur une 4ème tentative). Bref, Brady ne parvenait pas à installer son jeu, et les excellentes couvertures de CB Tony Carter et CB Dominique Rodgers-Cromartie y étaient surement pour quelque chose....

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NFL Conference Championships – Preview
Jan17

NFL Conference Championships – Preview

  0 Like(s) A deux jours des finales de Conference, il est temps de faire un état des lieux sur les forces et faiblesses en présence de chaque équipe, afin de vous présenter au mieux c’est deux affiches : Patriots vs. Broncos et 49ers vs. Seahawks. Après la présentation des QB hier, et ce preview aujourd’hui, vous aurez toutes les cartes en main pour apprécier les deux matchs qui se dérouleront dans la nuit de dimanche à lundi !   New England Patriots vs. Denver Broncos (21h00, heure française) : En cas de victoire dimanche, les Patriots deviendraient la franchise la plus titrée en AFC, à égalité avec les Steelers, avec un huitième titre. Mais le principal n’est pas forcément là. Privés de Super Bowl depuis 1999, les Broncos auront à coeur de faire bonne figure, après une saison régulière encore une fois impressionnante. En attaque, la machine Denver est en forme, c’est un fait. Comme annoncé hier dans l’article sur les QB, Manning est au sommet de son art, et compte bien se retrouver au MetLife Stadium début février ! Meilleur attaque en terme de points inscrits, de yards gagnés et de yards gagnés à la passe, le seul point faible de Denver est le jeu au sol. Point faible ? Avec RBs Moreno et Ball, on ne peut pas parler de point faible. Dans l’ombre du QB tellement efficace, les deux coureurs se contente de « faire le job » et de gagner des yards importants. Avec Welker, Decker, Demaryius et Julius Thomas comme cibles principales, il faut dire que Manning n’a que l’embarras du choix ! Cette saison, aucune équipe n’a encaissé moins de 20 points face à l’ogre Denver : la « meilleur défense » a été San Diego durant la saison régulière, lors de la week 15 et la victoire 27-20. Vous doutez encore de leur efficacité ? Sur les 16 matchs de saison régulière, 13 se sont terminés avec plus de 30 points au compteur. What else ? Ok, je continue : 27 first downs de moyenne (en comparaison, les Chiefs sont à 20 de moyenne….) et 4.75 TD par match, c’est plutôt performant. En défense, les Broncos ne sont pas à plaindre, loin de là ! Très efficace face à la course, un peu moins face à la passe, les défenseurs de Denver savent être efficaces. Une moyenne de 2.5 sacks par match, dont 10 sur la saison pour DE Shaun Phillips, mais également un impressionnant total de 129 plaquages pour OLD Danny Trevathan, suffisent généralement (13 fois sur 16 cette saison) à l’attaque pour marquer plus de points que les adversaires. Bien qu’orphelins de LB Von Miller (blessure au genou, indisponible 6 mois minimum), les coéquipiers de l’expérimenté CB Dominique Rodgers-Cromartie n’ont pas grand chose à envier à la défense des Patriots … Dont’a Hightower, Aqab Talib, Jerod...

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NFL – Conference Championships : les 4 (QB) fantastiques
Jan16

NFL – Conference Championships : les 4 (QB) fantastiques

  0 Like(s) La saison NFL touche à sa fin, mais il reste encore 3 matchs : deux finales de Conference, et le Super Bowl. En attendant les deux matchs de dimanche soir, je vous propose un nouvel article portant sur les joueurs les plus mis en lumière, les plus suivis de la NFL : les Quarterback. Véritable pièce maîtresse de l’attaque, et souvent « star » de l’équipe, je vais vous présenter les 4 QB encore en lice pour obtenir une bague de champion cette saison. Ne sachant pas dans quel ordre les traiter, et ne voulant faire aucun classement, j’ai simplement suivi l’ordre alphabétique : Brady, Kaepernick, Manning, Wilson.   Tom Brady :     On ne peut le nier, Tom Brady est un QB d’exception, dans une équipe qui a su parfaitement s’adapter à son système. A 36 ans, le plus célèbre des joueurs NFL n’a plus raté les Playoffs depuis 2002 – seule saison durant laquelle il n’a pas réussi à emmener sa franchise en post-saison. Malgré 3 Super Bowl gagnés à son actif (2002, 2004, 2005) et 9 sélections au Pro Bowl, le QB a encore soif de victoires. Bien que sélectionné en 199ème position à la Draft (Tour 6, Draft 2000), le double MVP du Super Bowl est considéré comme le QB ayant la mécanique la plus proche de la perfection : les statisticiens parlent d’un temps de 33 centièmes entre le moment où le bras commence à monter, et le moment où il lâche la balle. Bien que n’aimant pas porter la balle, Brady a été beaucoup atteint par les défenses adverses. Avec 40 sacks au compteur, et un OL pas toujours fiable, le QB a un taux de completion de 60.5%, son plus bas taux depuis 2002.         Colin Kaepernick :   Après des débuts compliqué en NFL, le QB natif de Milwaukee s’affirme enfin comme véritable franchise QB. Après une première saison où il avait lancé 35 yards (en 3 apparitions), Kaepernick a pris les reines des 49ers l’année dernière, après la blessure d’Alex Smith (actuellement chez les Chiefs), pour les emmener au Super Bowl. Très bon passeur, le jeune QB a également cette capacité à sortir de sa poche pour aller chercher des yards au sol, et représente ainsi une menace supplémentaire. Cependant, ce profil a souvent fait craindre les franchises NFL, qui ont tardé à le sélectionner à la Draft (36ème choix, 2ème tour, 6ème QB). Bien que très jeune, Kaepernick a déjà accumulé énormément d’expérience : remplaçant puis titulaire en université, il a su imposer sa façon de jouer à San Francisco pour devenir inconditionnel, et le Super Bowl perdu de 3 points seulement lui sera forcément bénéfique....

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Chroniques du Blitz – Divisional Playoff Games
Jan15

Chroniques du Blitz – Divisional Playoff Games

  0 Like(s) Chic, c’est mercredi. Jour de blitz. Voici le top 5 des faits marquants d’un weekend qui ne nous a pas offert la même qualité de matches que lors des Wild Card Rounds la semaine dernière. Il faut dire que la barre était fichtrement haute. #5 Jim Harbaugh, Coach San Francisco 49ers, a gagné le droit d’être exubérant En fin de première mi-temps contre les Carolina Panthers, Jim Harbaugh a été pénalisé pour être entré sur le terrain au milieu d’une action. Plus tard, il a également été pénalisé pour avoir critiqué avec véhémence le choix d’un arbitre. Oui, Jim Harbaugh est exubérant et grande gueule. Le fait est qu’il peut se le permettre. À son arrivée en tant qu’entraîneur des 49ers en 2011, San Francisco sortait d’une saison à 6 victoires et 10 défaites, avec un jeu stéréotypé et sans saveurs. Depuis, Jim Harbaugh a gagné un total de 41 matches dont 5 en playoffs en bâtissant une défense imperméable et une attaque imprévisible, sous la houlette de Colin Kaepernick, à qui il permet de franchir tous les paliers pour atteindre le statut de superstar. Une fois de plus ce week-end, Jim Harbaugh a prouvé qu’il était fin stratège en plus d’être une grande gueule. Les deux rencontres des 49ers en playoffs étaient des remakes de deux matches perdus en saison régulière : contre les Packers et Panthers. Harbaugh a parfaitement étudié les cassettes, ce qui lui a permis de bâtir un plan de jeu à même de neutraliser Cam Newton et Aaron Rodgers. C’était pourtant pas gagné, surtout à l’extérieur. Dimanche prochain, un dernier remake l’attend chez les Seattle Seahawks, où San Francisco avait perdu 29 à 3 en saison régulière. Mais qu’importe si Jim Harbaugh trouve, une fois de plus, la solution. Sa saison sera quoi qu’il arrive, une réussite. Ce qu’il a réalisé en trois ans est exceptionnel et a gagné le respect de tous ses pairs. Il a gagné le droit d’être excentrique sans qu’on lui en tienne rigueur. Et les fans adorent ça. Bravo. #4 Un tremblement de terre à Seattle Les sismologues de la côte ouest sont en permanence sur le qui-vive, guettant chaque jour les effets annonciateurs d’un tremblement de terre provoqué par la fameuse faille de San-Andreas: the big one. Pour les équipes adverses, jouer à Seattle n’est jamais chose aisée tant les fans sont bruyants. Pour preuve le week-end dernier contre les Saints, des sismologues ont détecté un mini-tremblement de terre d’une magnitude de 2 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre n’était autre que le stade de football américain. T’imagines ou quoi là ? Ça en jette non ?! Le...

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NFL – Divisional Playoffs : matchs du dimanche
Jan13

NFL – Divisional Playoffs : matchs du dimanche

  0 Like(s) Après deux beaux matchs ce samedi, et un dimanche de repos bien mérité, nous voilà reparti pour les deux dernières rencontre de ce Divisional Playoffs. Au programme, encore un match NFC et un AFC : les 49ers affrontent les Panthers pour savoir qui retrouvera les Seahawks en finale NFC, et les Chargers se déplacent pour affronter les Broncos, et ainsi savoir qui sera opposé aux Patriots.   San Francisco 49ers vs. Carolina Panthers : Lors de la saison régulière, ces deux équipes ne s’étaient départagées que d’un point, et bien qu’une nouvelle fois à l’extérieur, les 49ers ont une réelle envie de revanche ! En attaque, les hommes de coach Harbaugh déroulent leur début de match, en alternant parfaitement courses et passes, et permettent à Dawson d’inscrire les 6 premiers points du matchs, sur 2 FG. En défense, la tâche n’est pas aisée : QB Newton est une menace constante, aussi bien au sol qu’à la passe, et les Panthers possèdent un corps de RB impressionnant. Cependant, l’intenable trio de linebackers a encore « fait le job » : 2.5 sacks pour Brooks, 1 sack pour Bowman et 1 interception pour Wilis. What else ? Ajoutez 1 interception à SS Whitner, une aide de DE Jerod-Eddie sur l’un des sacks de Brooks, et un sack solo de LB Skuta. La liste des big plays défensifs est tout de même longue, non ? Malgré cela, QB Newton cumule tout de même 267yards à la passe, et un magnifique TD de 31 yards pour S. Smith, qui permet à Carolina de rester dans le match. Au sol, la performance des Panthers est en demie-teinte : 54 yards tout de même pour Newton, mais seulement 20 pour Tolbert, 13 pour Williams et 6 pour LaFell. La défense des 49ers prouve qu’elle peut s’adapter à un QB mobile, Wilson (Seahawks) est prévenu. En attaque, l’homme des 49ers est le WR Anquan Boldin qui a cumulé 8 réceptions pour 136 yards. Ajoutez à cela un magnifique catch dans le coin de la end zone de TE Davis pour TD (sa seule réception du match), mais également 84 yards au sol de Gore, 27 de Hunter et 15 de Kaepernick. En stoppant deux fois les Panthers sur leurs propres 1 yards, les Niners ont encore prouvé leur capacité à défendre très sereinement. Les Panthers ont donc du se contenter de 10 points, tous inscrits lors du QT2, et n’ont rien su faire face à l’attaque très organisée de Kaepernick. San Francisco se déplacera la semaine prochain au Century Link Field de Seattle dans le but de retourner au Super Bowl une seconde année de suite. Wilson, Lynch, Sherman et cie sont prévenus, les 49ers sont en forme !   San Diego Chargers vs. Denver Broncos : Tout le monde avaient une question en tête : les Chargers étaient-ils capables de réitérer leur exploit de saison régulière ? Et comme un symbole, une réponse à toutes ces interrogations, Peyton Manning et son attaque ont mis la machine en route. Un premier TD...

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NFL – Divisional Playoffs : matchs du samedi
Jan12

NFL – Divisional Playoffs : matchs du samedi

  0 Like(s) Comme vous l’avez lu lors du preview, deux matchs de Playoffs avaient lieu ce samedi. Un en NFC et l’autre en AFC. Pour le premier, les Saints de New Orleans se déplaçaient dans l’antre des Seahawks, le Century Link Stadium de Seattle. Pour le second, les Patriots de New England accueillaient les Colts d’Indianapolis. Voici les analyses dès deux matchs sans plus tarder :   New Orleans Saints @Seattle Seahawks : Lors de la saison régulière, j’ai souvent parlé de « seed » et donc de réception des matchs de playoffs. Jouer à domicile est un avantage certain, surtout dans de pareilles conditions. Imaginez QB Brees et l’attaque des Saints, habituées à jouer au chaud sous leur dome, se retrouvant en plein vent à Seattle, sous la pluie, et confronté au plus bruyant des publics NFL. Coach Payton avait pensé à faire peindre les logos des Seahaws sur les terrains d’entrainement, mais il n’avait pas pensé à tout le reste. Dans cet univers hostile, on ne peut pas dire que les Saints débutent de la meilleure des façons ce match. QB Brees réalise sa pire première mi temps depuis 2006, et cumule seulement 34 yards. Ajouté à cela des RBs littéralement sous pression, cela ne fait pas avancer beaucoup. Même K Graham ne passe pas son premier FG, et K Hauschka en profite pour donner l’avantage à Seattle. Les Seahawks justement, parlons-en. L’une des forces de QB Wilson, est de ne jamais (ou presque) forcer son jeu de passe. En première mi-temps, le jeune mais expérimenté QB fera le strict nécessaire pour faire avancer l’attaque, sans risquer de turnover. A la suite d’une balle récupérée sur un fumble d’Ingram, c’est l’inévitable RB Marshawn Lynch qui ira au TD sur une course de 15y. Vous l’aurez compris, la première mi-temps est un enfer pour les Saints. Notons également le retour « éphémère » de WR Percy Harvin, qui n’avait plus joué depuis la week 11 : le WR subit un gros hit de FS Bush dès le premier drive, puis se cogne la tête au sol sur une réception, ce qui le contraint de quitter ses partenaires à cause d’une commotion. Au retour des vestiaires, pas de révolution, mais du changement. Cette saison, les Seahaws n’ont jamais encaissé de TD lors du QT3, ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer. Cependant, QB Wilson ne complète pas de passe non plus durant ce QT. Et même si New Orleans a du mal à revenir dans le match, un joueur se fait remarquer par sa bonne lecture du jeu et ses pressions constantes sur les attaquants de Seattle : DE Cameron Jordan. En deuxième mi-temps donc, les rôles s’inversent quelque peu. QB Brees trouve enfin ses différentes cibles : Colston, Sproles, Hill, Moore, Meachem, Graham … ah non! Pas Graham ! Le célèbre TE des Saints est surveillé de...

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NFL Playoffs : Divisional Round Preview
Jan09

NFL Playoffs : Divisional Round Preview

  0 Like(s) Après un week-end de Wild Card très agité, et de bien beaux matchs, revoici la NFL ce week end avec 4 matchs encore une fois. L’entrée en lice des seed #1 et #2 va-t-elle écraser la concurrence ? Ou alors ce sont les équipes fraîchement qualifiées qui vont continuer sur leur lancée. En attendant samedi puis dimanche soir, je vous propose un preview de nos 4 rencontres du week end.   New Orleans Saints @Seattle Seahawks (samedi 22h35 heure française) : Le hasard des seed leur a fait éviter leurs rivaux de division (Panthers), mais les Saints se retrouvent face à l’équipe à craindre de cette saison en NFC : les Seahawks de Seattle. Emmenés par QB Wilson aussi précieux à la passe qu’à la course, le jeune QB (2ème saison) fait trembler toutes les défenses. Si on le compare à Drew Brees (Saints), il est certain qu’il ne fait pas le poids à la passe (3357y et 26TD contre 5162y et 39TD). Cependant, au sol, le jeu des Seahawks est autrement plus efficace. Bien sûr Wilson réalise sa part de travail, en ayant couru 539y cette saison (seulement 10 de moins que Thomas, meilleur coureur des Saints…) mais il est devancé par le RB titulaire, Marshawn Lynch ! Lynch et les Saints, quelle histoire d’amour … Souvenez-vous de ce fameux match de Wild Card d’il y a deux ans : 2nd & 10 sur les 33 des Seahawks, balle pour Lynch, 8 plaquages cassés, TD de 67 yards : Beast Mode et tremblement de terre ressenti par les sismologues de Seattle tellement les fans ont sauté dans le stade ! Bref, les Saints sont prévenus. Côté Saints justement, malgré une belle victoire la semaine dernière (26-24 vs. Eagles), ce n’est pas la grande joie. Comme annoncé précédemment, Drew Brees est toujours au top, ou presque, et son corps de WR est des plus impressionnants : Graham, Colston, Stills, Sproles … Le gros soucis de la franchise de New Orleans est au sol : avec Thomas encore incertain, c’est surement Ingram qui prendra la majorité des snaps (18 courses pour 97y la semaine dernière), mais derrière lui, c’est le vide. Brees n’a pas l’âme d’un coureur comme Wilson et Sproles a du mal à revenir à un niveau convenable. La grosse satisfaction de la semaine dernière, est d’avoir su tenir LeSean McCoy sous les 100y (77). ILB Hawthorne et les NTs Bunkley et Jenkins auront encore une fois un rôle plus qu’important dans la gestion du jeu de courses adverse. On sait également que coach Payton est un fin tacticien, et qu’il ne reste rien au hasard : il a fait effacer les logo des Saints sur les terrains d’entrainement pour y faire peindre ceux des … Seahawks ! Et oui, New Orleans joue à l’extérieur, et il faut que les joueurs s’habituent à ce nouvel environnement ! Bref, encore un gros match qui s’annonce ! Indianapolis...

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Chroniques du Blitz : Wild Card Round
Jan08

Chroniques du Blitz : Wild Card Round

  0 Like(s) Comme vous avez pu en prendre l’habitude, le mercredi, c’est jour de blitz. Alors, sans plus attendre, voici le top 5 des faits marquants d’un week-end qui donna le coup d’envoi aux playoffs. #5 Recevoir n’est plus si… déterminant? Jouer un match de playoffs à domicile est sensé offrir un avantage considérable. Le fameux « x-factor ». C’est pour jouer ces matches chez soi que les joueurs se défoncent les 17 semaines de la saison régulière. Lors de ce « wild card round », Kansas City Chiefs est la seule équipe visiteuse qui a perdu alors qu’elle menait de 28 points jusqu’au début du Q3 (on y reviendra). Il s’est donc fallu d’un cheveu pour que les 4 équipes jouant hors de leurs bases se retrouvent en « divisional series ». New-Orleans a gagné à Philadephie. San Diego a gagné contre une équipe de Cincinnati pourtant invaincue cette année dans son stade . San Francisco est revenu dans la douceur californienne avec une victoire acquise dans l’antre glacé de Green Bay. Ces résultats ne sont pas anormaux (sauf San Diego) au regard du niveau de jeu des équipes. Une statistique intéressante révèle que 3 des 8 derniers vainqueurs du Super Bowl ont gagné leur premier match des playoffs à l’extérieur… San Diego, San Francisco et New-Orleans peuvent donc croire en leurs chances de remporter ce fameux trophée le mois prochain. #4 Andy Reid, Coach Kansas City Chiefs, est toujours aussi… critiqué Coach des Eagles de Philadelphie entre 1999 et 2012, Andy Reid est un drôle d’oiseau. Tactiquement génial, il emmena les Eagles jusqu’au « NFC Championship game » 5 fois pour un superbowl perdu contre les Patriots en 2004. Pourtant, son manque de trophées lui attire de nombreuses critiques tant par les médias que les fans. Il est notamment moqué pour ses problèmes de gestion du chrono. Engagé cette année pour entraîner une équipe des Chiefs qui sortait d’une saison à 14 défaites, Coach Andy a réalisé l’incroyable exploit de la hisser jusqu’en playoffs avec 11 victoires. Menant son match contre les Colts par 28 points, tout le monde criait : « au génie ». Mais chassez le naturel, il revient au galop! Deux nouveaux éléments prouvent encore la difficulté de Reid à gérer un match dans la longueur: – Menant de 28 points, la logique voudrait que l’équipe joue au sol pour faire tourner le chrono. Hors, Andy Reid a choisi de privilégier le jeu aérien en tentant 23 passes pour seulement 11 courses. En ce faisant, Indianapolis a hérité d’avantage de temps de jeu pour rattraper son retard, puis gagner. – Dans le dernier QT et mené de deux points, les Chiefs avait possession de...

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