Foot us : passer de l’université au monde du travail : la Draft
1 Like(s) Comme je l’ai mentionné dans quelques uns de mes premiers articles, je vais maintenant me pencher sur le deuxième évènement le plus populaire de la saison de NFL-après le Super bowl : la Draft. Il faut tout d’abord être conscient que le sport universitaire américain possède sa propre ligue : la NCAA, qui regroupe beaucoup de sports. Certaines universités sont donc célèbres pour leurs équipes de Football américain en NCAA, elles accordent à certains élèves des bourses d’études pour que ceux ci puissent jouer dans leur équipe de football. Mais après avoir fini ses années d’université, comment un joueur peut-il passer professionnel ? Dans la plupart des cas, un étudiant américain fait son cursus scolaire à l’université en 4 années. Dans le milieu du football, on donne un nom à chaque année. Un joueur étant en première année sera appelé Freshman, un deuxième année Sophomore, un troisième année Junior et un quatrième année Senior. La ligue de football américain NCAA est constituée d’une multitude de divisions, avec un calendrier bien plus compliqué qu’en NFL. Si vous voulez vous intéresser de plus près à la NCAA, je vous conseille http://thebluepennant.com/. Tous les joueurs étant Junior ou Senior peuvent se présenter à la Draft, qui se déroule fin avril. Il s’agit d’un évènement ou les équipes de NFL peuvent recruter des joueurs universitaire. Mais comment tout cela se déroule-t-il ? Avant la Draft, pour observer une dernière fois les joueurs, les « scout » des équipes NFL se rendent une semaine à Indianapolis et jugent les futur draftés sur des séries d’exercices techniques, lors de ce que l’on appelle le Combine. Les exercices sont les suivants : -40 yards dash : sprint de 40y (36m) départ arrêté. –Bench Press : soulever le plus de fois possible une barre de 225pounds (102kg) en développé couché. –Vertical Jump : sert à mesurer la détente verticale. –Broad Jump : saut en longueur à pieds joints sans élan, en arrivant debout. –3 Cone drill : exercice de changement d’appuis –Shuttle run : autre exercice mettant en valeur les qualités d’explosivité : Tout d’abord, un classement général inversé des équipes NFL est effectué, sans tenir compte de leur division ou conférence. L’équipe qui a la pire fiche (le plus de défaites possible) est classé première, le vainqueur du Super bowl est classé dernier. La draft se déroule en 7 tours, ce qui donne 250 choix (des choix compensatoires sont ajoutés en fonction du résultat des équipes lors des dernières draft, par exemple un drafté blessé…). Lors du premier tour, chaque équipe à 10 minutes pour choisir le joueur qu’elle souhaite engager. L’année dernière, les...
NFL : état des lieux (2/2)
0 Like(s) Voilà la suite et fin de mon petit résumé de ce qui s’est passé depuis le début de saison NFL. Tout ce qu’il faut savoir sur l’AFC, et ainsi suivre tranquillement la Week 11 de la NFL. D’ailleurs, le premier match est prévu cette nuit, à 2h20 : New York Jets @Denver Broncos. En attendant, un peu de lecture pour vous. Commençons avec l’AFC East, avec les Patriots (6-3), Jets (5-4), Bills (5-4) et Dolphins (2-7). L’année dernière, je vous aurai dit cash direction play off pour les Patriots, mais cette année tout est différent en NFL. Bien qu’en tête de la division, les Patriots n’ont pas la main mise sur la première place. Premier pointé du doigt, la défense. En commettant beaucoup de fautes, et en laissant pas mal d’attaques convertir leurs troisièmes tentatives. Heureusement pour eux, l’attaque est très en forme. QB Tom Brady pas au top de sa forme (20TD et 10INT, contre 4 l’an passé), mais des joueurs au top : WR Welker, TE Hernandez, Branch … Autre satisfaction, un calendrier favorable, et une victoire d’avance sur les poursuivants. Derrière donc, les Jets et les Bills. Point fort des Jets : leur défense, avec l’un des quatuor d’arrière (CB, FS, SS, CB) le plus impressionnant : Cromartie, Island, Leonhard, Smith. Petit soucis, l’attaque. QB Sanchez toujours sur le fil malgré un trio de WR à la hauteur : Buress, Holmes et Keller. Cependant, ils ont le même calendrier-a un match près-que les Patriots. Autrement dit, après avoir perdu contre les Patriots, il faudra battre les Bills pour espérer revenir dans la course aux playoffs. Petite surprise maintenant, avec les Bills emmenés par leur QB Fitzpatrick. Très bien protégé par sa OL, Ftiz a le temps de trouver ses cibles : Johnson, Nelson ou Chandler. En complément, RB Jackson est dans sa meilleure saison. Petit bémol avec la défense, qui est loin d’être la meilleure en terme de yards encaissés. Ce qui les sauvent, ce sont le nombres de turnovers créés par la défense (Interceptions, Fumble recouverts). Mais avec un calendrier ressemblant à celui des Jets et Patriots, c’est quasiment mission impossible pour les joueurs de Buffalo. Côté des Dolphins, malgré deux victoires de rang ces deux dernières semaines, rien de glorieux. QB Chad Henne blessé, RB Bush qui fait ses matchs sans exploser les stats. Une défense qui n’encaisse pas tant de points (21 en moyenne), mais une attaque qui ne carbure pas tellement (17). Tout le roster est fautif, quelques changements sont à prévoir pour les saisons futures. Suit l’AFC West, menée par les Raiders (5-4) devant Chargers (4-5), Broncos (4-5)...
NFL : état des lieux (1/2)
0 Like(s) Et oui, c’est bien beau d’arriver la mi-saison passée, mais encore faut-il comprendre quelque chose lors de ces 7 dernières semaines de saison régulière. J’espère que vous avez assimilé les principales notions du football américain, que vous avez regardé le nom des équipes, peut-être avez vous été séduit par une ville, un logo, un casque ? Il est temps maintenant de comprendre ce qu’il s’est passé durant ces 10 premières semaines de compétition, où se sont succédées surprises et gros matchs. Avant de parler du jeu, il faut savoir que le monde de la NFL a été secoué durant la trêve (février-juillet). Et oui, à l’instar de ce qui se passe en NBA actuellement, la NFL a, elle aussi, subit les lois d’un lock-out. Comme pour nos amis basketteurs, les joueurs ont décidé de se mettre en grève. Raison ? Les présidents souhaitaient obtenir une saison à 18 matchs, et des arrangements financiers bien entendu. Quand on voit l’état physique de certains joueurs après 16 matchs de saison régulière, il est difficile d’imaginer 2 matchs de plus à haut niveau, surtout avant des Play-Off très disputés où s’affrontent les meilleurs ! Le 25 juillet, l’accord a été signé, et la saison a pu reprendre ses droits, avec les training camp d’été et autres transferts (il faut savoir que durant le lockout, tout contact joueur-équipe est interdit, ce qui rend assez compliqué la préparation). Nous voici donc mi-novembre, après 10 semaines de combat acharné. Quelles équipes impressionnent ? lesquelles déçoivent ? les joueurs en forme ? les équipes à suivre ? C’est ici ! Note : dans chaque classement NFL, on ne compte pas en points, mais en nombre de victoires-défaites. Exemple : Packers (9-0) signifie que les Packers sont à 9 victoires pour 0 défaite. Je vais commencer avec la NFC North, composée des Packers (9-0), des Vikings (2-7), des Bears (6-3) et des Lions (6-3). Tenant du titre, les Packers survolent la NFC North en ayant aucune défaite au compteur (seule équipe NFL dans ce cas), et sont candidats à leur propre succession. Point fort ? Leur quarterback Aaron Rodgers, MVP (meilleur joueur) du dernier Super bowl, qui complète un nombre de passes impressionnant, tout en utilisant tous ses receveurs. Seul problème, que se passerait-il si Rodgers se blessait ? Le jeu de course n’est pas très déployé chez les Packers, et leur défense encaisse beaucoup de point, malgré un gros travail du vétéran CB Charles Woodson. Equipe à suivre bien sur, mais qui devra progresser en défense pour espérer garder son titre. Derrière, Bears (finalistes NFC l’an passé) et les Lions (qui...
Le Football US … pour les nuls
3 Like(s) Votre blog sport préféré profite de l’arrivée d’un nouvel expert dans l’équipe, Etienne, spécialiste du foot US, pour vous faire découvrir ce sport peu pratiqué et trop méconnu chez nous. Ça y est, Vive le Sport franchit l’Atlantique et s’intéresse à un sport US (en plus du basket NBA) : Le football américain. J’entends déjà les pessimistes râler en disant : « le football, ça se joue avec un ballon rond, à 11 contre 11 ». Et non, pour moi le football c’est le football américain, et qui se joue également à 11 contre 11. Mais pourquoi le terme « football » si ça ne se joue pas avec les pieds ? Eh bien car la balle, de forme ovale, mesure 1 foot de long (30 cm). Historiquement, c’est vrai que ce sport descend d’une association de football (européen) et de rugby, mais dans l’état actuel des choses, les règles n’ont plus beaucoup de points communs. Sport américain par excellence, je ne m’amuserai pas à traduire les expressions et mots techniques, qui ont bien plus de charme dans leur langue d’origine. Le Terrain Sachez donc pour commencer que le yard mesure environ 91 cm. Le terrain mesure 120 yards de long : 10 yards par End-zone (zone d’en but) aux extrémités, 50 yards par moitié de terrain chacune divisée en portions de 5 yards. A chaque extrémité du terrain se retrouvent des poteaux, en forme de Y ou presque, dont la barre horizontale se situe à une hauteur de 10 pieds (3m05 comme un panier de basket). Les règles et les joueurs au Foot US Et pour vous faciliter la compréhension, une petite vidéo sympa pour tout comprendre ! Si dessous, une illustration des différents postes : La Ligue Maintenant c’est bien beau de connaitre les règles mais qui joue ? Aux États-Unis, la ligue professionnelle s’appelle la NFL (National Football League) qui est composée de 32 équipes (pas de montée/descente comme en L1 et L2). Cette League est divisé en deux conférences (AFC : Association Football Conférence et NFC : National Football Conference), qui elles mêmes sont divisées en quatre divisons (north, east, south, west). Voici donc la carte des franchises (équipes) de la NFL : Et leur répartition suivant leur division : A vous donc de vous amusez à retrouver quel casque appartient à quelle équipe ! La Saison Jouer c’est bien, mais pour gagner quoi ? Déjà la saison est divisée en 3 parties : la pré-saison, où chaque équipe effectue 4 matchs « amicaux » pour se préparer. la saison régulière, divisée en 17 weeks, mais où chaque équipe joue 16...
Victoire à Paris-Bercy : Roger Federer est de retour
0 Like(s) Le Suisse a disputé sa 99ème finale ATP de sa carrière, la première à Paris-Bercy. Il a disposé, dans un Palais Omnisport surchauffé, du local de l’étape, Jo-Wilfried Tsonga. Federer ajoute ainsi un nouveau Masters 1000 à son palmarès déjà bien garni. Alors RF peut-il revenir au meilleur de sa forme en 2012, lui qui a connu certaines difficultés cette année ? Enquête de votre blog tennis. Contre vents et marées, Roger Federer est en train de revenir sur le devant de la scène. Lui qu’on avait oublié cette année, au profit de la bataille épique entre Djokovic et Nadal. C’est pourtant Federer qui a été le premier à battre Novak Djokovic cette année justement. Mais beaucoup n’en avaient cure, RF était fini. Aucun titre du Grand Chelem, une première depuis 2002, un seul titre bien maigrichon pour celui qui pouvait en remporter 12 lors de ses meilleures années ; une place perdue sur le podium du classement ATP, bref rien n’allait pour Roger. Certes c’était vite oublié que le Suisse était à nouveau à deux doigts de sortir Djokovic en demi-finale de l’US Open, mais pour beaucoup Federer avait manqué sa saison. Et puis, et puis, Roger refait surface, lentement mais sûrement. D’abord à Bâle, pour son retour à la compétition après 6 semaines de repos. Un nouveau trophée qui s’ajoute pour celui que beaucoup désignent comme le meilleur joueur de l’histoire du tennis, même si RF n’a pas eu à sortir de top 10. Mais l’essentiel est ailleurs, le Bâlois a montré qu’il pouvait pratiquer un tennis redoutable comme à ses heures de gloire, et donné tort à ses détracteurs qui le disaient terminé. À Bercy, Roger confirme tout le bien qu’on pense de lui depuis quelques semaines. Un service remarquable, des déplacements qui rappellent ceux de sa jeunesse, une solidité mentale dans les points importants, bref une gestion parfaite de ses rencontres. Certes, le Suisse a globalement été épargné par le tableau, mais il a quand même réussi à sortir, hier dans le dernier carré, le Tchèque Tomas Berdych en deux sets secs (6/4 6/3). Et a battu sans trop de soucis un Tsonga plus nerveux et encore un ton en-dessous (6/1 7/6). La question que tout le monde se pose, c’est, outre ce qu’il peut faire au Masters, sa compétitivité l’an prochain. Roger peut-il revenir au top mondial ? Peu de points à défendre par rapport à ses concurrents L’an prochain, Roger Federer n’aura pas beaucoup de points à défendre si on compare son parcours global à celui de ses adversaires. En Grand Chelem, il a atteint la demi-finale de l’Open d’Autralie et celui de...
Tsonga sauve la France du zéro pointé
0 Like(s) La présence tricolore unique au Masters de Londres symbolise à quel point le tennis français n’a pas brillé cette saison. Hormis Tsonga, les résultats sont décevants pour nos Bleus, à l’instar de Gaël Monfils ou Mickaël Llodra. La jeune génération n’a pas encore pris la relève. Pourquoi un tel écart avec les meilleurs au monde? Analyse. C’est désormais officiel. Tsonga participera bel et bien au Masters, dernière compétition individuelle de l’année qui rassemble les huit meilleurs joueurs de l’année. Et ce, pour la deuxième fois seulement de sa carrière, après une première en 2008. Cela vient récompenser une deuxième partie de saison remarquable du Français, qui a su gérer son calendrier parfaitement, de manière à glaner des points importants tout en conservant de la fraîcheur pour les tournois du Grand Chelem. Au final, le Manceau se présentera à Londres avec une demi-finale de Wimbledon, un quart de finale à l’US Open, deux trophées en poche (voire plus s’il parvient à remporter le Masters 1000 de Paris-Bercy) et des victoires de prestige contre Nadal ou bien encore Federer. Isolé en début de saison, Jo est revenu dans la course aux forceps, grâce à une soif de victoires impossible à étancher. Et sera le seul représentant français au Masters, qui ne sourit plus autant aux Français qu’auparavant, puisque 13 fois les Françaisy allés, mais jamais un seul n’a pu triompher. Derrière Tsonga, les autres Français ont tendance à tirer la langue. Par manque de constance, les Bleus ne peuvent pas prétendre à une place immuable dans le top 10 et par conséquent, leur billet pour le Masters de fin d’année est souvent trop compliqué à atteindre. Cette année encore, Gaël Monfils, Gilles Simon n’ont guère brillé, dans les Grand Chelem mais aussi dans les tournois plus abordables. Et même si au final, les trois compères de l’équipe de France ont ramené 5 trophées, soit 3 de mieux que l’an passé, ils n’ont pas impressionné pendant les moments majeurs de la saison. Et cela pose légitimement la compétitivité du tennis tricolore. On le sait, depuis l’époque des Noah, Leconte ou encore Forget, les titres se sont taris dans l’Hexagone. Mais la génération d’aujourd’hui a du talent. Pourquoi n’arrive-t-elle pas à le mettre à profit ? Première constatation, c’est le manque criant de régularité des joueurs français. Or, celle-ci est indispensable pour accéder au plus haut niveau. Empiler tournois sur tournois ne permet pas de rentrer dans le top 5. Ce qu’il faut, c’est une accession habituelle dans le dernier carré, dans tous les tournois. L’exemple de Roger Federer n’est pas anodin. Le Suisse détient le record de 23 demi-finales consécutives...
Et si l’on mélangeait enfin les torchons et les serviettes ?
0 Like(s) En quête d’un sujet d’article pour alimenter (et féminiser) un peu plus vive le sport, je me suis surprise à demander autour de moi des idées, des souhaits de thématiques à aborder. Et après analyse des propositions de chacun, j’ai eu tout naturellement un petit rire nerveux, en constatant (mais sans grande surprise) que les sujets que la gente masculine m’avait généreusement proposé de traiter reflétaient -pour la plupart- d’une (dure) réalité : la vision de la place des femmes dans le monde du sport n’a malheureusement pas beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies ! En effet, même si les conseils d’articles qui m’ont été faits ne témoignent pas d’un machisme profond, il s’avère tout de même que l’on ne « confie » aux femmes que des sujets traitant des sports….de femmes, des biographies … de sportives féminines, et que la seule raison pour laquelle on veut bien nous laisser parler de foot, c’est pour citer les 5 plus beaux postérieurs de footballeurs, ou encore les 5 coiffures les plus ringardes du monde du crampon ! Parce que non mesdames, il ne semble pas envisageable de traiter certains sujets de sport sans avoir en soi une bonne dose de testostérone ! Alors du coup, par curiosité (et aussi par rage ! Grrrr) je me suis tournée vers les médias existants pour regarder un peu ce qu’il en était dans la réalité : quelle place occupe la femme dans le monde de la critique sportive ? L’équité est-elle de rigueur ou alors, comme je le crains fortement, octroie t-on aux porteurs des chromosomes XX une place de second choix, une place sur le banc de touche ? Un tube cathodique et des ondes trop peu féminisés… Si je vous demande de me citer des commentatrices/journalistes sportives, que me répondrez-vous ? Au mieux peut-être me citerez-vous Estelle Denis, Amélie Moresmo, Céline Géraud ou peut-etre encore Marion Jollès….Mais si en revanche je vous demande des noms de commentateurs/journalistes sportifs, alors là, ya pas souci, les noms fusent. Et oui vous voyez, à la tv, à radio et sur le net le monde de la critique sportive reste majoritairement masculinisé. Alors oui, me direz-vous, la place des femmes grandit tout de meme au fil du temps, mais le déséquilibre reste bien présent. Pour preuve, il y a encore quelques années, seuls 5% des journalistes sportifs affiliés à l’Union des Journalistes de Sport en France étaient des femmes. En 2008, Nicolas Delorme et Pauline Raul (sociologues) ont mené une étude intéressante sur la place des femmes dans le monde du journalisme sportif. Dans cette étude, ils nous apprennent que cette tendance...
Sept prétendants pour trois places
0 Like(s) Londres accueillera à partir du 20 novembre la Master Cup, compétition qui réunit les huit meilleurs joueurs de l’année. Le sprint final a donc démarré, et le tournoi Masters 1000 de Paris-Bercy sera le lieu du dénouement, où tous les participants seront connus. Tour d’horizon à deux semaines de l’ultime rendez-vous de la saison individuelle. Chaque année, c’est la même rengaine. Les dernières places pour le Masters de Londres sont réparties au dernier moment. Mais cette année plus que d’autres, l’incertitude sur les trois derniers candidats est totale et laisse entrevoir une belle bagarre entre les différents challengers, qui sont au nombre de sept, et qui devront se départager seulement trois accessits. Rien n’est joué donc, d’autant plus qu’avec les forfaits en cascade, la donne pourrait changer à tout moment. Le 5 majeur Cinq joueurs sont d’ores et déjà qualifiés. À tout seigneur tout honneur, Novak Djokovic, qui a tout balayé sur son passage cette saison, prend la première place haut la main à la Race, avec plus de 13000 points. Une bagatelle pour le Serbe, qui a récolté une bien belle moisson depuis janvier 2011 et ne compte sans doute pas en finir là. Sa participation à Paris-Bercy a été rendue incertaine du fait de ses douleurs récurrentes à l’épaule droite, qui l’a encore faite souffrir lors de sa défaite contre Nishikori en demi-finale du tournoi de Bâle. Djokovic pourrait donc faire l’impasse sur le tournoi phare de France et de fin d’année pour mieux se reposer et rafler le Masters de Londres. Deuxième à la Race et numéro 2 mondial, Rafael Nadal a déjà annoncé qu’il ne serait pas de la partie à Bercy. La faute aussi à une fatigue accumulée tout au long de la saison, ainsi que des douleurs aux genoux. Le Majorquin va donc récupérer pendant deux semaines, mais il est important de noter que la victoire du Masters ne s’avère pas pour Nadal comme un objectif, qui préfère voir plus loin et démarrer la saison 2012 pied au plancher. Troisième à la Race ainsi qu’au classement technique depuis peu, Andy Murray était sur une pente ascendante, avant qu’une blessure ne le coupe dans son élan. L’Écossais restait en effet sur trois succès consécutifs, à Bangkok d’abord (ATP 250), puis à Tokyo où il s’est offert le scalp de Nadal (ATP 500) pour enfin remporter le Master 1000 de Shangaï. Sa place assurée pour Londres, le Britannique devrait faire l’impasse sur Paris-Bercy pour prendre du repos. Tout récent vainqueur «à domicile» en finale du tournoi de Bâle, Roger Federer est le quatrième du classement de la Race et le numéro 4...
Djokovic, fin de cycle ?
0 Like(s) Le Serbe a subi une déconvenue pour son retour à la compétition au tournoi de Bâle. Novak Djokovic s’est fait sortir par le Japonais Nishikori sur un score relativement sec (6-2/5-7/0-6) en demi-finale. C’est sa quatrième défaite de la saison, mais la première où le numéro 1 mondial s’est réellement fait dominer par un adversaire pourtant beaucoup moins bien classé que lui. Faut-il y voir une fin de cycle ? Analyse. Épatante saison que réalise Novak Djokovic cette année. En 2011, le Serbe a décroché pas moins de 10 titres, dont 5 Masters 1000 et 3 Grand Chelem. Une domination donc sans partage, marquée par un nombre de défaites qui se compte encore sur les doigts de la main. En effet, Djokovic a connu seulement 4 fois le goût de la défaite. Moins bien que John Mac Enroe certes, mais une statistique hallucinante dans le tennis d’aujourd’hui, où le Serbe doit affronter des cadors tels que Nadal, Federer ou bien encore Murray. 71 matchs au total pour le moment, dont 67 victoires. C’est presque autant de match qu’a disputé tout au long de la saison le Suisse Roger Federer. Les comparaisons peuvent se multiplier, le constat reste le même : Djokovic a archi-dominé l’ensemble de la saison 2011. Mais depuis sa victoire finale à l’US Open sur Rafael Nadal, le Serbe ne tourne plus rond. Une défaite sur abandon contre Juan Martin Del Potro dans le cadre de la demi-finale de la Coupe Davis, et donc une nouvelle élimination en demi-finale du tournoi de Bâle, face à un jeune Japonais dénommé Nishikori. Un tournoi délicat en forme de reprise Depuis son arrivée à Bâle, Novak Djokovic a subi des difficultés à chacun de ses matchs, hormis contre Lukasz Kubot en huitième de finale. Avant, contre Xaxier Malisse, et après contre Marcos Baghdatis et donc Nishikori, «Nole» comme on le surnomme s’est toujours compliqué la tâche, en ne sachant pas gérer son match. Ce qui en faisait pourtant une de ses principales raisons de son succès cette année : une gestion impeccable des évènements en cours de match. Contre le Chypriote, Djokovic a mis une bonne demi-heure avant d’entrer dans son match. En ce laps de temps, son adversaire lui avait déjà pris la première manche, contraignant le Serbe à remporter les deux suivantes. Contre Malisse et Nishikori, Djoko n’a cette fois pas su gérer son avance d’un set. Contre le Belge, la victoire fut au rendez-vous, mais le Japonais a tenu la cadence sur deux sets entiers, réussissant l’exploit de battre le numéro 1 mondial. Cette sortie de route peut s’expliquer par le fait que Djokovic n’avait plus joué...
A la découverte d’un terme technique sportif avec Pam Pam Girl
0 Like(s) Kesaco…coricoooo ! Et oui c’est l’heure de la minute intellectuelle chers amis sportifs ! Nouveau rendez-vous hebdomadaire : 1 terme technique en rapport avec 1 ou plusieurs sports, on le définit et parfois même je vous offre une démonstration visuelle ! C’est qu’on se cultive chez Vive le Sport, hein ? Et le mot du jour est … Chandelle Du tac au tac, si je vous dis chandelle, et vue l’actualité sportive récente, vous pensez forcément au rugby. En effet, dans l’art du ballon oval, la chandelle désigne un coup de pied botté permettant de lancer la balle à la verticale, hors de portée de l’équipe adverse. Mais, si on s’éloigne des jeux au pied, on retrouve ces fameuses chandelles, et avec une définition assez similaire puisque pour les jeux de tennis et tennis de table, la chandelle désigne une balle envoyée à la verticale. En s’écartant davantage des sports de « balles », Madame Chandelle est toujours présente, en gymnastique par exemple, où déclinée sur différents agrès, elle correspond a une figure au sol ou a la poutre : Au sol : placez-vous sur le dos, posez vos bras sur le sol, levez vos jambes, puis tout votre corps dirigé vers le ciel, le tout supporté par la nuque (bah allez y essayez !!) : vous voilà en position de chandelle. A la poutre, la chandelle désigne une sortie en saut, le corps droit et les bras placés dans la continuité du corps (pas très compliqué ca) ! Enfin, en kayak, la chandelle existe également. Elle désigne une figure acrobatique consistant à placer l’avant ou l’arrière de son kayak sous l’eau, le faisant se cabrer (yyiiiihaaaa!). Il s’agit ensuite de maintenir la position le plus longtemps possible, afin de maintenir la chandelle ! Dans tous les cas, le principe de verticalité est donc omni-présent, à l’image d’une jolie chandelle, dans sa définition originelle j’entends… Bon j’espère qu’après toutes ces définitions, je ne vous ferai pas voir 36 chandelles… En tout cas, vous voilà sans doute un peu plus intelligent(e)s… et vous me devez donc, je pense, une fière chandelle là nan ? Oh oh oh … Pam Pam...
Petit guide des championnats de foot, pour nous les femmes
3 Like(s) Mesdames, Une année (sur le calendrier scolaire) peut parfois paraître longue, très longue. Encore plus longue même, lorsque Jules vous donne l’impression de vous abandonner tout le temps au profit de son écran 16/9e, de son pack de bières et de ses potes, les soirs de match de foot. Foot, foot, foot… et oui parfois ce mot vous semble omniprésent, et décliné à toutes les sauces… Alors pour savoir si votre mec ne vous baratine pas lorsqu’il vous annonce pour la 60ème fois que « Ce soir je regarde le foot avec mes potes, parce que là le match est vraiment important », je vous propose un petit récap’ des différents championnats « immanquables » (il parait) en 2011/2012. Foot à la sauce Euro 2012 (juin 2012) Peut-être en avez-vous entendu parler tout dernièrement, la France est qualifiée pour l’Euro 2012 (Youpi !). Il s’agit d’un championnat Européen, rassemblant les meilleures nations européennes masculines (de toute façon, dites-vous bien que dans l’inconscient collectif masculin on ne peut regarder un championnat de foot à la télé que lorsqu’il est masculin !). Ce championnat, composé de 32 matchs, se déroulera du 08.06 au 01.07. 2012, en Pologne et Ukraine. L’Euro a lieu tous les 4 ans, et profitez bien de ce dernier championnat à 16 équipes, car en 2016 il y aura plus de matchs à regarder puisque ce seront 24 pays qui s’affronteront ! Foot à la sauce Championnat de Ligue 1 (d’aout 2011 à Mai 2012) Les équipes de foot d’un pays sont classées par niveau : amateur, national, Ligue 2 et en tête de liste les équipes de ligue 1 (anciennement D1). Le championnat de ligue 1, c’est donc les meilleures équipes françaises qui s’affrontent pour obtenir le meilleur classement. En 2011/2012, 20 équipes vont s’affronter, à chaque fois à 2 reprises (match aller et match retour, ca vous dit quelque chose ?), ce qui nous fera donc… un bon paquet de matchs au total. Ce championnat a démarré le 06 aout dernier et s’achèvera le 20 Mai prochain. Les équipes ont fort à gagner : en effet, les 3 dernières équipes de ce championnat redescendront en D2, tandis que les 3 premières équipes se verront ouvrir les portes de la Ligue des champions (les 2 premières sont qualifiées directement alors que la 3eme doit passer par un tour préliminaire). Des championnats similaires ont également lieu en Angleterre, en Italie et en Espagne (Liga), ce qui ne fait que démultiplier les matchs rendus visibles a la télé… sachant que la Liga et le championnat anglais sont considérés comme les meilleurs du monde, comptant les meilleures clubs et meilleurs...
Et si le rugby était une histoire de filles ?
1 Like(s) Mesdames, Mesdemoiselles … Jusqu’à présent, la seule raison pour laquelle vous compreniez qu’il était possible de plaquer au sol une autre personne, ou encore de se mettre à courir avec un truc dans les mains, c’était parce qu’on était en pleine période de soldes et qu’une pimbêche avait réussi à vous piquer « Le tee-shirt » de vos rêves… Et pourtant depuis un bon mois, vous constatez -non sans perplexité- qu’il est tout aussi possible de se jeter sur quelqu’un, simplement parce qu’il a un ballon ovale entre les mains… Dingue non ? Alors mesdames, si ce drôle de monde qu’est le rugby vous dépasse mais que vous ne souhaitez pas paraître ridicule devant Jules, qui vous a justement proposé de regarder le match de la ½ avec lui samedi prochain (ggrrrrrrr), voici quelques explications qui vous donneront l’impression d’en connaître pas mal dans le domaine rugballistique (bah quoi … on dit bien footballistique, non ?). Les règles d’or du rugby Rassurez-vous, je ne vais pas commencer par vous dire que le rugby trouve ses origines en 1823, lorsqu’en plein match de foot, un gars a eu l’idée de se mettre à courir avec le ballon dans les bras…Ca, non je ne vous le dis pas donc, mais si vous savez cela, vous avez déjà pas mal compris la différence rugby / foot puisque la règle d’or c’est donc d’avoir la balle quasiment toujours à la main, et que les lancers se font toujours vers l’arrière… Pour pouvoir jouer au pied, il faut inverser la règle et donc jouer vers l’avant. Vous suivez toujours ? Le rugby c’est avant tout une affaire de points Sachez qu’au rugby on marque des points un peu comme on achète des fringues : en faisant des essais ! La différence c’est que pour vous, les achats vous mettent les comptes dans le négatif alors que du coté des rugbymen, un essai leur rapporte des points : + 5. Un essai c’est quoi ? Mais si, vous savez c’est quand le joueur se jette par terre derrière la ligne de but en aplatissant sauvagement son ballon ! Dans un second temps, ces essais peuvent être transformés, c’est-à-dire qu’ils peuvent rapporter 2 points de plus à l’équipe si, en lançant le ballon cette fois-ci au pied, on le fait passer entre les deux poteaux. Il est aussi possible de gagner des points en marquant une pénalité ou encore en faisant un drop-goal. Dans le cas d’une pénalité, on profite d’une faute de l’équipe adverse sifflée par l’arbitre, pour tenter d’envoyer la balle (au pied) entre les 2 poteaux. Ce ballon sera d’ailleurs lancé de l’endroit précis...