
Et si le véritable rival de Lebron James n’était pas présent dans la ligue ?
Lenny Cooke, un sportif hors du commun
Joakim Noah était un grand fan de cet ex-prodige : « Il était vraiment mon héros parce que la manière avec laquelle il dominait les matchs était incroyable pour moi », Carmelo le décrit aussi élogieusement : « Il était le numéro 1 du pays. Et on voyait tous Lenny comme ça. C’était sa taille, sa force, sa capacité à passer la balle et à jouer meneur, un peu comme Magic, en fait. Il était tellement explosif. »
Mais un potentiel gâché par de nombreux déboires
Pour sa deuxième année lycéenne, il comptabilise 31 points de moyenne, suivi par un caméraman spécialement pour lui à chaque match mais Lenny revient régulièrement dans son quartier de Brooklyn. Il ne peut s’empêcher de consommer de la drogue et de renouer avec de mauvaises fréquentations. Ces résultats scolaires sont également catastrophiques.
Le New-yorkais échappe à la mort lors d’un accident de voiture en compagnie d’amis et sans ceinture de sécurité (une habitude de sa part), il tombe dans le coma, se fait opérer et réussit à s’en sortir mais cet accident sonne le glas de son avenir sportif.
Souhaitant participer à la draft 2002, il se voit recalé par les dirigeants NBA et décide également de quitter Le lycée. Il joue ensuite en D-league, participe à des camps d’été, s’exile à l’étranger (en Philippines et en Chine) mais son nom appartient déjà au passé.
Un héro de la NBA faisant déjà partie du passé
Un épisode est là pour le confirmer, à la fin d’un match des New-York Knicks, Cooke s’approche d’Amaré Stoudemire mais celui-ci ne le reconnait pas, « Ça fait quelques années, et il a pris 45 kilos en plus. C’était un peu choquant » raconte le Stoud, Anthony semble peiné par l’histoire d’un ancien rival : « « De le voir maintenant, ne rien faire, pour ce qui est du basket, et devenu si gros, ça paraît tellement triste. Tu te demandes comment on en est arrivé là ».
Son histoire est là pour rappeler que rien n’est jamais acquis et que le talent n’est pas le seul ingrédient pouvant amener au sommet. Son fils de 11 ans rêve de devenir basketteur, espérons que le parcours de son père pourra le guider sur le bon chemin et de voir enfin le nom de « Cooke » sur un parquet NBA.