Ligue 1-28e journée: le grand match: l’OL passe au vert
Mar18

Ligue 1-28e journée: le grand match: l’OL passe au vert

  0 Like(s) Affiche incontestée de cette 28e journée, ce 107e derby de l’histoire entre Saint Etienne et Lyon était pour beaucoup avant le match un symbole de la passation de pouvoir entre un Lyon décevant et en pleine mue, et un Saint Etienne explosif cette saison. Avec en arrière plan la lutte pour la 3e place. Drôle mais habituelle manière de commencer un derby, le plus chaud de France, entre le bourgeois lyonnais et le prolétaire forézien. A leur arrivée au stade Geoffroy Guichard, les lyonnais ont vu leur but secoué et caillassé par un groupe de « supporters » des verts. Pas la manière la plus intelligente de mettre la pression sur les visiteurs, mais un chose est sûre, c’est que le président Aulas, à l’intérieur du dit bus, ne laissera pas passer un tel laissé aller pour une rencontre placée à haut risque par les autorités (un hélicoptère au dessus du stade, mais aucune sécurité autour du bus lyonnais, allez comprendre…). Les locaux avaient des certitudes avant ce match: Christophe Galtier vient de perdre Fabien Lemoine victime d’une grosse entorse à Valenciennes (Sanchez a pris 9 matchs de suspension, ce qui parait énorme et aberrant), mais son équipe joue plutôt bien et s’en sort (comme à Valenciennes) de manière quelque peu chanceuse. Mignot également absent en défense centrale, Galtier choisit de titulariser Zouma et Marchal, avec Ebondo et Ghoulam sur les côtés, et surtout une paire de milieu défensifs Clément-Guilavoqui pour contenir les montées de Gonalons et surtout du jeune Clément Grenier (voir plus loin le détail de la composition de l’OL).L’entraineur stéphanois a ensuite mis un dispositif à 4 joueurs offensifs en losange, avec Battles au centre en catalyseur lorsque Lyon attaque et en électron libre lorsque les verts ont le ballon. Sur les ailes on pouvait être surpris de la titularisation de Gradel, moins de celle de Sako. Enfin la tête de proue de cette équipe est encore et toujours l’inusable gabonnais Aubameyang pour peser sur une défense centrale lyonnaise fébrile ces temps-ci Des certitudes, côté lyonnais, on en a de moins en moins. Alors quand Lyon joue enfin un match plein la semaine dernière face à Lille, Rémi Garde décide de s’y raccrocher. Du coup la même composition d’équipe que face aux lillois, mis à part Lovren suspendu à cause de son rouge, remplacé par Koné visiblement remis de son match catastrophe à Nicosie. Du coup Gomis et Briand doivent de nouveau se cantonner au banc. Le match commence assez bien, beaucoup d’intensité et peu de temps morts, qui se traduira surtout par 4 cartons jaunes dans la première demi-heure (2 pour les stéphanois et...

Lire la suite
Ligue 1-27e journée: Paris et Montpellier sans rivaux
Mar12

Ligue 1-27e journée: Paris et Montpellier sans rivaux

  0 Like(s) Le printemps arrive et le feuilleton de la Ligue 1 continue. Au programme de cette 27e journée, Saint Etienne qui s’en sort tout juste, Toulouse qui se fait surprendre chez lui par Lorient, Marseille qui sombre à nouveau en corse et des lionceaux sochaliens qui remordent. Décryptage de ce nouveau week end du championnat de France.   Vendredi: l’OM dans la crise A la base, le déplacement des marseillais devait leur permettre de préparer au mieux le retour de ligue des champions face à l’Inter Milan, mardi soir. L’occasion pour les coéquipiers de Steeve Mandanda de se rassurer après 3 défaites en championnat face à un promu qui vient de prendre 4-1 chez le rival parisien. Pourtant 90 minutes plus tard, les marseillais quittent le stade François Coty la tête basse et surtout des doutes plein celle-ci. Pourtant Rémy et Valbuena, bien que sur le banc, sont de retour. Eux qui avaient tant manqué à l’attaque phocéenne muette depuis sa victoire face aux milanais. Après un début de match sérieux, les marseillais se sont vite rendormis et Ajaccio a pu montrer les belles choses accumulées depuis la remontée d’un club qu’on disait perdu en début de saison. La rentrée de Rémy à la place d’Amalfitano dès la mi-temps et celle de Valbuena à la place de Cheyrou à l’heure de jeu n’y changeront (presque) rien. L’OM n’est pas percutant et l’ACA domine. Jusqu’à ce but inespéré du local Benjamin André. Les corses remportent ce match de gala et grimpent encore au classement. L’OM a très certainement dit adieu à la C1, si ce n’est à l’Europe tout court.   Samedi: Sainté chanceux, Toulouse suffisant, et Sochaux revigorant ! On pouvait surveiller 2 matchs en parallèle samedi soir, tant par les équipes concernées que par l’enjeu. Saint Etienne effectuait un déplacement sans piège apparent à Valenciennes, et Toulouse recevait Lorient, qui reste sur une spirale négative de 4 défaites. Tout commence parfaitement bien pour des verts, avec l’expulsion logique de Sanchez pour un tacle assassin sur Lemoine (grosse entorse) dès le début du match.Pourtant Saint Etienne n’évoluera en avantage numérique à peine 30 minutes, le temps pour Mignot de rejoindre Sanchez aux vestiaires pour une faute en position de dernier défenseur. A partir le là le match démarre réellement: 5 minutes plus tard Danic est accroché par Guilavogui et tombe. Pénalty évident non sifflé. Saint Etienne joue avec le feu et finira par se brûler les doigts: Valenciennes ouvrira logiquement le score par Aboubakar à 20 minutes de la fin. Mais les foréziens ne sont pas à cette place par hasard, et égalise puis repasse devant en...

Lire la suite
L’affiche de la 27e journée: Lyon-Lille, déjà décisif
Mar11

L’affiche de la 27e journée: Lyon-Lille, déjà décisif

  0 Like(s) Petite entorse aux habitudes sur Vive le sport, car cette semaine nous n’allons pas suivre le choix de Canal+ en vous proposant un résumé et une analyse détaillée du match de dimanche soir (Montpellier-Caen) mais plutôt choisir l’affiche qui selon nous a le plus d’intérêt et qui constitue à nos yeux le véritable « choc » de la journée. C’est pourquoi notre choix s’est logiquement porté sur cet OL-LOSC décisif à tous les niveaux. L’OL n’a plus le choix Lyon est à un tournant décisif de sa saison. Après l’élimination calamiteuse face à l’APOEL Nicosie en Ligue des champions, les lyonnais restaient avant le match sur une série non moins mauvaise de 5 matchs sans victoire en championnat (dernière victoire face à Dijon lors de la 21e journée). Rémi Garde enregistrait le retour de Lovren, pas totalement rétabli mais quand on n’a pas le choix… Quelques modifications dans la composition mais surtout dans la tactique de départ des gones. Exit le 4-3-3 habituel et bonjour un 4-4-2 plus académique. Lloris toujours là pour garder les cages, Dabo pour remplacer Cissokho, indisponible. Lovren fait son grand retour et pousse Koné, trop fébrile à Nicosie, sur le banc. Cris et Reveillère complétant la ligne défensive. Grand changements au milieu donc, puisque Grenier et Gonalons jouent au centre, Kallstrom est décalé sur le côté gauche et Bastos change d’aile en allant jouer à droite. Enfin Lisandro et Lacazette sont titulaires en attaque. Lille doit reprendre confiance Chez les lillois tout n’est pas rose non plus. Encore fautifs lors du match nul face à Auxerre, les dogues se devaient de rapporter au moins 1 point de Gerland sous peine de voir les poursuivants multiples (Toulouse, Saint Etienne, Rennes et l’adversaire du soir, Lyon) revenir très près de cette troisième place synonyme de C1, et d’un avenir financier plus serein. Rudi Garcia ne fait pas de grands changements dans sa composition. Landreau, d’abord incertain tient finalement sa place. Cetto, suspendu, contraint l’entraineur lillois de titulariser Béria aux côté de Chedjou au centre, laissant le côté gauche au très prometteur Lucas Digne, Debuchy occupant comme d’habitude son couloir droit. Le reste de la composition d’équipe reste dans le classique: le trio Mavuba-Pedretti-Balmont au milieu, Hazard et Cole sur les ailes et Roux en pointe. Sur le banc Tulio De Melo revient petit à petit, Rozenhal paye ses nombreuses bourdes, quant à Payet il n’a toujours pas la confiance du staff nordiste. Un match à l’européenne Le public lyonnais n’est pas trop véhément à l’égard de son équipe concernant la déroute européenne, insistant même avec une banderole en soutient à Rémi Garde: les choses sont...

Lire la suite
Ligue 1- L’affiche de la 26e journée
Mar05

Ligue 1- L’affiche de la 26e journée

  0 Like(s) En guise d’apothéose de cette 26e journée riche en surprises, la ligue nous avait concocté un derby breton alléchant sur le papier, un peu moins lorsqu’on regarde la forme actuelle des lorientais. Rennes quant à lui avait l’occasion de se placer comme un concurrent sérieux à l’Europe. Analyse de la rencontre.   Pour une fois que l’on n’a pas Paris, Marseille ou Lyon un dimanche soir, on ne va pas s’en plaindre ! C’est surtout l’occasion de découvrir de nouvelles équipes pour les téléspectateurs de canal+. A l’affiche donc ce Lorient-Rennes au stade du Moustoir. En l’absence de Nantes depuis quelques années, les derby bretons n’ont guère enthousiasmé l’hexagone, et malgré le jeu alléchant prôné par Christian Gourcuff, ce n’est pas ce Lorient là qui créera la surprise comme l’a fait Montpellier cette année. En chute libre depuis 5 matchs, Lorient déçoit énormément malgré un recrutement jugé de qualité lors du mercato estival (Aliadière, Coutadeur, Sunu, Campbell ou encore Emeghara pour pallier les départ de Gameiro, d’Amalfitano et de Morel) et n’arrive plus à prendre les 3 points depuis 11 matchs en championnat (une seule victoire entre temps face au Mans en coupe de la Ligue) et une dernière victoire le 27 novembre à domicile face à Nice (1-0), qui est loin d’être un cador. Résultat Christian Gourcuff ne plaisante plus et renferme un peu plus ses joueurs dans des entrainements à huis clos la semaine précédent Rennes. Manière ultime pour éviter de s’embourber après 3 défaites consécutives. Pas de surprise dans son 11 de départ: 4-4-2 classique avec Audard indéboulonnable dans les buts, Gassama préféré à Baca en latéral droit, le duo Romao-Mvuemba autrefois impressionnant, aujourd’hui désespérant, et surtout un duo d’attaquants rapides avec Aliadière enfin de retour et Emeghara qui s’éteint peu à peu mais qui garde la confiance de Gourcuff. Campbell est à nouveau sur le banc malgré un nouveau but avec le Costa Rica dans la semaine internationale. Rennes lui se présente en position de force. A part une claque prise à Saint Etienne (0-4), les rennais restent sur 2 victoires en 3 matchs et un nul à domicile face à Lille (1-1).6e et bien placés avant la rencontre, les joueurs de Frédéric Antonetti viennent à Lorient pour s’imposer et se placer dans la course à l’Europe. La surprise côté rennais est la présence de Kembo, surement le meilleur rennais avec Mvila et Féret depuis le début de la saison, sur le banc. La suite c’est un 4-5-1 aux allures de 4-3-3 à la lyonnaise (3 milieux défensifs en losange, 2 ailiers offensifs et 1 attaquant de pointe) avec Hadji préféré à...

Lire la suite
Ligue 1-26e journée: le fond du tableau à l’honneur
Mar04

Ligue 1-26e journée: le fond du tableau à l’honneur

  0 Like(s) Retour de votre rubrique après deux journées d’absence dues à quelques problèmes techniques. Pour cette 26e journée, presque tous les pronostics ont étés déjoués. Les gros jouaient contre les petits, accouchant de nombreuses surprises. A l’image de Montpellier à Dijon, Lyon à Nancy, Lille face à Auxerre ou encore Saint Etienne contre Evian, les mal classés ont aussi leur mot à dire dans la bataille pour le titre et les places européennes. Décryptage de cette nouvelle journée de championnat Samedi: Montpellier sur le fil Privé de Giroud et de Belhanda, Montpellier se déplaçait à Dijon avec au moins l’espoir de rapporter le point du nul. Et ce fut bien plus difficile que prévu. Après une première période où les héraultais ont été sérieusement bousculés (frappe de Jovial à côté du but vide 28e). Au retour des vestiaires, le DFCO ne se relâche pas et ouvre logiquement le score par sa recrue phare du mercato hivernal, Gael Kakuta. Montpellier ne réagit pas ou que trop timidement, et Dijon passe à plusieurs reprises à côté du break. Finalement Utaka sonne la révolte en touchant le poteau à un quart d’heure de la fin, mais Dijon court-circuite bien le jeu montpelliérain. Et puis, comme un signe, Montpellier égalise par Tinhan, rentré en cours de jeu à la place d’un Camara très décevant. Montpellier ne mérite peut-être pas le point du nul, mais les hommes de René Girard peuvent voir le PSG les dépasser au classement en cas de victoire contre Ajaccio.   Lille, comme d’habitude… Ca devait être un match facile, face à l’AJ Auxerre au fond du trou et un Laurent Fournier aux valises déjà prêtes avant le match, mais le LOSC a encore tout gaché après une partie pourtant largement maitrisée, puisque même l’expulsion de Cetto avant la pause n’a pas empêchée les lillois de marquer un second but par l’excellent Hazard. Face à des auxerrois regroupés en défense dès le début du match (Kapo en position d’arrière gauche face aux montées de Debuchy, Oliech qui ne dépasse que rarement le rond central…) les nordistes ont dominés la rencontre de bout en bout, à 10 minutes prêts. Hazard débloque la situation part un coup franc qui traverse la défense ajaiste, puis marquera un second but sur pénalty, malgré le fait que les dogues soient à 10 contre 11 depuis la fin de la première période. Comme un signe Le Tallec se fait même expulser à peine 10 minutes après son entrée en jeu pour une semelle sur Pedretti. Mais comme d’habitude, le LOSC s’écroule en fin de match, encaissant 2 buts largement évitables en 3 minutes. Sahar...

Lire la suite
Ligue 1, 22e Journée ; Paris en chasse neige, Montpellier ne se refroidi pas
Fév06

Ligue 1, 22e Journée ; Paris en chasse neige, Montpellier ne se refroidi pas

  0 Like(s) Avec le froid polaire qui s’abat sur l’ensemble de l’hexagone, on pouvait s’attendre à voir cette 22e journée fortement perturbée, voir tout simplement annulée. Finalement la neige fut clémente, pas le froid. 3 Matchs reportés et plusieurs autres qui ont pu compter sur une température très basse qui a joué un rôle plus ou moins important selon les matchs. Paris continue sur sa lancée, Montpellier reste solide, alors que Lille ne joue pas et Rennes bute à Nancy. Décryptage de cette 22e journée placée sous le signe du froid.   Un PSG diesel Contrairement à beaucoup d’autres pelouses, celle du Parc des Princes était en parfait état ce samedi soir pour recevoir Evian TG, le surprenant promu qui ne devait pas faire le poids face à ce PSG galactique. Pourtant comme à son habitude depuis le début de saison, Evian a joué les troubles fait pendant toute la première période, le temps pour Cédric Cambon d’ouvrir le score juste avant la pause sur un corner. Paris domine le match de manière stérile avant d’égaliser sur un festival de son meilleur joueur : Nêne. Paris tremblera jusqu’au bout, et le pénalty transformé par Nêne à 10 minutes du terme. Gameiro clôturera la marque sur un but brouillon à une minute du terme. Paris s’impose mais n’est toujours pas transcendants comme on serait en devoir de l’attendre. Pour l’ instant les hommes d’Ancelotti gagnent sans réellement bien jouer, pas sûr que cela dure longtemps.   Brest impuissant face à Montpellier   Après avoir reçu Paris, Brest se déplaçait samedi soir à Montpellier. Deux chocs pour les bretons, et deux défaites par le plus petit des écarts. On pourrait alors au vu des résultats prôner la déception pour les brestois, mais en réalité rien de tout cela, les bretons ont été nettement dominés dans l’hérault comme une semaine auparavant à domicile face au PSG. Montpellier aura tiré 24 fois au but contre seulement 7 fois pour les bretons. Heureusement pour les joueurs de René Girard, ils ont trouvé l’ouverture par Dernis juste avant la pause sur un tir dévié. Brest a montré une petite réaction en seconde période mais pas de quoi faire trembler Montpellier. S’ils continuent à jouer de la sorte, Montpellier pourrait bien accrocher pourquoi pas la Ligue des Champions.   Toulouse encore en deçà En guise de fin de soirée, les spectateurs d’Orange sport ont pu assister à un derby de la Garonne fort intéressant, mais dénué de tout suspense. Pourquoi ? Tout simplement parce que Jussiê trouva les filets d’Ahamada après tout juste 20 secondes. Ensuite Toulouse va davantage se montrer agressif qu’entreprenant dans le jeu, à...

Lire la suite
Ligue 1-20e journée: l’affiche
Jan30

Ligue 1-20e journée: l’affiche

  0 Like(s) Marseille, en plein renouveau depuis quelques journées, se déplaçait dimanche soir sur le terrain de la Route de Lorient pour y défier l’éternel outsider du championnat: Le Stade Rennais. Les rouges et noirs qui viennent juste d’enregistrer l’arrivée d’Erding, alors que l’OM est obligé de rapatrier ses jeunes en prêt pour constituer une solution de remplacement en cas de blessure d’un titulaire.   Les olympiens se déplaçaient hier en terre bretonne avec de la confiance à revendre. Invaincus depuis le début de l’année et auteurs d’une solide prestation face au LOSC à domicile (victoire 2-0), les marseillais restent cependant handicapés de Diawara et surtout des frères Ayew, toujours à la CAN. Le cas Lucho, en partance pour le FC Porto, laisse également peu de solution à Didier Deschamp au milieu de terrain. Les rennais restent sur 4 matchs sans défaite et sur l’élimination de deux équipes de Ligue 1 en coupe de France (Nancy et Nice). Les joueurs de Fredéric Antonetti sont en confiance avant d’aborder ce match en forme de tournant pour la suite de la saison.   Pas de grosses surprises dans les onzes de départ: A Rennes Diallo suppléait Costil dans les cages. Une défense à 4 classique avec une charnière Apam-Kana Biyik et les indéboulonables Danzé et Théophile Catherine sur les côtés. Un milieu en triangle, avec le capitaine M’Vila et le jeune Doumbia, préféré à Mandjeck ou Tettey. Féret en milieu offensif en soutien d’un seul attaquant en pointe: Montano. A Marseille, rien de bien nouveau non plus, mis à part Lucho aux côtés de Cheyrou au milieu pour certainement son dernier match sous les couleurs blanches et bleues. Le trio offensif composé de Valbuena, Amalfitano et Rémy complète cette composition sans surprise. Dans un stade de la Route de Lorient plutôt bien garni (près de 29 000 spectateurs, ils sont en moyenne 10 000 de moins lors des autres matchs) et Mr Castro peut siffler le coup d’envoi. Les rennais dominent des marseillais peu enclin pour l’instant a développer du jeu dans la moitié de terrain adverse, et cela va vite leur coûter cher. Doumbia marque un superbe but dès la fin du premier quart d’heure. Malgré les consignes de Deschamp les marseillais ont du mal à inquiéter véritablement de bons rennais et Mandanda doit encore montrer l’étendue de son talent devant Kembo (29e) et Brahimi (39e). Et puis vient ce que l’on sentait, presque une habitude depuis quelques temps. Marseille est dominé, ne joue pas très bien, mais parvient tout de même à se maintenir à flot. Un centre anodin de Rémy termine sur la tête imrpécise de Apam...

Lire la suite
Ligue 1, 21e Journée: Paris et Montpellier ne lâchent rien.
Jan30

Ligue 1, 21e Journée: Paris et Montpellier ne lâchent rien.

  0 Like(s) Comme à chaque journée de championnat nous nous retrouvons sur Vive Le Sport! pour décrypter et analyser la dernière étape de cette Ligue 1 passionnante. Paris et Montpellier ne lâchent aucun points dans la course au titre, derrière Lille et Lyon s’accrochent et déploient du beau jeu. Dans le fond de tableau Ajaccio fait une remontée folle et Auxerre s’écroule. Paris gagne encore sans convaincre Le leader se déplaçait en terre brestoise pour un match qui n’était absolument pas gagné d’avance. Face à des bretons invaincus à domicile mais rois du nul, la rencontre avait tout du véritable test pour la formation d’Ancelotti. Pourtant le 11 parisiens a su être solidaire et faire preuve à la fois de rigueur défensive et de créativité. Bisevac débloque rapidement le sort de la rencontre en ouvrant le score d’une tête sur corner. La suite du match sera illuminé par quelques éclairs de génie de Bodmer, positionné en milieu offensif à la place de Pastore, blessé. Elana était à chaque fois sur la trajectoire de Nêne, encore bon, et de Gameiro, qui n’a pas convaincu et risque de perdre des points aux yeux d’Ancelotti, qui lui a pourtant fait confiance samedi soir. Brest a été trop brouillon voir trop timide pour espérer plus de ce match. C’est la première défaite de la saison à domicile pour les hommes d’Alex Dupond.   Merci Giroud Montpellier quant à lui, faisait le court déplacement au stade du Ray pour y affronter des niçois quelques peu requinqués depuis l’arrivée sur le banc de Marsiglia. Montpellier a clairement dominé tout le match, mais à buté sur un Ospina des grands soirs. Le portier colombien sortira plusieurs parades de classe internationale, dont un pénalty de Giroud. Cabella, notre coup de coeur à VLS, a encore sorti un très bon match et a été constamment mobile et dangereux devant la défense azuréenne. Giroud finira par faire plier le portier niçois sur une frappe puissante que le gardien ne peut que claquer dans les propres filets. Montpellier fait chuter une généreuse équipe de Nice, mais un peu trop limitée pour rivaliser contre une équipe de ce calibre.   Lyon et Lille assurent le spectacle Dans la lutte pour le podium rien n’est joué non plus. L’Olympique Lyonnais s’est fait quelques frayeurs face à de coriaces dijonnais, malgré un match dominé dans l’ensemble. On croyait que Briand avait fait le plus dur grâce à sa tête décroisée dès la 6e minute sur un centre millimétré de Bastos, mais Dijon touchera le poteau de Lloris, d’abord sur un pénalty de Jovial puis sur une frappe de Bauthéac. L’égalisation interviendra sur...

Lire la suite
Ligue 1/20e journée : deuxième round : Marseille
Jan16

Ligue 1/20e journée : deuxième round : Marseille

  0 Like(s) La 20e journée de l’édition 2011/2012 du championnat de France de Ligue se concluait dimanche soir avec une affiche très alléchante entre un Olympique de Marseille qui revient en force et un Lille OSC qui restait sur une désillusion en coupe de la Ligue face à Lyon. Décryptage de l’affiche de la 20e journée. Après un début de saison catastrophique sur les bords de la canebière, on ne donnait pas cher de la peau de Didier Deschamps, surtout après le clash avec José Anigo. Qui aurait pu croire alors qu’au mois de janvier les marseillais seraient toujours en course pour, au moins, le podium ? A coup sur peu de monde, y compris des spécialistes. Pourtant avec l’épisode CAN, qui perturbe assez fortement le 11 olympien (les frères Ayew avec le Ghana, Souleymane Diawara avec le Sénégal, et Charles Kaboré qui défend les couleurs du Burkina Faso), on ne sortait pas tout de suite l’OM de la crise. Pourtant les marseillais ont assuré une qualification facile à Caen en quart de finale de coupe de la ligue (3-0) et ont surtout montré pas mal de belles choses en venant à bout du champion de France en titre, Lille. Tout n’allait pas à merveille côté lillois non plus, auteur d’une fin d’année 2012 mitigée (élimination en ligue des champions, match nul 4-4 contre Nice…), les lillois se sont certes qualifiés en coupe de France (6-0 contre la modeste équipe de Chantilly, DH) mais les nordistes ont étés incapables de dominer une équipe de l’Olympique Lyonnais pourtant réduite à 10 pendant 80 minutes ! Du côté des transferts tout ne va pas pour le mieux pour les hommes de Rudy Garcia. Sow est parti à la CAN mais ne serait plus en odeur de sainteté du côté de Luchin (on annonce une offre de Fenerbaçhe refusée, le joueur donnant sa priorité à l’Angleterre), Obraniak, qui restait une solution de remplacement assez intéressante en cas de blessure, est quant à lui aujourd’hui bordelais. A côté, aucune arrivée. Les dogues visaient Ribas, parti en prêt au Sporting, seul le jeune costa ricain Ruiz (18 ans et surement encore un peu trop tendre pour être lancé immédiatement) a atterri en terre de champion. Les lillois se présentaient pourtant hier au vélodrome avec une solide position au classement et la volonté de faire un coup, comme la saison dernière (2-1 avec un but splendide d’Hazard). Didier Deschamps n’a donc pas décidé de trop bouleversé son 11, et doit surement remercier le ciel pour la non qualification du Cameroun à la CAN, sans quoi sa charnière du soir, Nkoulou-Mbia, n’aurait surement pas pu...

Lire la suite
Ligue 1/20e journée : on prend les mêmes…
Jan15

Ligue 1/20e journée : on prend les mêmes…

  0 Like(s) Première journée de Ligue 1 de l’année 2012 après une trêve pauvre en transferts et un tour de coupe de France riche en surprise. Allons-nous voir de grands bouleversements en cette nouvelle année ? A première vue cela semble mal parti, Paris domine logiquement Toulouse, et Montpellier prouve que la trêve lui a fait du bien après une fin d’année 2011 difficile. Décryptage de cette 20e journée. L’effet Ancellotti ? Grande première au parc des princes pour Carlo Ancellotti. On s’attendait à des changements tactiques et à une équipe parisienne plus conquérante, contrairement à ce qu’elle a montré face à Locminé, et on a été servi. Le 4-3-2-1 de l’italien mettait Menez en position d’avant-centre à la place de Gameiro. Nêne et Pastore fournissaient les ailes, tandis que Bodmer, Jallet et Sissoko tenaient la position de milieux centraux. Enfin Maxwell était aligné d’entrée en latéral gauche et Bisevac à droite (surement le choix le plus surprenant de l’ancien coach de Chelsea). Dans le match Toulouse a commencé à bien tenir, mais a cédé face à une équipe de la capitale bien regroupée et surtout très disciplinée tactiquement. Nêne a été très bon, et Pastore, malgré un match très moyen, retrouve le chemin des filets. En face Toulouse s’est montré une fois de plus fébrile hors du Stadium, Bulut a été transparent. Seul leur gardien Ahamada a su entretenir l’espoir. Au final pas de surprise, mais on attend de voir une réelle opposition pour pouvoir juger de l’effet Ancellotti sur le PSG. Le système D(éfense) lyonnais L’autre choc de ce samedi soir opposait à la Mosson Montpellier à Lyon. On avait quitté les héraultais fatigués fin 2011, on les retrouve clairement revigorés en ce début d’année. Après une victoire facile face à Prix les Mezières (DH), les hommes de Louis Nicollin ont remis ça hier face à une équipe lyonnaise bricolée à la dernière minute selon les diverses absences. Rémi Garde alignait une défense assez improbable, avec Gonalons et Umtiti, déjà en manque de sérénité face à la Duchère, Kolodzieczak à gauche et Fofana, qui est un milieu de terrain de formation, en latéral droit. Gourcuff, même pas sur la feuille de match, remplacé par Grenier (plutôt bon hier), aurait pu apporter un petit plus à cette équipe lyonnaise qui ne doit pas lâcher le duo PSG-MHSC. Raté. Hier soir Giroud a libéré la Mosson d’une très belle frappe croisée entre les jambes de Lloris. René Girard pouvait afficher la mine des bons jours en conférence de presse, son équipe devrait répondre présent en 2012. Les autres matchs – Caen est au bord de la crise. Selon...

Lire la suite
Ligue 1: l’équipe type de la mi-saison
Déc22

Ligue 1: l’équipe type de la mi-saison

  0 Like(s) Après les 19 premières journées, on est en droit de dresser un premier bilan de notre championnat. Ici, notre site vous propose son équipe type de la Ligue 1 depuis la première journée jusqu’à la 19e qui s’est terminée hier soir. Des confirmations, des retours, des surprises. Découvrez l’équipe type de L1 de la première moitié de saison.   Dans les buts l’inévitable Salvatore Sirigu. Très bon depuis le début de saison, il sauve régulièrement le PSG avec ses arrêts spectaculaires. Sur le côté gauche de la défense, Henri Bédimo. Le montpelliérain tout juste arrivé de Lens s’est parfaitement acclimaté à son nouveau club et fait désormais partie des tous meilleurs latéraux du championnat. A droite, ce n’est plus une surprise, Mathieu Debuchy se dispute le poste de meilleur arrière droit de Ligue 1 avec le lyonnais Reveillère. J’ai choisi le lillois car il apporte plus offensivement que son compatriote lyonnais. Ne pas le retrouver dans la liste des 23 pour l’euro serait à la fois une surprise et une déception. La défense centrale est composée de Nicolas Nkoulou, seul marseillais à tenir la baraque lors du coup de moins bien des marseillais. L’ancien monégasque franchi un cap sous la direction de Didier Deschamps. A ses côtés on note le retour en France de Jonathan Zébina, qu’on avait perdu en Italie ces dernières saisons. L’international apporte toute son expérience à la défense brestoise, la 3e du championnat en grande partie grâce à lui. Au milieu on retrouve Florent Balmont, au four et au moulin qui a pris une dimension importante depuis la saison dernière. A ses côtés celui qu’on n’attendait pas là, Renaud Cohade. Pas utilisé à Bordeaux, le milieu fait les beaux jours de Valenciennes où il est très régulier et apporte sa bonne vision du jeu et son engagement. Malheureusement il s’est blessé dernièrement mais devrait revenir en début d’année prochaine. J’ai placé Benjamin Corgnet sur l’aile droite. Le dijonnais est la véritable révélation du début de saison et s’il continue on ne voit pas qui pourrait lui ravir le trophée UNFP d’espoir de l’année. A gauche Michel Bastos, qui renait depuis l’arrivée de Rémi Garde. Ses qualités de frappe et de centre ont été très précieuses pour l’OL. En attaque, la présence d’Olivier Giroud est une évidence. Avec lui le kenyan Dennis Oliech, qui permet à Auxerre de se maintenir à flot. Il a également pris le relais d’Alain Traoré, l’étoile filante du début de saison.   Alors d’accord ? Pas d’accord ? Venez discuter de cette équipe et donnez votre...

Lire la suite
L’affiche de la 19e journée : ASSE-PSG : Paris champion d’automne mais perd Kambouaré !
Déc22

L’affiche de la 19e journée : ASSE-PSG : Paris champion d’automne mais perd Kambouaré !

  0 Like(s) Après avoir pris connaissance des résultats des matchs précédents, on savait que le titre honorifique de champion d’automne allait revenir soir à Montpellier, soit à Paris, qui n’avait besoin du coup que d’un point pour devancer Montpellier au classement. Quelle plus belle affiche que Saint Etienne-Paris SG pour clôturer l’année 2011 ? Vive Le Sport analyse la rencontre pour vous.   On ne change pas une équipe qui déçoit Sous une pluie battante au Stade Geoffroy Guichard, Antoine Kombouaré décide de faire confiance aux 11 mêmes acteurs que contre Lille, Camara et Bisevac restent en défense centrale, mais surtout Ménez et Pastore, particulièrement mauvais contre Lille, gardent la confiance du kanak, laissant Erding, Armand, Hoareau et Lugano sur le banc (pour les prétendant à une place de titulaire). Sirigu reste logiquement numéro 1 dans les buts après son gros match contre Lille. Coté stéphanois un 4-4-2 classique, mais il manquait du monde à Saint Etienne : Nicolita était suspendu, Paulao, Perrin, Guilavogui et Alonso toujours blessés. Marchal et Mignot forme la charnière défensive, avec Ghoulam à gauche et Ebondo à droite. Jérémy Clément qui prend le poste de milieu défensif à Laurent Battles, au côté de Fabien Lemoine. Gradel et Sako sur les ailes, et devant Sinama Pongolle et l’inévitable Aubameyang, très bon dans la bonne série actuelle des verts.   Sirigu-Ruffier: un match dans le match Le début de match est musclé, et les deux équipes se rendent coup pour coup. Gameiro a une première balle de but (11e) mais Marchal, d’un superbe tacle, éloigne le danger face à Ruffier. Les ailiers stéphanois permutent beaucoup et font souffrir Jallet et Ceara, et il faut un arrêt réflexe sensationnel de Sirigu (qui ne sera pas le dernier) devant Gradel pour éviter l’ouverture du score. Puis presque contre le cours du jeu, Nêne frappe un corner sur la tête de Bodmer qui trouve le poteau. Le rebond surprend Ruffier qui claque involontairement le ballon au fond des filets. Le PSG mène dans le chaudron contre le cours du jeu. Avant la pause seul Jallet d’une belle frappe, vient inquiéter Ruffier obligé de contrer le ballon. Les verts ont du mal à s’en remettre mais Paris n’en profite pas.   La seconde période sera presque la copie de la première, Saint Etienne domine dans le jeu et sollicite Sirigu, et Paris répond par des actions individuelles de classe, notamment grâce à Gameiro (même s’il a beaucoup loupé) ou Ménez. Malgré une dernière frappe de Sako, Paris remporte le match et devient ainsi leader de la Ligue 1 après la défaite de Montpellier à Evian. Paris n’a pas réellement convaincu, mais...

Lire la suite
Ligue 1- 19e journée : Une dernière mitigée
Déc22

Ligue 1- 19e journée : Une dernière mitigée

  0 Like(s) La voilà, la dernière journée de l’année 2011. Riche année qui a vu le LOSC brandir le trophée de champion de France en mai. Pour cette dernière, on attendait du spectacle et des buts, ce que l’on a eu sur quelques terrains, pas sur d’autres. La lutte pour le titre n’en est qu’à ses balbutiements, Lille, Lyon et Montpellier baissent un peu le pied. Au fond du classement, les derniers de la classe sont très proches du milieu de tableau (le 19e n’est qu’à 5 points du 10e). Décryptage de cette ultime journée du cru 2011.   Vendredi : Marseille réaliste Premiers à ouvrir le bal, les marseillais avait un déplacement chez le reléguable Nancy à gérer. Depuis Dortmund, Marseille gagne sans convaincre. Le match en lorraine n’a pas dérogé à la règle. Bien regroupés défensivement et dangereux devant, les nancéiens encaissent pourtant rapidement un but de l’incontournable (pour différentes raisons, voir le précédent carton rouge) Valbuena. Marseille se contente de gérer mais se fait surprendre par Lemaitre, qui marque un but, il est vrai, hors-jeu. On a beau alors pester contre l’arbitrage sur la canebière, celui-ci à malgré tout sauvé l’OM d’une belle déconvenue notamment sur le pénalty grossièrement oublié par Stéphane Lannoy (77e). Entre temps l’OM avait repris l’avantage. Lucho marquera un 3e but pour la confiance, mais Nancy ne méritait pas de perdre de la sorte. Un arbitrage limite et des Marseillais réalistes voir chanceux, Nancy n’a pas démérité et doit retirer des points positifs dans le jeu.   Samedi : La loi des 20/80 On connaissait la loi des 20/80 en économie (20% de la population possède 80% des richesses) mais on ne savait pas que quelque fois celle-ci s’appliquait au football. Deux matchs où les attaques ont pris le pas sur les défenses, où les défenseurs ont déserté et les attaquants se lâchent. Deux matchs :14 buts, soit 7 buts par match. Si tous les matchs d’une journée avait cette moyenne, on tournerait à 70 buts par journée, contre une moyenne actuellement d’environ 20. On commence donc par Annecy (au Parc des Sports, où Evian TG « reçoit ») où le leader Montpelliérain venait pour glaner le titre de champion d’automne tant attendu. Pourtant le promu n’est pas si tendre qu’il n’y parait. Après une première période où les savoyards auraient mérité de mener sans un très bon Jourdren, la seconde partira sur les chapeaux de roue. Les hommes de René Girard se reprennent, ouvrent le score, sont rattrapés puis reprennent l’avantage (le tout en 7 minutes). La suite c’est la descente aux enfers: Evian marque 3 buts en 6 minutes et achève le leader du...

Lire la suite
L’affiche de la 18e journée de L1 : Paris-Lille, le pétard mouillé
Déc19

L’affiche de la 18e journée de L1 : Paris-Lille, le pétard mouillé

  0 Like(s) L’affiche avait tout du grand match, de l’opposition de force tant espérée. Il faut dire qu’on l’a longtemps attendu, ce PSG-LOSC. Déjà l’année passée, l’affiche avait été au cœur du déroulement de la saison qui a vu le Lille OSC monter sur le toit de la Ligue 1. On s’en rappelle, les deux équipes se sont rencontrées 3 fois en 2010-2011 : la première pour un échauffement au mois d’Aout en championnat (un triste 0-0 au stadium Nord). La seconde avait déjà beaucoup plus d’importance : la finale de la coupe de France au stade de France et le fameux but d’Obraniak qui a permis aux nordistes de remporter leur 6e coupe de France (la première depuis 1953). A peine une semaine plus tard, Lille se déplaçait au Parc des Princes pour venir y chercher le point suffisant pour devenir champion de France (2-2 après un superbe match) et fêter leur titre pendant ½ heure devant le parcage lillois criant dans un stade vide. Le Paris SG devait donc montrer qu’il était devenu entre-temps (l’argent qatari aidant) le favori logique du championnat de France. Pas facile quand on sait les difficultés parisiennes et la bonne forme lilloise. Sous un temps froid et pluvieux, les supporters lillois ont au moins répondu au rendez-vous. Près d’un millier de supporters nordistes s’entassent dans le parcage une heure trente avant le début du match. L’ambiance s’annonce déjà chaude. Les entraineurs ne nous auront pas déçus quant à la composition des équipes. A part Matuidi (blessé) côté parisien, tous les meilleurs joueurs de part et d’autre sont présents au coup d’envoi. Kombouaré ne lâche pas son quatuor en or : Pastore, Nêne, Ménez et Gameiro sont de nouveau alignés. Bodmer et Sissoko forment une paire de milieux défensifs plutôt convaincante, et derrière Bisevac pousse de nouveau Lugano sur le banc et Camara fait de même avec Sakho. A Lille, pas de grande surprise. Basa et Chedjou en défense centrale, avec les latéraux habituels (Béria à gauche et Debuchy à droite). Gueye fait peu à peu son trou au milieu à 3 avec Balmont et Mavuba. Du coup Pedretti est sur le banc au coup d’envoi. En attaque, malgré ses prestations très moyennes, Sow reste le choix numéro 1 de Garcia devant Jelen, alors que Hazard et Cole restent indéboulonnables sur les ailes, même si Payet reste un candidat légitime à l’une des deux places. Place au coup d’envoi (donné par le père Noel et deux enfants, c’est de saison), et les lillois entament la rencontre. La première occasion attendra le premier quart d’heure et une frappe de Balmont que Sirigu claque en corner, le...

Lire la suite
Ligue 1-18e Journée : Montpellier ralentit, Lyon accélère
Déc19

Ligue 1-18e Journée : Montpellier ralentit, Lyon accélère

  0 Like(s) Nous sommes déjà fin décembre et les journées de ligue 1 se suivent mais ne se ressemblent pas pour un suspense qui s’annonce prenant jusqu’à la 38e journée. Ça se resserre encore devant où la lutte Paris-Montpellier-Lille-Lyon n’a jamais été aussi serrée. Derrière les 3 relégables ont gagné. Décryptage de l’avant dernière journée de l’année 2011.   Samedi : des nuages sur Montpellier, grand soleil sur Lyon Montpellier se devait de réagir après son faux pas valenciennois de la semaine dernière. Mais avant d’envisager une victoire il fallait passer sur Toulouse, qui reste sur de bons résultats (malgré la défaite lyonnaise). Sissoko semble revenu à son meilleur niveau, Tabanou gagne en expérience de match en match, et surtout Bulut marque enfin ! En première période Toulouse se montre bien plus entreprenant que les joueurs locaux, mais c’est les héraultais qui ouvrent le score par Dernis sur une belle action offensive partie d’Utaka, relayé par Giroud et conclue par l’ancien lillois. On pense alors revoir le Montpellier conquérant. Toulouse déjoue et marque le pas par des errements techniques trop importants, mais Mbengue égalise grâce à une frappe de l’intérieur du pied splendide après avoir éliminé 3 joueurs montpelliérains. Montpellier poussera toute la seconde période, sans résultat. Malgré l’excellent match d’Hilton et de Giroud, Montpellier perd 2 points dans la course en tête, à souligner le match fantomatique de Belhanda, son deuxième en deux journées. Attention, Montpellier est prévenu.   On jouait aussi un match aux senteurs de podium dans le Rhône où l’OL recevait Evian TG pour un match largement à sa portée. Lisandro est préféré à Gomis seul en pointe, et l’OL domine clairement toute la première période. Briand ouvre le score sur une reprise après une frappe sur le poteau de l’excellent Alexandre Lacazette, qui pourrait frapper à la porte de l’équipe de France d’ici peu si son niveau de jeu reste le même. Gerland est toutefois refroidi très vite, 8 minutes après exactement. Sagbo part seul en contre et ajuste une frappe puissante entre les jambes de Lloris, pas exempt de tout reproche sur ce but (on ne lui en tiendra pas rigueur vu le nombre d’arrêts miraculeux de l’ancien niçois depuis le début de saison). Lyon rentre au vestiaires après avoir dominé une rencontre mais encaissé un but malheureux sur un contre, le retour de la pause montrera que cet OL là à du caractère. Les gones dominent outrageusement les voisins savoyards, Garde fait entrer Gomis à la place d’ Ederson à l’heure de jeu pour passer à deux pointe, ce qui amènera le deuxième but lyonnais signé Lisandro sur une tête, et (surtout) sur...

Lire la suite