Chroniques du Blitz Week 3 : Des Packers mal empacketés ?
Sep23

Chroniques du Blitz Week 3 : Des Packers mal empacketés ?

  0 Like(s) Depuis le temps, vous savez que je supporte bon gré mal gré les Chicago Bears et à ce titre, je subis l’hégémonie des Packers, défaits ce weekend à Detroit, depuis toujours. Cette semaine sonne donc comme une (mini) vengeance et comme chacun sait, « la vengeance est un plat qui se mange dans ta gueule ». Alors à tous les non fans des Packers, profitez-en car comme d’habitude : ils termineront champions de la NFC North ; Aaron Rodgers ridiculisera Jay Cutler et je ne doute pas un seul instant que DE Julius Peppers fera le match de sa vie contre les Bears la semaine prochaine… Information utile : voici le compte @packers_fr qui permet de suivre l’actualité de Green Bay dans la langue de Molière. Dans le reste de l’actualité blitzesque, voici les cinq histoires retenues pour vous rendre heureux. #5 L’instant Guinness : H comme Hester ou Histoire   Le départ cet été de WR Devin Hester a été un crève cœur pour tous les fans des Chicago Bears. Le chouchou de Soldier Field s’en est allé à Atlanta pour poursuivre sa carrière et consolider sa légende en tant que plus grand retourneur de l’histoire. Jeudi soir, en match avancé contre des Buccaneers apathiques, feu « notre » Devin a effacé le record détenu par Deion Sanders en marquant son 20ème touchdown en carrière, sur retour de coup de pied. Ça méritait bien une vidéo hommage, vous trouvez pas ? #4 L’instant Retour vers le futur : Du rififi à Miami (ou Miami Vice – titre au choix)   Vous vous souvenez de la victoire inaugurale des Dolphins contre les Patriots ? Celle qui annonçait des lendemains qui chantent ? Celle qui devait ramener Miami sur le devant de la scène en reléguant les Patriots du QB Tom Brady au placard ? Celle qui laissait enfin entrevoir pour les fans, un voyage en playoffs ? Celle qui devait enterrer le douloureux souvenir du scandale Richie Incognito de 2013 ? Oubliez cette victoire et concentrez-vous sur les difficultés à venir, sur le terrain comme dans les vestiaires … One source says Dolphins players are « beyond furious. Irate » at defensive adjustments and game plan. Not good. At all. — Adam Beasley (@AdamHBeasley) 22 Septembre 2014   #3 L’instant Sherlock : L’étrange mystère autour de l’affaire Adrian Peterson   L’un des plus célèbres axiomes de Sherlock Homes est qu’après avoir « éliminé l’impossible, ce qui reste, aussi improbable que cela soit, doit être la vérité. » N’ayant pas un sens de la déduction aussi développé que le célèbre privé londonien, j’ai cherché pendant longtemps, tel le docteur Watson, une raison plausible aux agissements...

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Chroniques du Blitz Week 2 : La NFL creuse un peu plus sa tombe
Sep16

Chroniques du Blitz Week 2 : La NFL creuse un peu plus sa tombe

  0 Like(s) La deuxième semaine est derrière nous. Elle nous laisse le sentiment que Cincinnati impressionne autant que Tampa Bay déçoit ; les Giants sombrent derrière un QB qui plonge alors que les Panthers grimpent avec un QB qui vole ; Peyton Manning est bien tranquille comparé à un Colin Kaepernick qui s’est fait manger par un Culter en mode Dr. Jekyll et Mr. Hyde. Au delà de ces quelques faits, voici les cinq évènements qui m’ont particulièrement marqués lors de ce weekend NFL. Blitzons donc ! #5 Les Bills et Texans en ténors, Oakland dans le décors Et oui, je vous présente deux équipes qui comptent deux victoires en autant de matches : Buffalo et Houston. Qui aurait pu croire cela ? Dimanche, WR Sammy Watkins a crevé l’écran à Buffalo (117 yards, 1 TD) tandis que DE JJ Watt, star incontestée des Texans et de la NFL a inscrit le premier TD de sa carrière, une passe du QB Ryan Fitzpatrick. Il faut dire que le défenseur s’ennuyait tellement contre l’attaque des Raiders qu’il a voulu s’amuser un peu avec leur défense. Pour résumer la prestation d’Oakland, le vétéran CB Charles Woodson a avoué que son équipe était … à chier ! Nul ne le contredira sur ce point et une saison à 16 défaites ne semble plus si irrationnelle au regard du calendrier difficile qui attend la franchise de la baie. Évidemment, nous attendons dorénavant tous l’alléchante affiche de la Week 4, qui opposera les Bills aux Texans dans ce qui s’apparente à un « showdown » de la AFC. Je suppose que tout le monde avait coché cette date dans son agenda avant la saison, je me trompe ? #4 NFL (Naturellement Fragile Ligue) C’est désormais une habitude, QB Robert Griffin III s’est gravement blessé lors du second match de la saison pour les Redskins. Une blessure suffisamment grave pour le tenir éloigné des terrains toute la saison 2014/2015. Le syndrome Derrick Rose a donc traversé la moitié du pays pour frapper la fragile star de Washington. Du coup, on retrouve Kirk Cousins, le backup QB préféré des américains, pour la seconde année consécutive. On espère que ce deuxième acte se passera bien pour Kirk, qui cherchera à confirmer les bonne dispositions affichées ce weekend contre les Jaguars, en permettant à l’attaque des ‘Skins d’inscrire 34 points… Malheureusement, le syndrome Rose ne frappe plus uniquement Washington, il s’est répandu comme une trainée de poudre sur tous les terrains NFL. Voici une petite liste de vos joueurs préférés qui ont déposé les armes ce dimanche pour des blessures plus ou moins graves : Jamaal Charles (Chiefs) Knowshon...

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Chroniques du Blitz Week 1 : Rice plombe l’ambiance…
Sep09

Chroniques du Blitz Week 1 : Rice plombe l’ambiance…

  0 Like(s) La NFL a fait sa rentrée ce weekend – non sans quelques remous. Etienne a également effectué la sienne avec brio et c’est donc à moi de faire la mienne en relançant les Chroniques du Blitz dont je vous répète le principe : Chaque semaine, retrouvez les 5 faits marquants des matches de la ligue. Une section qui met à l’honneur la crême du spectacle proposé par les acteurs du football américain professionnel. Blitzons donc ! Voici le top 5 de semaine concocté pour vous, chers lecteurs adorés… #5 Dallas : nul n’est prophète en son pays … http://instagram.com/p/sqICORMalf Alors que Deadspin nous confirmait l’année dernière, l’hégémonie des Cowboys dans le cœur des fans de football américain, la célèbre franchise texane a été témoin d’une scène assez rare aux états-unis : la désertion de sa « fanbase ». Sans doute démobilisés et consternés par une franchise qui part à vau l’eau, les fans de la franchise argentée ont laissé ceux de San Francisco s’emparer de son antre de 88000 places : le AT&T. Les gradins devenus rouges pour l’occasion, ont rugi de plaisir devant le bottage de fesses des Cowboys par Kaepernick et consorts, 28-17. Un score flatteur au regard de la très nette domination des 49ers ce dimanche soir… Bref, l’ex-prophète Tony Romo va se sentir bien seul cette saison dans les rues de Dallas… #4 Le verbe Cutler fait son entrée dans le dictionnaire   Étions-nous vraiment obligés d’y croire ? Pour je ne sais quelle raison ( peut être son tout nouveau contrat à $126 Millions? ), de nombreux fans (dont moi) et experts prédisaient l’émergence d’un homme nouveau. Un homme lavé de son étiquette de loser chronique. Chacun s’étant alors persuadé que 2014 serait celle de la révélation pour le QB des Bears, après 8 années de frustrations répétées. Finalement, il s’avère que Cutler n’est rien de plus que le gars qu’on connaît déjà : un athlète incroyable, un bras surpuissant et un goût prononcé pour les erreurs aussi coûteuses qu’évitables. Non mais sérieusement, vous avez vu l’action dans le quatrième quart-temps ? A domicile et au moment où le match pouvait basculer dans les deux sens, Jay Cutler fait briller un DL de 300 pounds (i.e. Kyle Williams) qui intercepte l’offrande d’un QB en péril. Sans doute étions-nous idiots ou incroyablement optimistes de croire en la rédemption du vétéran, mais cet incident aura permis la création d’un nouveau verbe dans le dictionnaire urbain du football américain : Sans doute étions-nous idiots ou incroyablement optimistes de croire en la rédemption du vétéran, mais cet incident aura permis la création d’un nouveau verbe dans le dictionnaire urbain du football américain : Cutler...

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2014 Mock Draft 2.0
Mai04

2014 Mock Draft 2.0

  3 Like(s) Aujourd’hui, place à une Mock Draft de la cuvée 2014, réalisée par TheFrenchDirtyBird, également rédacteur sur The Salad Bowl Project. Grâce à Roger Goodell, qui a décidé de reculer la Draft de deux semaines cette année, nous avons davantage de temps pour faire fonctionner nos méninges. Il me semble tout d’abord bon de préciser que cette ultime Mock Draft ne reflète pas mon avis personnel sur les choix des équipes, mais davantage sur ce qu’elles feront le plus probablement. Vous aurez qui plus est droit à une petite description du choix de chaque franchise, en fonction des besoins et des directions dans lesquelles elles semblent se tourner. Profitez, discutez et n’hésitez pas à partager cette Mock Draft 2.0 ! Retrouvez également l’originale sur TheFrenchDirtyBird. 1. Houston Texans – 2-14 (.559) QB Blake Bortles. Et oui, pas de Jadeveon Clowney. La grande majorité des médias pensent que le defensive end sera la premier joueur à être annoncé par Roger Goodell le 8 mai prochain, je ne pense pas que ce sera le cas, personnellement. Les Texans ont cruellement manqué d’un QB en 2013, Matt Schaub ne peut pas surjouer indéfiniment. J’ai l’intime sentiment que le choix de Clowney est une magnifique « smokescreen », destinée à faire monter les enchères pour un « trade back » et récupérer un QB, ainsi que quelques picks supplémentaires. Blake Bortles semblent être la cible de Houston, Teddy Bridgewater ne doit pas être écarté trop rapidement non plus. L’ère Bill O’Brien débute dans le Texas et il a nécessairement besoin d’un QB pour voir le succès en NFL, condition sine qua non. Nombre de head coaches ont vu leur tête coupée pour ne pas avoir trouvé de QB et a fortiori, la victoire. Le #1 pick est la position parfaite. 2. St. Louis Rams (via Washington) – 3-13 (.516) OT Greg Robinson. Choix difficile à prévoir. Avec Jadeveon Clowney encore disponible, les possibilités d’échanges viendront de tous les côtés et St-Louis pourrait continuer de capitaliser sur l’échange organisé avec Washington, afin de récupérer Robert Griffin il y a deux ans. Les Rams sont en difficulté au poste de receveur (ils ne possèdent pas de receveur #1 mais une flopée de slot receivers ou de receveurs de seconde zone) et pourraient alors se diriger vers Sammy Watkins. Un duo Sammy Watkins-Tavon Austin serait ultra dynamique et pourrait causer de nombreux problèmes. L’option d’un tackle semble être davantage probable et Greg Robinson pourrait de ce fait être choisi, afin de devenir le franchise left takcle. Jake Long accumule les blessures et St Louis pourrait s’en séparer sous peu. Le rookie serait d’abord installé à droite ; Roger Saffold serait quant à lui placé au poste de guard. 3. Jacksonville Jaguars – 4-12 (.504) EP Jadeveon Clowney. Le voilà. Mais attention, ce n’est qu’un choix par défaut. Un joueur de ce talent ne...

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NFL Mock Draft 2014 1.0
Avr25

NFL Mock Draft 2014 1.0

  6 Like(s) Arrêtez tout! C’est l’heure du moment le plus jouissif de la off-season NFL. Le moment où tout le monde rêve et suppute. Le moment où on imagine notre équipe préférée gagner le championnat grâce à l’impact d’un rookie récupéré dans la draft. Voici mes pronostics. A vous de me donner les vôtres! 1/ Houston Texans: Jadeveon Clowney, DE, South Carolina Houston a un besoin flagrant au poste de QB. Un poste par ailleurs crucial pour le succès d’une franchise. A ce titre, les Texans pourraient tout aussi bien drafter Blake Bortles avec ce choix. Mais au final, quand on a la chance de bénéficier du 1er choix d’une draft, on se doit de sélectionner le meilleur joueur. Or, le meilleur prospect est bien Jadeveon Clowney. Il vous est présenté ici par The French Dirty Bird. Par ailleurs, je pense qu’il y a de grandes chances que Houston, avec son 33ème choix de la draft, récupère un QB comme Teddy Bridgewater ou Johnny Manziel, dont les côtes de popularité auprès des scouts NFL ont fichtrement diminuées ces dernières semaines. 2/ Saint-Louis Rams: Sammy Watkins, WR, Clemson Les Rams hésiteront longtemps à prendre OLB Khalil Mack avec ce deuxième choix pour former une défense qui rivaliserait avec ses rivaux de division 49ers et Seahawks. Mais, Watkins représente le choix de la raison car QB Sam Bradford a grandement besoin de se trouver un receveur élite pour rebondir de deux saison en demi-teinte. Considéré comme le meilleur espoir à ce poste depuis AJ Green, sa vitesse et son intelligence seront trop tentantes pour que Saint-Louis passe à côté. 3/ Jacksonville Jaguars:Khalil Mack, DE/OLB, Buffalo La stratégie des Jaguars est limpide: construire une défense élite pour espérer participer aux playoffs. Le choix de Mack prend alors tout sons sens. Puissant, intelligent, constant, le meilleur LB de cette promotion saurait parfaitement s’adapter à la philosophie défensive de l’entraîneur en chef Gus Bradley. Bien sur, la perte de son QB préféré et grand sorcier Blaine Gabbert pourrait forcer les Jaguars à choisir un QB à cette position. Mais de nombreux analystes NFL estiment que la franchise n’a pas été convaincue par les QB disponibles. Ils en choisiront sans doute un lors du deuxième tour: Jimmy Garoppolo? 4/ Cleveland Browns: Derek Carr, QB, Fresno State Quoi? Derek Carr? Premier QB drafté? Bah ouais, ils semblerait que les Browns aient été véritablement séduits par ce QB à la science du football infuse. Ils estiment qu’il peut devenir son QB du futur. Celui qui saurait apporter la stabilité nécessaire à son attaque pour devenir « playoff bound ». Moins hype que Manziel, Bortles ou Bridgewater, Derek Carr...

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NFL Draft: Top 5 prospect (4/4)
Mar29

NFL Draft: Top 5 prospect (4/4)

  1 Like(s) Bon, je propose de rentrer directement dans le vif du sujet parce que notre temps est précieux… non?! Voici le dernier article sur les meilleurs prospects de la prochaine draft NFL. Nous parlerons cette fois-ci des linemen offensifs et défensifs… de vrais monstres. Top 5 des Offensive Linemen A moins de jouer à ce poste, il est difficile de développer une passion pour les OL. On sait qu’ils jouent un rôle de premier ordre mais de là à développer une passion pour ses monstres, il y a un monde. Alors, je vais vous raconter une petite anecdote histoire de vous aguicher un peu. Il se trouve que lorsque j’habitais en Iowa, j’ai eu l’occasion de croiser Robert Gallery (le OL sélectionné par les Raiders en seconde position de la draft 2004, qui jouait aux Iowa Hawkeyes). Croyez-moi, je n’ai jamais croisé une telle armoire à glace barbue de ma vie (plus de 2 m et 150 kgs). Je devais avoir 16 ans et je me sentais plus infime qu’un lilliputien… la vache! En plus, j’étais accompagné d’un pote (qui jouait au poste de Tackle dans mon bahut) qui m’a expliqué toute la technicité du poste pour protéger sans être pénalisé etc… J’ai trouvé tout ça fascinant… C’est bête à dire mais depuis, j’ai le plus grand respect pour ces loustics là! Il faut croire que les franchises également car je prend le paris: 2 OL partiront dans le top 10 de la draft… #5 Morgan Moses (Virginia) Morgan doit sa position dans ce classement aux éloges qu’il a reçu après sa prestation dans le Senior Bowl. En effet, Moses n’a pas véritablement impressionné par sa puissance, ni par sa vitesse, lors de la NFL combine… #4 Zach Martin (Notre Dame) On le compare à Justin Pugh des NY Giants… dois-je en dire plus ou pas? Pour info, ce « Fighting Irish » fait 1.95m pour 135 kgs… #3 Taylor Lewan (Michigan) 2m et 140 kgs dont au moins 120 de muscles, je vous présente Taylor Lewan. Physiquement et techniquement irréprochable, il est souvent montré du doigt pour des sautes de concentration et d’humeur. En effet, il est habitué à être pénalisé pour des fautes personnelles (face-masks ou autres actes anti-sportifs). Des erreurs occasionnelles qui pourraient le pénaliser autant que sa future franchise. #2 Jake Matthews (Texas A&M) Puissant et agile pour ses 140 kgs et 1.98m, Jake Matthews a réalisé une sublime campagne 2013 en protégeant parfaitement son QB Johnny Manziel. Cependant, il a montré quelques « insuffisances » dans le jeu au sol ce qui lui vaut d’atterrir à la deuxième place de ce classement derrière… #1 Greg Robinson (Auburn) 1.98m, 150 kg, une vitesse...

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NFL Draft : Top 5 prospect (2/4) –
Mar20

NFL Draft : Top 5 prospect (2/4) –

  1 Like(s) Bonjour à tous. On poursuit notre tour d’horizon des meilleurs talents de la prochaine draft. Aujourd’hui, on s’attardera sur deux positions phares en NFL: les WR et CB. Bonne lecture Top 5 des Wide Receivers Cette position est peut être l’une des plus fournies de la prochaine draft, grâce à des jeunes qui ont le potentiel pour atteindre le rang de star au plus haut niveau. D’ailleurs, les 5 WR de cette liste peuvent légitimement prétendre à partir dès le premier tour… c’est dire! #5 Odell Beckham Jr. (LSU) Beckham peut miser sur sa vitesse pour devenir une menace très crédible aux passes profondes. Capable de déposer n’importe quel CB, il a réussi à cumuler plus de 1150 yards et 8 TD en 2013. Beckham peut, en plus, apporter sur la table sa polyvalence, en postulant à un rôle de KR/PR en NFL. En outre, son patronyme est un atout auprès de la gente féminine… ou pas, j’admet. #4 Kelvin Benjamin (Florida State) Avec 15 TD et un peu plus de 1000 yards réceptionnés, Kelvin aura été un playmaker pour les Seminoles, champions NCAA en 2013. Sa puissance associée à sa taille hors norme, agrémentées d’une vitesse surprenante en font un attaquant très difficile à défendre, notamment à proximité des endzones. Il partira très vite, et même plus vite que prévu, probablement avant la fin du 1er tour… #3 Marqise Lee (USC) Lee est talentueux. Assez pour voir les experts le projeter comme un potentiel receveur n°1. Malheureusement, sa troisième saison universitaire aura été décevante, notamment en raison de ses blessures (genou). Avec seulement 791 yards réceptionnés et 4 TD, les recruteurs questionnent dorénavant son agilité. Heureusement pour Marqise, sa performance lors du Las Vegas Bowl (118 yards et 2 TD) contre Fresno State a rappelé à tout le monde qu’il était un véritable diamant, brut. #2 Mike Evans (Texas A&M) Evans est souvent comparé à Vincent Jackson (y’a pire hein!) pour sa capacité à prendre le dessus sur son défenseur dans le petit périmètre. Pas forcément très rapide, sa taille, puissance et agilité en font une cible idéale pour n’importe quel QB. D’ailleurs, les statistiques de Evans sont impressionnantes en 2013: 69 réceptions, 1400 yards et 12 TD. Brillant une partie de l’année (vous vous souvenez du match contre Alabama? 280 yards réceptionnés contre l’une des grandes défenses de NCAAF), Evans s’est quelque peu effacé en fin de saison… Il lui faudra donc travailler sur sa régularité à l’avenir. Malgré tout, il sera certainement sélectionné dans la première moitié du 1er tour. #1 Sammy Watkins (Clemson) Ce petit Watkins est considéré comme le meilleur espoir...

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NFL Review: NFC Sud (8/8)
Mar05

NFL Review: NFC Sud (8/8)

  0 Like(s) Bonjour. C’est l’heure de faire le plein de soleil avec une récap qui nous vient du sud : la NFC South. Une division qui a réservé quelques surprises cette saison. Pêle-mêle, citons : La non saison des Falcons, un an après une année 2012 dominante. Les Panthers au sommet de la division malgré son faux départ: 3 défaites et 1 victoire. A l’inverse, New-Orleans qui a démarré sa saison par 6 victoires contre 1 défaite, s’est fait rattraper, puis dépasser Et enfin, les Bucs… ah non, aucune surprise de ce côté là. Pardon. Classement de la division Carolina Panthers : 12-4 New-Orleans Saints : 11-5 Atlanta Falcons : 4-12 Tampa Bay Buccaneers : 4-12 Carolina Panthers Note : A- The Good : Je sacke, tu sackes, il sacke, nous sackons… Tout le monde parle de la défense des Seahawks, mais celle des Panthers est du même calibre. Deuxième meilleure défense avec seulement 15 pts encaissés en moyenne par match, Carolina est l’équipe qui a obtenu le plus de sacks (60 contre seulement 44 pour Seattle). L’agressivité de cette défense, voulue par l’entraîneur Ron Rivera, a fait des merveilles. 15 sacks pour Greg Hardy, 11 pour Charles Johnson etc… Cette défense aura été le fer de lance de cette équipe en octroyant sérénité et confort à une attaque des Panthers portée par QB Cam Newton. The Bad : DeAngelo Williams La situation des RB n’est pas des plus sereines chez les Panthers. Il n’est jamais très bon de s’apercevoir que ton meilleur coureur est, sans doute, ton QB titulaire. DeAngelo Williams n’a pu glaner que 843 yards et 3 TD au sol cette saison, très loin de de son record personnel atteint lors de la saison 2008 (18 TD, 1515 yards). Le plus inquiétant provient sans doute des 6 fumbles de Williams, dont 3 perdus. Si ce joueur n’est pas capable de relever la barre, il sera sans doute temps de lui trouver un remplaçant mais les options disponibles ne sont pas très alléchantes : Mike Tolbert ? Jonathan Stewart ? La draft pourrait être une aubaine. A moins que les dirigeants se concentrent vers les receveurs, qui est un autre point faible de l’équipe. Steve Smith vieillissant, Greg Olsen aura été le receveur le plus efficace alors que c’est un TE… Ce n’est jamais un bon signe non plus. The Ugly : Carolina, un édifice fragile Après un début de saison catastrophique, Charlotte était en ébullition. Tout le monde voulait la tête de Ron Rivera. Heureusement pour lui, il a su faire le dos rond et tirer le meilleur de son équipe. Mais l’édifice reste fragile. Les Panthers rêvent de succès et on peut imaginer qu’un nouveau faux départ puisse aisément tout...

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NFL Review: NFC Ouest (6/8)
Fév26

NFL Review: NFC Ouest (6/8)

  0 Like(s) Bonjour. Il est temps de s’attaquer aujourd’hui à la NFC West. Sans doute ce qu’il se fait de mieux en NFL. J’espère que cet article sera aussi plaisant à lire qu’il l’aura été à écrire. Sans plus de transition… Classement de la division Seattle Seahawks 13-3 San Francisco 49ers 12-4 Arizona Cardinals 10-6 Saint-Louis Rams 7-9 Lorsque Pete Carroll a pris les commandes des Seahawks en 2010, il est parvenu à hisser cette franchise en playoffs par un ratio de 7 victoires et 9 défaites. Cette année là, les 4 équipes qui composent cette division avaient totalisé seulement 13 victoires sur les 40 matches joués hors NFC West. Une division incroyablement faible qui faisait l’objet de nombreuses railleries/moqueries. Rira bien qui rira le dernier. Cette année, la NFC West abrite 3 équipes à plus de 10 victoires et les Rams ont gagné le respect de toute la NFL malgré un bilan comptable négatif. Qui rigole maintenant? Seattle Seahawks Note : A+ The Good : Tout (et plus encore) Il me semble que tout a déjà été dit sur les points forts de cette équipe. Meilleure défense de la ligue avec seulement 14.4 points encaissés par match. L’attaque au sol est portée par l’un des meilleurs RB de la ligue en la personne de Marshall Lynch (14 TD au total dont 12 au sol). Ils possèdent par ailleurs des fans capables de faire trembler le sol. La méga classe. Enfin, si QB Russel Wilson impressionne moins pas par ses statistiques, il s’est affirmé comme un stratège et gestionnaire hors pair. Lucide, intelligent et redoutablement efficace, il accélère et ralentit le jeu de son équipe à sa guise, sublimant les tactiques imaginées par un entraîneur heureux : Pete Carroll. The Bad :Rien (et moins encore) Pfouuu, que dire ? On passe à la rubrique suivante ? Non ! Par orgueil, je tiens à souligner un point faible de cette équipe : les receveurs. Si Wilson ne compte pas de statistiques hallucinantes, c’est en partie à cause d’un corps de receveurs plutôt faible, notamment lorsque Percy Harvin se retrouve blessé comme cette année. Résultat des courses, Seattle se positionne à la 26ème place des attaques à la passe. Maintenant que Sydney Rice et son revenu annuel de $8million, est parti, cela pourrait offrir en peu de flexibilité financière pour s’offrir un WR efficace… En attendant, Seattle conservera une attaque redoutable au sol, mais manquant de diversité et parfois, d’imagination. J’ai pas mieux pour cette section. Et vous ? The Ugly : La motivation Titré pour la première fois de son histoire, Seattle a déchaîné les passions. Mis à part les ultras des Broncos, je crois que tout le monde a accueilli cette victoire...

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NFL Review: NFC East (4/8)
Fév19

NFL Review: NFC East (4/8)

  0 Like(s) Bonjour les amis. Nous poursuivons l’analyse de la saison NFL, division pas division. En incluant cet article, nous en sommes déjà à mi-chemin. Que le temps passe vite… Allez, commençons. Classement de la division Philadelphia Eagles : 10-6 Dallas Cowboys : 8-8 New-York Giants : 7-9 Washington Redskins : 3-13 La NFC East est une division qui abrite des franchises légendaires. Tous les amoureux du football américain prédisaient une saison passionnante pour ses 4 pensionnaires. Je crois que personne n’aurait pu prédire un tel burnout… Pour rappel, vous pouvez retrouver ici le mode d’emploi pour comprendre l’attribution des notes. Philadelphia Eagles Note : A The Good : Chip Kelly, entraîneur Cette franchise baignait dans un océan d’incertitudes en début de saison : Quelle transition pour le novice Chip Kelly ? Michael Vick saura-t-il élever son niveau de jeu ? Les « defensive backs » seront-ils à la hauteur? Le départ poussif (2 victoires laborieuses et 3 défaites) a, paradoxalement, fait briller Chip Kelly. En effet, ce dernier a eu le cran de remplacer l’homme qui pesait $10million (Michael Vick) au profit du jeune Nick Foles. Ce dernier n’a pas déçu. Drafté au 3ème tour de la draft 2012, ce QB a battu le record de la franchise pour le plus grand nombre de passes consécutives sans INT (233) et a inscrit 19 TD consécutif sans INT, à une seule longueur du record détenu par Peyton Manning. Bref, le néo pro-bowler a convaincu son monde. Lui et son compère LeSean McCoy ont porté les Eagles au sommet de la division et jusqu’en palyoffs. « Good job » Chip. Je pense qu’on peut affirmer que la transition est réussie. The Bad : Les Defensive Backs L’attaque est en place à Philadelphie. Pas de soucis. Maintenant, il faut régler la défense contre la passe. Avec 290 yards par match, les Eagles ont concédé le plus de « passing yards » en NFL cette saison. Pour expliquer cela, on doit évoquer le cas des CB. Ces derniers ne manquent pas forcément de talent mais paraissent clairement sous-dimensionnés (pas un joueur supérieur à 1,85m) face à des WR tels que Calvin Johnson. Trop petits et pas assez musclés, deux choix s’offrent aux Eagles pour palier à ce problème : a) offrir des échasses et une cure d’épinards pour ses lignes arrières b) trouver un renfort parmi les joueurs libres Quelle option privilégieriez-vous ? « privilégieriez-vous » est-il aussi compliqué à lire qu’à écrire ? The Ugly : Nick Foles, QB Comme j’ai pu le remarquer dans l’une de mes chroniques du blitz, Nick Foles sera au centre de toutes les attentions lors du prochain « training camp ». Emprunté après la défaite en playoffs contre les Saints, comment réagira le jeune QB ? Son talent est dorénavant reconnu de tous. Surtout par ses adversaires, qui auront tout le temps d’étudier...

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NFL Review: NFC Nord (2/8)
Fév12

NFL Review: NFC Nord (2/8)

  0 Like(s) Salut les fidèles et salut aux autres. Je continue la récap de cette saison NFL en compagnie d’Etienne. Aujourd’hui, je vais vous parler de la NFC North. Avant de commencer, voici les trois critères sur lesquels je me suis basé pour attribuer à chaque équipe les notes qui vont suivre: les résultats (quelle surprise!) le contexte dans lequel a évolué l’équipe (blessures? Division relevée? Etc…) la conformité aux attentes du début de saison Classement de la division Gren Bay Packers: 8-7-1 (défait par les 49ers lors des Wild Card Rounds) Chicago Bears: 8-8 Detroit Lions: 7-9 Minnesota Vikins: 5-10-1 La NFC North était, au début de saison, l’une des plus redoutées. Chaque équipe pouvait prétendre aux playoffs et nul ne souhaitait les rencontrer. Pour autant, les blessures et des transitions pas toujours réussies n’ont pas permis de justifier, in fine, les attentes placées en chacune des 4 franchises. Petit tour de table. Green Bay Packers Note: B+ The good: Eddie Lacy, RB Les Packers savent qu’ils ont le meilleur QB de la NFL (ou pas loin): Aaron Rodgers. Malgré une OL très médiocre, la franchise pourra toujours compter sur sa star pour l’amener à lutter chaque année dans la course aux playoffs. Rien de neuf de ce côté là donc. Malheureusement, les Packers ont longtemps pêché à varier leur attaque par un jeu au sol efficace. Depuis 2009 et un certain Ryan Grant, aucun RB de Green Bay n’avait franchis la barre symbolique des 1000 yards parcourus en saison. C’était dans l’espoir de palier à ce manque que Green Bay a drafté au premier tour Eddie Lacy, en 2013. Force est de constater qu’ils ont eu raison. Avec 1178 yards et 11 td au sol, Eddie Lacy était une menace permanente pour l’opposition. Nul doute qu’il jouera un grand rôle la saison prochaine aux côtés de Aaron Rodgers. The bad: Toute la défense (ou presque)! Réfléchissons un peu. Hormis le toujours excellent (mais trop souvent blessé) Clay Mathews, pouvez-vous imaginer un seul défenseur des Packers être titulaire au sein de la défense des 49ers? Des Seahawks? Les plus diplomatiques d’entre vous répondront « difficilement ». Les plus spontanés diront, eux, « jamais de la vie ». Ils n’auraient pas tout à fait tord. Les Packers ne sont jamais parvenus à compenser la perte du vétéran et leader Charles Woodson. Ils ont concédé, en moyenne cette année, près de 372 yards et 27 points par match. A titre de comparaison, les Seahawks concédaient eux, une moyenne de 14 points par match. « L’attaque gagne les matches mais la défense gagne les titres ». Tant que les Packers ne comprendront pas ça, ils ne pourront prétendre à remporter...

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Chroniques du Blitz – Super Bowl
Fév04

Chroniques du Blitz – Super Bowl

  0 Like(s) Ça y est. C’est fait. Terminé. Au revoir NFL… Ou presque. Il vous reste à lire cette ultime chronique du blitz pour clore (en beauté?) cette saison. Vous êtes prêts? Allez, on y va. $5 000 / Permettre à sa mÔman, fan des Seahawks depuis toujours, d’assister au Super Bowl contre les Broncos au Metlife Stadium… Un montant qu inclut le gardiennage du chien pour le weekend. $300 / Montant du billet aller retour, pour parcourir les 3869 kms qui séparent Seattle de New York. Un vol opéré par la compagnie aérienne American Airlines. $1 200 / réservation pour deux nuits au Peninsula Hotel, localisé au cœur de Manhattan $70 (option petit budget) / Réservation pour deux nuits dans un dortoir, au Hostelling International New York. $250 / Anticiper la victoire de son équipe préférée en réalisant ce tatouage… visionnaire $9 000 000 / Faire de Tim Tebow le temps d’une minute, la star du Super Bowl alors qu’il est toujours sans contrat en NFL… Merci T-Mobile. 111,5 million d’américains et moi, étions ravis de découvrir que Tim Tebow possède un réel don pour l’auto-dérision. $15 / Le prix d’un hot dog au Metlife Stadium $3 000 / Le montant des dons en faveur de la fondation Peyton Manning pour les deux audibles « Omaha » utilisés lors du Super Bowl par le célèbre QB $46 000 / Ce que perçoit chaque perdant du Super Bowl $92 000 / Ce que perçoit chaque vainqueur du Super Bowl $750 000 / Le coût de fabrication des 150 bagues de champion, distribuées à toute l’organisation des vainqueurs du Super Bowl $0 / S’allonger au centre de terrain. Dessiner un ange au milieu des confettis. Fermer les yeux. Sourire. Pleurer de joie en sentant l’euphorie gagner tous les fans d’une franchise sevrée de titre depuis sa création en 1976. L’argent peut procurer bien des choses. Pour tout le reste, il y a la magie du sport… C’est tout pour moi. Merci à vous d’avoir lu cet article jusqu’au bout. Vous retrouverez le prochain numéro des chroniques du blitz mercredi prochain. N’hésitez pas à tweeter ici et là vos réactions. Sinon, vous pouvez faire la même chose sur facebook ici et...

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Chronique du Blitz: J-6 avant le Super Bowl
Jan27

Chronique du Blitz: J-6 avant le Super Bowl

  1 Like(s) Le 48ème Super Bowl se tiendra le week-end prochain à New-York. Cette année, nous aurons le droit à une finale glaciale. Peut être même enneigée. Une première puisque la NFL s’est jusqu’à maintenant évertuée à offrir aux joueurs et spectateurs, des conditions de jeu idéales: chaudes et ensoleillées (Miami, Tampa Bay, Los Angeles etc…) ou en intérieur (Détroit, Indianapolis, Nouvelle-Orleans etc…). La météo new-yorkaise, annoncée difficile, pourrait-elle faire le jeu des défenses et donc favoriser les Seahawks? A contrario, les conseils avisés d’Eli Manning (QB des Giants) pour son frère seront-ils suffisants pour offrir l’avantage du terrain aux Broncos? En ce qui vous concerne, je vous invite à vous installer chaudement (bouillotte et café/thé) pour lire ma chronique blitzesque pré-Super Bowl… #4 Qu’importe le vainqueur, l’histoire s’écrira Si vous avez un tant soit peu d’objectivité lors de cette finale (i.e. vous ne supportez ni les Broncos ni les Seahawks), alors vous saurez vous réjouir du résultat. Qu’importe le nom du vainqueur, il marquera l’histoire de la NFL pour au moins deux raisons. Imaginez une victoire de Seattle et réjouissez vous d‘observer… Une franchise mythique, née en 1974, remporter son premier Superbowl. Il ne fait aucun doute que la ville et surtout, ses fans, le méritent. Notamment depuis la défaite de Seattle en finale contre les Pittsburgh Steelers (2005) où le corps arbitral avait livré une prestation (très) très controversée suite à des décisions favorisants systématiquement Pittsburgh. Nul doute qu’une victoire rendrait hommage aux nombreux mythes qui ont porté la tunique des Seahawks : Shaun Alexander (RB), Matt Hasselbeck (QB), Franco Harris (FB), Steve Largent (WR), Carl Eller (DE), Cortez Kennedy (DT)… Pete Carroll devenir le premier entraîneur à réaliser le doublé BCS/Superbowl. Entraîneur des Trojans de USC (University of South California) entre 2000 et 2009, Pete Carroll a gagné 69 des 81 matches disputés par son équipe. Il lui a même offert deux titres de champion universitaire (le fameux BCS). Né à San Francisco (vous apprécierez le clin d’œil), Carroll est embauché en 2010 pour mener les Seahawks au sommet de la hiérarchie. Si c’est le cas, il deviendrait le premier entraîneur à remporter le titre suprême universitaire et professionnel. Imaginez une victoire de Denver et réjouissez vous d‘observer… Le premier titre de Champ Bailey (CB). Il y a des joueurs qui marquent un sport. Bailey peut s’en vanter. Drafté en 1999, d’aucun pourrait argumenter qu’il est le plus grand joueur de l’histoire de la NFL à son poste. Sélectionné à 12 reprises au Pro Bowl (un record), Champ pourrait définitivement asseoir sa légende en remportant enfin, à 35 ans, une bague de champion. Son champs du...

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Chroniques du Blitz – Conference Championship Games
Jan22

Chroniques du Blitz – Conference Championship Games

  0 Like(s) Que la semaine passe vite, on est déjà mercredi. Le moment pour vous de lire l’essentiel du week-end NFL à travers le regard, parfois sarcastique, de votre chroniqueur du blitz. Alors, que nous a réservé les deux finales de conférences? Voici mon top 5. #5 Seattle, ville pluvieuse… Seattle est l’une des ville les moins ensoleillées des Etats-Unis. Disons-le franchement, il pleut tout le temps… et ce n’est pas une légende, croyez-moi ! Mais ces derniers temps, une pluie d’un tout autre genre est apparue dans l’antre des Seahawks : une pluie de Skittles! Pourquoi ça? C’est simple comme bonjour. La star des Seahawks, le RB Marshall Lynch, a indiqué lors d’une interview précédent le match des Saints, qu’il adorait les skittles et pouvait même en dévorer au milieu des matches. Il faut croire que ses mots ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. La preuve. Depuis, les skittles pleuvent dès que l’attaque inscrit un touchdown. Il faut croire que c’est le début d’une tradition à Seattle… du moins jusqu’à ce qu’un joueur se blesse à l’œil en recevant un de ces fameux bonbons colorés… Enfin, je ne veux pas jeter le mauvais sort… #4 LB NaVorro Bowman, la blessure qui tue Il est toujours désolant de voir un joueur se blesser lors d’un match. Ça l’est encore plus quand il s’agit d’un joueur star, lors d’un match de playoffs, contre une équipe rivale. Regardez par vous même. C’est pas cool hein ? Pour information, NaVorro Bowman s’est déchiré les deux ligaments du genou. Mais la raison pour laquelle ce fait de jeu est dans cette chronique tient d’avantage au geste très maladroit de certains supporteurs des Seahawks qui ont accompagné la sortie du LB sur civière par une pluie de… popcorns et autres mal-bouffes en tous genres. Vraiment pas classe. C’est mon coup de gueule de la semaine. Est-ce également le vôtre ? # 3 Peyton Manning, sheriff de Omaha Omaha est une ville du Nebraska où il ne se passe, à vrai dire, pas grand chose malgré ses 415 000 habitants. Une université célèbre certes, sinon rien à se mettre sous la dent. Mais ça, c’était avant que Peyton Manning ne fasse de « Omaha » son signal préféré : les fameux « audibles ». Pour information, un « audible » est une sorte de code prononcé par le QB pour modifier la tactique de jeu en s’adaptant au positionnement des défenseurs adverses. Puisque Peyton Manning adore changer les tactiques, il utilise les audibles à tout bout de champ. Par exemple contre les Chargers, Manning a utilisé le signal « Omaha » 44 fois ! A force, cette ville est devenue « tendance », prisée des touristes et publicitaires....

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Chroniques du Blitz – Divisional Playoff Games
Jan15

Chroniques du Blitz – Divisional Playoff Games

  0 Like(s) Chic, c’est mercredi. Jour de blitz. Voici le top 5 des faits marquants d’un weekend qui ne nous a pas offert la même qualité de matches que lors des Wild Card Rounds la semaine dernière. Il faut dire que la barre était fichtrement haute. #5 Jim Harbaugh, Coach San Francisco 49ers, a gagné le droit d’être exubérant En fin de première mi-temps contre les Carolina Panthers, Jim Harbaugh a été pénalisé pour être entré sur le terrain au milieu d’une action. Plus tard, il a également été pénalisé pour avoir critiqué avec véhémence le choix d’un arbitre. Oui, Jim Harbaugh est exubérant et grande gueule. Le fait est qu’il peut se le permettre. À son arrivée en tant qu’entraîneur des 49ers en 2011, San Francisco sortait d’une saison à 6 victoires et 10 défaites, avec un jeu stéréotypé et sans saveurs. Depuis, Jim Harbaugh a gagné un total de 41 matches dont 5 en playoffs en bâtissant une défense imperméable et une attaque imprévisible, sous la houlette de Colin Kaepernick, à qui il permet de franchir tous les paliers pour atteindre le statut de superstar. Une fois de plus ce week-end, Jim Harbaugh a prouvé qu’il était fin stratège en plus d’être une grande gueule. Les deux rencontres des 49ers en playoffs étaient des remakes de deux matches perdus en saison régulière : contre les Packers et Panthers. Harbaugh a parfaitement étudié les cassettes, ce qui lui a permis de bâtir un plan de jeu à même de neutraliser Cam Newton et Aaron Rodgers. C’était pourtant pas gagné, surtout à l’extérieur. Dimanche prochain, un dernier remake l’attend chez les Seattle Seahawks, où San Francisco avait perdu 29 à 3 en saison régulière. Mais qu’importe si Jim Harbaugh trouve, une fois de plus, la solution. Sa saison sera quoi qu’il arrive, une réussite. Ce qu’il a réalisé en trois ans est exceptionnel et a gagné le respect de tous ses pairs. Il a gagné le droit d’être excentrique sans qu’on lui en tienne rigueur. Et les fans adorent ça. Bravo. #4 Un tremblement de terre à Seattle Les sismologues de la côte ouest sont en permanence sur le qui-vive, guettant chaque jour les effets annonciateurs d’un tremblement de terre provoqué par la fameuse faille de San-Andreas: the big one. Pour les équipes adverses, jouer à Seattle n’est jamais chose aisée tant les fans sont bruyants. Pour preuve le week-end dernier contre les Saints, des sismologues ont détecté un mini-tremblement de terre d’une magnitude de 2 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre n’était autre que le stade de football américain. T’imagines ou quoi là ? Ça en jette non ?! Le...

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