Dans le souci d’éviter certains litiges, la FIFA a initié le recours à la technologie de l’arbitrage vidéo, le 5 juillet 2012. Cette idée remonte d’il y a 20 ans, mais a commencé à prendre réellement racine durant la coupe du monde en Afrique du Sud, en 2010. C’était lors d’une rencontre qui opposait l‘Angleterre et l’Allemagne, quand un but de l’Anglais Franck Lampard, largement valable, n’a pas été validé. Mais, c’est surtout suite au but refusé à l’Ukraine contre l’Angleterre durant le dernier euro, que Sepp Blatter a décidé de passer à l’action.
Ainsi, la technologie sur la ligne de but (GLT) va être testée pour la première fois durant la coupe du monde des clubs qui se déroulait au japon du 6 au 16 décembre 2012. Ladite compétition oppose sept formations à savoir Chelsea d’Angleterre, Sanfrecce Hiroshima du japon, Al Ahly d’Égypte, SC Corinthians du brésil, Ulsan Hyundai FC de Corée du Sud, CF Monterrey du Mexique, et Auckland City FC de la nouvelle-Zélande.
Ce test de GLT est le résultat d’un accord de projet du mois de novembre 2012 entre la Fédération Internationale de Football (FIFA) et deux entreprises ; l’Allemand Fraunhofer ISS (GoalRef)) et l’Anglais GLT, Hawk-Eye Innovations. L’accord stipule que les deux systèmes électroniques d’aide à l’arbitrage seront testés de cette manière; l’Hawk-Eye, qui utilise un dispositif de caméras sera testé dans le stade de Toyota tandis que le GoalRef, qui fonctionne avec une micro-puce dans un ballon sera testé dans le stade de Yokohama.
Avant le début de la compétition, il y aura toujours un test d’installation, qui sera mené par le laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche dénommée EMPA, tandis que la dernière étape avant la mise en place du système GLT, sera consacrée à un contrôle d’avant-match, par les arbitres. Ces derniers auront toujours le dernier mot et pourront même ignorer la technologie sur la ligne de but, et même la contredire.
L’usage de cette double technologie sera également poursuivi lors de la Coupe des confédérations en 2013 et à la coupe du monde au Brésil en 2014.
Le point de vue de Michel Platini contre l’arbitrage vidéo.
En 1990, Michel Platini, s’était prononcé en faveur de l’utilisation de l’arbitrage vidéo dans les grandes compétitions. À l’époque, il était sélectionneur de l’équipe de France. Mais aujourd’hui, en tant que président de l’UEFA, Michel Platini, estime que l’arbitrage vidéo pourrait «peut-être» être utile pour juger uniquement les hors-jeu.
Pour le patron du foot européen, le système à cinq arbitres c’est-à-dire un arbitre central, deux arbitres de touche et deux arbitres additionnels, serait plutôt efficace et mieux que l’arbitrage vidéo. En plus de cela, le système à cinq arbitres coûte moins cher que l’arbitrage vidéo. À titre d’illustration, il donne un exemple des compétitions UEFA où avec 78 stades, la technologie sur la ligne de but, coûterait 54 millions sur cinq ans et 32 millions d’euros la première année tandis que le système à cinq arbitres coûterait uniquement 2,3 millions.
Eddy R.