Sports équestres : le horse-ball
3 Like(s) Aujourd’hui nous allons parler du horse-ball car j’ai décidé de vous faire découvrir différents sports que l’on peut faire à cheval autre que le jumping (notre article à propos du Horse-surfing). Il existe plusieurs disciplines parfois très différentes les unes des autres. Il y en a pour tous les goûts et tous les caractères. Le Horse-ball Horse-Ball à Montpellier, La France championne du Monde En général, même les personnes qui ne font pas d’équitation, sont charmés par cette discipline. Elle peut inciter à apprendre à monter à cheval pour pouvoir ensuite la pratiquer. Le horse-ball mélange l’équitation et un sport de ballon, tout en étant très physique. C’est également un des rares sports collectifs à cheval. C’est en quelque sorte un mélange de basket et rugby à cheval. Il est pratiqué jusqu’au niveau international mais n’est pas encore considéré comme un sport officiel. Pour bientôt peut-être. Le matériel 2 équipes s’affrontent sur un terrain en sable, de 65 mètres par 25. Les équipes sont constituées chacune de 6 joueurs dont 4 sur le terrain et 2 remplaçants. La balle est un ballon de foot équipé de 6 hanses en cuir pour pouvoir le ramasser et le prendre aux adversaires. On trouve aussi un but ( anneau métallique avec un filet) de chaque côté du terrain, placé en hauteur. Le match commence:Le ballon au sol, un joueur le ramasse et c’est parti! Les cavaliers ramassent le ballon sans descendre de cheval, souvent au galop, en se penchant sur le côté de la selle. Souplesse et confiance en son cheval sont indispensables. Maintenant direction les buts pour marquer. Pour y parvenir, 3 passes minimum entre 3 joueurs sont obligatoires. L’esprit d’équipe est également nécessaire. Mais, ne pas oublier les adversaires. Et là, on ne se fait pas de cadeaux : contact , vitesse, quelques acrobaties du cheval ou du cavalier et prise du ballon chez l’autre équipe. Et puis BUT ! Lorsque un joueur mets un but, la balle est remise en jeu, du bord du terrain (principe de la touche). Fin du match : L’équipe qui marque le plus de buts dans le temps limité gagne (comme les autres sports de ballon). Si vous souhaitez plus d’informations sur le Horse-ball, sport dans lequel la France a un gros niveau – puisqu’elle a remporté tous les championnats d’Europe entre 1992 et 2015, rien que ça ! (Mais attention à l’Espagne qui a gagné en 2017 et 2019, plaçant la France a la deuxième place…), je vous conseille de vous rendre sur...
Sébastien Chabal teste l’équitation: vidéo!
2 Like(s) Voici une vidéo (qui date un peu) où l’on peut voir Sébastien Chabal s’essayer à l’équitation. Patrice Delaveau, cavalier international et membre de l’équipe de France était à ses côtés pour le coacher. Il est bien rester en selle et avec humour. Il est tout de même plus à l’aise sur un terrain de rugby 🙂 Je vous laisse découvrir la vidéo de la chaîne...
Jeux équestres mondiaux: Le plus grand évenement équestre au monde, en France cette année!
4 Like(s) Cette année, la France a la chance d’accueillir les Jeux Équestres Mondiaux. En effet, c’est la Normandie qui est l’hôte de la plus grande épreuve sportive organisée en France, en 2014. Du 23 août au 7 septembre 2014, les meilleurs cavaliers et chevaux vont s’affronter. ( Concours complet ! Crédit photo: Philippe Millereau) Se déroulant tous les 4 ans, les Jeux Équestres Mondiaux regroupent 72 nations et 1000 compétiteurs. 8 disciplines sont représentées en compétition: le saut d’obstacle (jumping), le concours complet d’équitation, le dressage, la voltige, l’endurance, le reining, l’attelage et le para-dressage. Le polo et le horse-ball sont également en démonstration pour les visiteurs. Les différentes épreuves auront lieu sur 7 sites de compétition, en Normandie, avec pour partenaires la Fédération Équestre Internationale (FEI) et Alltech. Que vous soyez cavaliers ou non, Norman, la mascotte de ces Jeux Équestres Mondiaux vous attend ! Alors pour passer de grands moments de sport, d’émotion et de pur bonheur, réservez vite vos billets. Il va y avoir du très haut niveau équestre! N’hésitez pas à visiter leur site pour pleins d’autres infos 😉 – Site officiel des Jeux Équestres Mondiaux FEI ALLTECH™ 2014 EN NORMANDIE: http://www.normandie2014.com/ -Billetterie: https://ticket.jemfeialltech2014normandie.fr/?lg=fr -Réseaux sociaux: twitter, facebook, instagram, pinterest:...
Se muscler grâce à l’équitation
4 Like(s) ©FFE-PSV Monter à cheval permet comme de nombreux sports de se muscler. C’est certain qu’il est moins connu de se tonifier avec l’équitation qu’avec la natation ou la course à pied par exemple. Pourtant, l’équitation fait travailler divers muscles même en montant tranquillement, sans sauter d’obstacles. Les muscles qui travaillent le plus sont les adducteurs (à l’intérieur des cuisses). On ressent rapidement une petite douleur, une brûlure. En effet, l’alternance de la position assis-debout au trot et le galop en équilibre chauffent les muscles. Mais on peut également s’en apercevoir aux autres allures dès plusieurs minutes passées en selle. Le reste de la jambe, les bras ainsi que les abdominaux et les dorsaux sont aussi musclés grâce à notre position. Dans ce sport, on doit en permanence maintenir son équilibre et suivre le rythme du cheval (avoir une « assiette » dans le jargon de l’équitation). Il faut se tenir droit, mettre son poids du corps dans les talons positionnés en direction du sol. Il est aussi nécessaire d’exercer une pression avec les mollets mais en gardant les genoux ouverts. Les bras suivent le mouvement du cheval. Il faut se servir de ses muscles avec du tonus tout en gardant une certaine finesse et légèreté. Un autre avantage est l’amélioration de son équilibre. Le cavalier doit avoir une position souple et assez fixe prêt à réagir à chaque mouvement de l’animal. Il faut donc garder son équilibre en permanence. Enfin, après plusieurs heures d’équitation vous aurez un beau gainage et un beau port de tête. Alors pour avoir une belle silhouette, il y a plus qu’à se mettre à l’équitation...
Daniel Deusser vainqueur aux Equita’Masters d’Equita’Lyon.
1 Like(s) J’ai pu assister aux Equita’Masters à Equita’Lyon (by Equidia Life) et ainsi voir s’affronter les 20 cavaliers qui sont parvenus à se qualifier. ( je peux enfin dire « j’y étais » 😉 ). Du beau monde s’était donné rendez-vous pour assurer un magnifique moment de sport. Notamment Roger-Yves Bost, Kevin Staut, Penelope Leprevost et Eugenie Angot pour la France, et d’autres comme Steve Guerdat (suisse), Christian Ahlmann (allemagne)… Sur une épreuve en deux manches, les participants vont devoir sauter des obstacles allant jusqu’à 1,60m. Tous derrière nos français, nous espérons les voir passer les 15 obstacles de la première manche le mieux possible et ainsi les encourager lors de la deuxième manche. Seuls les 10 meilleurs de la première manche accèdent à la deuxième. Autant dire que la pression est là, pour les cavaliers et le public, qui retient son souffle à chaque passage. Mais tout ne se passe pas comme on l’aurait voulu. Tout d’abord, Eugénie Angot finit avec 5 points de pénalités en 71,35 secondes. Pas suffisant par rapport aux autres, ni pour la deuxième manche. Ensuite, Penelope Leprevost termine avec 4 points de pénalités en 64,90 sec. L’épreuve s’achève aussi pour la cavalière. Reste tout de même deux cavaliers français. Ils parviennent à se qualifier pour la suite, avec chacun 4 points de pénalités mais avec un bon temps. Juste le temps de préparer la piste pour la deuxième manche puis de rappeler les 10 qualifiés et c’est parti! Les cavaliers s’élancent tour à tour, pour décrocher la première place. Il aura fallu attendre le dernier cavalier pour connaître le podium. En effet, l’allemand Daniel Deusser s’est élancé en dernière position en devançant ses concurrents après avoir réalisé un deuxième sans-faute, en 42,43 sec. Le japonais Eiken Sato termine 2ème avec, lui-aussi, un double sans-faute, en 42,76 sec. Enfin, la troisième place est décernée à Hans-Dieter Dreher pour l’Allemagne. Il a réalisé un double sans-faute en 43,93sec. Déception pour nos deux cavaliers tricolores. Roger-Yves Bost et Kevin Staut terminent respectivement 8ème et 10ème avec un sans-faute à la deuxième manche, en 46,05sec. pour le premier, et 4 autres points de pénalités en 42,69...
Interview de Kevin Staut, cavalier de l’équipe de France
4 Like(s) Voiçi une interview que Kevin Staut a bien voulu m’accorder. Kevin Staut est membre de l’équipe de France de jumping. Il maintient toujours sa place dans le top 10 mondial. Kevin Staut et Silvana*HDC – CSIO5* Rome – 2013. Suite aux championnats d’Europe à Herning (Danemark): -Vous vous êtes placés 37ème en individuel (et 4ème en équipe). Comment expliquez-vous cela? Silvana*HDC avait l’air d’être en forme, elle a commis des erreurs? Elle était effectivement très en forme et moi plus motivé que jamais. Comme quoi dans notre sport ça ne suffit pas forcément pour obtenir un résultat. Il n’y a pas eu d’erreurs de la part de Silvana, peut être juste la faute sur la rivière dans la 1ère manche de la Coupe des Nations. -Quel est votre état d’esprit suite à ses championnats d’Europe? Moralement toujours très motivé, physiquement assez diminué par des problèmes de dos. -On apprends de ses défaites, ces erreurs vous seront-elles utiles pour la suite? Oui toutes les erreurs permettent effectivement de progresser -Vous vous maintenez dans le top 10 mondial. Cette 8 ème place vous met la pression ou vous encourage? N’est-ce pas trop difficile à gérer? Je ne suis pas dans une bonne passe et je l’accepte. Je continue à me battre mais je ne lutte pas contre les faits, je sais que ça reviendra, reste à savoir quand! Prochaines compétitions: -Quels sont vos prochains objectifs? Vous avez régulièrement de bons résultats qui vous permettent d’être dans le top 10. Cependant, préparez-vous davantage certaines compétitions comme la finale de la coupe des nations où la France est 2ème et qui aura lieu fin septembre à Barcelone ? Vous vous concentrez également sur les autres compétitions pour maintenir votre rang mondial et même monter d’une ou deux places? Je vais prendre les concours un par un sans me mettre de pression particulière par rapport à tel ou tel circuit, ni vis à vis de la ranking. J’aime beaucoup le circuit Coupe du Monde et si tout va bien je devrai commencer dès Oslo et Helsinki -Concernant le circuit du Global Champions Tour, vous vous trouvez à la 37 ème place avec 49 points. Est-ce que vous préférez gagner des places dans ce classement ou est-ce que les derniers concours vous permettent de vous entraîner sans chercher un classement? J’y participerai sans penser au classement général mais plutôt en visant un bon résultat dans les Grand Prix des dernières étapes -En 2014, auront lieu les Jeux equestres mondiaux, en Normandie. Avez-vous commencé à vous entraîner? Les compétitions avant ces JEM sont-elles un bon entraînement pour les chevaux? On commence évidemment à y...
Belle épreuve des 6 barres au jumping de Megève
5 Like(s) Ce 27 juillet 2013, à eu lieu l’épreuve des 6 barres lors du jumping de Megève. Cette épreuve spectaculaire est toujours très attendu par de nombreux spectateurs voulant passer un moment de sport et de suspense. En plus, la règle est simple: celui qui saute le dernier obstacle le plus haut est vainqueur. Le parcours des 6 barres est différent des autres. Premièrement, il y a seulement 6 obstacles à sauter . Ensuite, les obstacles sont de plus en plus haut. Ici le premier obstacle est à 1m20, le deuxième à 1m25, le troisième à 1m30, le quatrième à 1m40, le cinquième à 1m50 et enfin le dernier à 1m75. Les deux premiers obstacles échauffent le cheval et prépare le cavalier avant d’arriver devant la ligne de quatre obstacles composée d’un petit obstacle et de trois obstacles à 6 barres (6 barres serrées verticalement: voir photo), dont le dernier est le plus haut et le plus important. Lorsque tous les cavaliers sont passés, le dernier obstacle prend de la hauteur. Ainsi, ceux qui ont réussi le précédent parcours sautent le prochain avec le dernier obstacle plus haut et ainsi de suite. Il y a eu cinq tours ce week-end. Trois cavaliers se sont affrontés au dernier tour avec l’obstacle à 2m02. Mais malheureusement les trois n’ont pas réussi à sauter cette hauteur. Le cavalier français Jean-Luc Mourier n’a pas sauté l’obstacle et à fait tomber toutes les barres. L’italien Simone Coata et le néozélandais Grant Wilson ont sauté l’obstacle mais ont fait tomber des barres. Le saut à 2m02 n’est alors pas validé. Il y a donc trois gagnants à 1m95 qui ont réalisé de très beaux parcours sans faute jusqu’à une belle hauteur qui est 1m95. C’est très impressionnant pour le cheval et le cavalier de se retrouver devant un obstacle de cette taille. Même si un cavalier réussi à passer l’obstacle de 2m02, il n’y a pas d’obstacle plus haut à sauter. Le cheval peut se blesser aux membres à la réception du saut , et peut faire tomber son cavalier. C’est risqué pour le cheval et le cavalier. Voici le lien d’une vidéo qui montre une épreuve des six barres. Ce n’est pas l’épreuve de Megève mais une plus ancienne à...
Le Jumping international, c’est aussi…
1 Like(s) Le Jumping international, c’est aussi… Un sport dont on ne parle pas beaucoup médiatiquement. L’équitation est pourtant le troisième sport, après le football et le tennis, comptant le plus de licenciés. Un des seuls sports (avec la voile et l’automobile) où les hommes et les femmes sont des concurrents égaux. Ils s’affrontent lors des mêmes épreuves. C’est également un sport que l’on peut pratiquer longtemps à haut niveau, même lors d’un certain âge. Par exemple, le cavalier français Michel Robert à 64 ans. Il est toujours au rendez-vous lors des concours, notamment grâce à sa plus grande expérience par rapport aux autres. …et puis, côté coulisses: Ce n’est généralement pas le cavalier qui prépare son cheval avant l’épreuve mais son groom (personne qui s’occupe des soins aux chevaux). Afin de permettre à certains chevaux de se sentir comme à la « maison » pendant les jours de concours (plusieurs jours de suite), les grooms ou cavaliers accrochent leur doudou (une peluche) au box. Et oui, ceci permet de leur rappeler leur écurie et de les rassurer. Pour détendre au maximum les chevaux, une musique peut même leur être diffusée dans les écuries. Le plus souvent, les chevaux sont de couleurs bai, noir, ,gris ou blanc. Mais Michel Robert s’est présenté avec un cheval pie (blanc et bai: voir photo). Il est le premier à monter un cheval de cette couleur en compétition. C’est vrai que l’on pense plutôt à un cheval de club qu’à un cheval de sport de haut niveau. Cela a crée la surprise et a fait parler d’eux. A présent, la belle jument qui se nomme Catapulte est attendue avec impatience sur la piste et ne passe pas inaperçue. Si vous ne connaissez pas vraiment ce sport, avec ces petits détails, vous allez devenir incollable en matière de...
La Coupe des nations sous le soleil de Rome
0 Like(s) C’est dans un magnifique cadre et sous le soleil, que 8 équipes de nationalités différentes se sont affrontées, le 24 mai, à Rome. Fonctionnement de la Coupe des Nations Il s’agit d’un circuit où les cavaliers se retrouvent en équipe (de 3 ou 4), hommes et femmes mélangés.Plusieurs étapes ont lieu, dans différents pays.Chaque nation, peut choisir si son équipe participe à telle étape en comptant les points ou si elle préfère compter les points à une autre étape.Dans tout les cas, les équipes doivent avoir un maximum de points à la fin du circuit pour pouvoir participer à la finale. C’est un grand circuit ouvert à tous les pays. Ceux-ci sont regroupés en zones (Europe : 1ère division, Europe : 2ème division, Asie, Moyen-Orient,Afrique, Amérique du Sud et du Nord.). Les meilleurs de chaque zone se donnent rendez-vous en finale. Des gagnants surprise Sur un terrain en sable, la 1ère division nous a étonné : -L’Ukraine est sortie du lot en arrivant à la première place. Ce n’étaient pas les favoris, mais en gagnant,ils ont tout de même montré qu’il fallait se méfier de leur équipe. -La deuxième place est décernée à l’Allemagne . -Quant à la troisième place, elle est occupée par la France. Nos français se sont bien battus, notamment Kevin Staut et Patrice Delaveau qui ont exécutés deux parcours sans-fautes, lors des deux manches. Simon Delestre compte 4 points de pénalités sur les manches, mais à tout de même, également fait gagner des points à son équipe. Pour Roger-Yves Bost,c’est une petite déception. Il a été éliminé suite à plusieurs refus de son cheval, devant un triple. Impossible de passer l’obstacle. La France a donc décroché, avec réussite, la troisième place à trois, sous les yeux de leur coach Philippe Guerdat. Si les Français continuent sur cette lancée, on a peut-être une chance de médaille à la fin du circuit. Morgane. (Crédits photos:...
Dans la peau d’un cavalier international!
2 Like(s) Vous êtes vous déjà retrouvé sur le dos d’un cheval de jumping de haut niveau comme un réel cavalier ? Pour quelques minutes, mettez vous dans la peau d’un cavalier international. Embarquer avec le cavalier italien Luca Maria MONETA, lors du Derby de la Baule, sur son cheval Jesus de la Comune. Il a fixé une caméra sur son casque lors de son passage. Accrochez-vous! Le parcours commence à 4:15. caméra embarquée jumping: Derby de la...
Les Français victorieux au Derby de La Baule
0 Like(s) Ce 18 mai, à eu lieu le Derby de La Baule. Il s’agit d’un parcours d’obstacles classiques mais avec des obstacles naturels en supplément (buttes, contre-bas, passage dans l’eau…). Il attire chaque année de nombreux spectateurs venus assister à un concours souvent mouvementé (chutes, glissades, refus…). Le parcours est plus long, avec davantage d’efforts pour les chevaux et les cavaliers. Six cavaliers français sur 14 concurrents étaient au départ de cette épreuve ,comptant 21 obstacles, à finir avant les 198 secondes. Autant dire que gagner un derby est difficile même pour les meilleurs. Classement : Le français Patrice Delaveau s’est imposé en faisant un magnifique parcours sans-faute en 149,25 secondes. A la deuxième marche du podium, avec un sans-faute également, se trouve un autre français Michel Hécart, qui a fini en 151, 15 secondes. Ce sont les deux seuls cavaliers à avoir fait un sans-faute. La troisième place est occupée par l’irlandais Shane Breen, avec 4 points de pénalités, en 148,85 secondes. … Les autres français se classent : -7 ème, Jérôme Hurel avec 16 points de pénalités, en 158, 24 secondes. -8 ème, Marie Hécart avec 20 points de pénalités, en 154, 18 secondes. -Kevin Staut et Julien Epaillard sont éliminés suite aux refus de leur cheval respectif face aux obstacles. Petit clin d’œil à l’américain Richard Spooner, éjecté de sa selle, mais qui a réussi à ne pas tomber grâce à une bonne souplesse et un bon sens de l’équilibre. Il est arrivé à la 9ème place et a ainsi évité...
Le circuit Global Champions Tour fait escale à Hambourg
0 Like(s) Le fameux circuit Global Champions Tour a débuté pour cette année 2013 . Après Madrid, la deuxième étape a déjà eu lieu, ce week-end, à Hambourg en Allemagne. Le Global Champions Tour Il réunit les meilleurs cavaliers mondiaux dont 6 français, lors de treize étapes dans différents pays. Au fur et à mesure des concours, ils doivent comptabiliser le plus de points possible dans le classement général, en participant au moins à la moitié du circuit. Le gagnant sera donc celui qui possédera le meilleur nombre de points, au final. Sur les terres Hambourg Seulement deux cavaliers français ont participé à cette étape. Il s’agit de Kevin Staut (troisième au classement mondial) et Roger-Yves Bost (seizième cavalier au niveau mondial). Sur un terrain en herbe, comportant 13 obstacles (hauteur maximum 1m60) dont une rivière de 4m20 de large, nos français se sont bien battus lors de la première manche. Roger-Yves Bost, que l’on reconnaît à son équitation particulière, fait un sans-faute en 76 secondes 64. Quant à Kevin Staut, il prend 4 points de pénalités en faisant tomber une barre, et termine son parcours à 76 secondes 26. Le meilleur de cette première manche a été l’allemand Christian Ahlmann, avec un sans-faute en 76 secondes 47. Ainsi, les cavaliers de l’équipe de France se sont bien placés pour participer à la deuxième manche. – Christian Ahlmann refait un sans-faute en 76 secondes 25. – Kevin Staut fait à son tour un sans-faute en 70 secondes 59, mais en gardant ses 4 points de pénalités de la première manche. Il ne se qualifie malheureusement pas pour le barrage. – Enfin, Bost exerce un deuxième sans-faute en 74 secondes 14. Il nous a toutefois fait une petite frayeur en perdant un étrier derrière le premier obstacle, mais l’a vite remis. Même pas déstabilisé le français. Il se qualifie donc pour le barrage qui va départager les mieux classés. Au barrage, Roger-Yves Bost se bat pour le podium face à d’autres cavaliers, dont 3 allemands. Ils ont été très fort, pour l’étape de leur pays. C’est difficile de les dépasser. Il finit son parcours en 52 secondes 25, sans-faute. Il finit donc troisième de cette étape à Hambourg. Le deuxième cavalier est un allemand, Daniel Deusser avec un sans-faute en 50 secondes 25. La première place est attribuée à Christian Ahlmann, qui finit son parcours sans-faute en 49 secondes 33. Un hasard ? Pas si sûr, il est tout de même n° 1 au niveau mondial. Kevin Staut, l’autre français, se classe huitième. Cependant, un français est arrivé à se joindre au podium allemand. C’est déjà une réussite. Classement général du Global...
Le jumping, késako?
14 Like(s) Le jumping est une spécialité de l’équitation, plus couramment appelée le saut d’obstacle (ou CSO). D’ailleurs, quand on entend «sports équestres», on pense souvent , en premier, au saut d’obstacle. Il s’agit d’une épreuve des plus spectaculaires. Oui oui, le jumping de haut niveau, peut s’avérer être un sport impressionnant , à voir et à pratiquer. Imaginez vous, à 1m65 du sol (même à 1m70 souvent), sur un animal qui peut vous mettre à terre à tout moment avec puissance , et sauter un obstacle d’1m60 (les plus hauts). Ce qui veut dire qu’au dessus de l’obstacle, au moment du saut, votre tête est très haute, pas loin des 4 mètres de haut. Alors qui a envie d’essayer ? On préfère peut-être y regarder, les deux pieds touchant bien terre. Même en spectateur, cela vaut le coup d’ œil. L’ambiance est particulière, parfois tendue lors des passages. On retient son souffle pendant tout le parcours, en guettant les barres, une chute, un refus. Et quand les barres sont touchées, font de la « musique » dans le jargon, on pousse un petit cri d’appréhension et on serre les dents pour ne pas qu’elles tombent, surtout quand il s’agit des cavaliers français. Et quand c’est un sans faute, alors là, tout le monde éclate de joie, et applaudissements à gogo. Cependant, pour apprécier une épreuve de jumping au mieux, il faut connaître les règles de base et le déroulement de l’épreuve. Le déroulement de l’épreuve: Tout d’abord, les cavaliers font la «reconnaissance du parcours». Ils doivent le connaître par cœur, pour pouvoir sauter les obstacles dans le bon ordre et éviter des pénalités. Ensuite, c’est l’échauffement au paddock (une carrière à part) où les cavaliers visualisent leur parcours et détendent leur cheval. Puis place au spectacle: début de l’épreuve. Les cavaliers passent les uns après les autres. A la fin, un premier classement est établi. Lors de certaines épreuves, un «barrage» est mis en place. Ce deuxième parcours sert à départager les cavaliers les mieux placés lors du premier parcours. Enfin, le podium et la remise des prix ont lieu. Final : Pour le plaisir et la tradition, les cavaliers font un tour d’honneur au galop pour saluer le public et clôturer l’épreuve. Les règles : Le cavalier doit réaliser un parcours composé de divers obstacles, dans le bon ordre, sans faire tomber de barre et le plus vite possible. Si le cavalier fait des fautes, il prend des points de pénalités : barre tombée : 4 points de pénalités un refus (le cheval refuse de passer l’obstacle) : 4 points (8 poins pour un deuxième refus, élimination pour un troisième.) chute : élimination. dépassement de temps...