Deuxième de premier league et battu en finale de la coupe Samedi à Wembley face à Wigan (1-0), Manchester city termine médiocrement sa saison. L’équipe détenant la plus grosse masse salariale du championnat anglais n’a remporté aucun titre en 2013, de quoi alimenter les critiques en son sein.
Après s’être fait larguer par Manchester United en championnat, les Citizens grandissime favori avant le coup d’envoi avaient l’occasion de sauver la saison en finale de la FA Cup face à Wigan. Malheureusement, ils se font battre par des Latics qui ont su parfaitement gérer une équipe de Manchester City bien trop fébrile dans les zones de vérité pour espérer gagner et qui termine la saison bredouille.
Saison méritée
Les Mancuniens sont passés à côté de leur sujet sur la pelouse de Wembley. En manque d’inspiration offensive et fragile défensivement durant toute la saison, les Sky Blues termineront la saison sans trophée au palmarès. Après avoir quitté la Ligue des champions dès la phase de poules, ils clôturent le chapitre de cette saison sur une nouvelle désillusion. Leur deuxième place en championnat méritée et synonyme de qualification directe pour la prochaine Champions league, sera un lot de consolation très infime au vu des ambitions très élevées du club.
Mancini responsable
Le coach citizens Roberto Mancini est non seulement la cible de tous les supporteurs mais aussi de tous les médias. En effet, certains se demandent comment avec un effectif comme le sien il peut se permettre de terminer la saison bredouille, d’autres pointent plutôt du doigt ses choix tactiques parfois surprenant comme ceux de Samedi où il fait sortir coup sur coup Samir Nasri et Carlos Tevez, certainement ses deux meilleurs éléments offensifs du match. Ce nouvel échec du coach italien a été la goutte d’eau qui déborde le vase et a sonné le glas de l’aventure de Mancini à City. Même s’il a donné au club ses premiers trophées depuis 35 ans avec la FA Cup en 2011 et la Premier League l’année suivante, ils n’ont pas pu lui pardonner d’être responsable de la plus grande surprise en finale de la Coupe d’Angleterre depuis l’échec de Liverpool face à Wimbledon en 1988 et de la première saison pourrie de l’équipe depuis l’arrivée des Qataris.
Ibohn Alexis