Retour sur le Super Bowl XLIX
Fév03

Retour sur le Super Bowl XLIX

  5 Like(s) Pour ce 49ème Super Bowl, nous nous sommes régalés, il faut dire ce qui est. Les Seahawks allaient-ils réaliser le fameux « back-to-back », ou les Patriots allaient-ils s’emparer de leur 4ème bague de champion ? Exit le traditionnel résumé de la rencontre, que tout le monde a plus ou moins suivi, nous allons nous pencher sur des points précis du match, et notamment la si controversée dernière action de Seattle. Pour faire un bon QB, il faut … des bons receveurs ! On parle souvent du ratio QB, du nombre de TD lancés ou du nombre d’interception, mais un bon QB ne peut briller sans un corps de receveur homogène et de bon niveau. En complétant 37 passes, Tom Brady a battu le record de passes complétées lors d’un Super Bowl, et a remis la Legion of Boom si crainte au rang de défense « lambda ». En trouvant 4 receveurs différents dans la end-zone, Bellichick a prouvé qu’il savait appeler des jeux « logiques » et que l’attaque des Patriots ne se résumaient pas à la connexion Brady – Gronkowski. Parfois utilisé en tant que vrai Tight-End, parfois aligné comme receveur extérieur face à un CB plus petit et léger, le meilleur Tight-End de la ligue s’est fait oublier avant de briller. Avec 68yards en 6 réceptions (sur 10 passes lui étant adressées) et un TD, le comeback de l’année a justifié tous les superlatifs employés à son égard. Cependant, le Gronk’ a été éclipsé par deux joueurs : un WR et un RB. En ce qui concerne le WR, vous l’aurez deviné, il s’agit de Julian Edelman. En catchant 9 des 12 passes que Brady lui a lancé, pour cumuler 109 yards et catcher le fameux « TD de la victoire ». Souvent critiqué par le passé, et utilisé comme remplacent de luxe (derrière Hernandez et Branch notamment à une époque), Edelman répond à ses détracteurs de la meilleure des manières. Malgré une piètre prestation au sol (seulement 13 yards), RB Shane Vereen a été une des pièces maîtresses de l’attaque de Bellichick. Utilisé comme cible de « sécurité », il a cumulé 11 catchs (sur 12 passes), pour une moyenne de 5.8 yards par réception. Victime de sa « non-utilisation » au sol (Blount a cumulé 40 des 57 yards de la franchise dimanche soir), ainsi qu’en end-zone, Vereen n’a pas eu la possibilité de rentrer dans la course au titre de MVP de la finale, mais il s’en est fallu de peu ! Du côté des Seahawks, les conclusions sont bien plus rapidement tirées : seulement 12 passes complétées par Wilson (pour 20 tentatives), et une domination excessive d’un rookie à la réception : Chris Matthews. Le jeune receveur a relayé Doug Baldwin au rang de roue de secours (1 réception pour 3yards, 1TD) et a fait oublier la machine à interceptions (cf. la finale...

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NFL Conference Championship : deux matchs – presque – historiques
Jan20

NFL Conference Championship : deux matchs – presque – historiques

  2 Like(s) Ce dimanche, pour les finales de Conference, nous avons assisté à deux matchs historiques, mais qui n’entrerons jamais dans les (longues) anales de la NFL. En effet, ni le nombre de point en un match, ni l’écart entre deux franchises, ni le plus gros écart de point jamais rattrapé n’ont été battu. Pas de ligne de stat pour ces deux rencontres, mais surement de belles anecdotes et des images gravées à jamais dans les mémoires collectives. Dans cet article, je vais revenir sur la prestation de l’attaque de Green-Bay, l’importance des blessures, l’étrange match de Jermaine Kearse ainsi que sur la performance de Luck face à sa bête noire. Inscrire 22 points aux Seahawks, c’est … clairement insuffisant ! D’accord les Seahawks ont été la meilleure défense de la saison régulière en terme de points encaissés (15.9), mais Russel Wilson n’avait jamais lancé plus de 2 interceptions lors d’un match (week 10 face aux Giants). Or, dimanche, le jeune QB sous pression a lancé 4 interceptions, dont 3 en première mi-temps. Un turnover est utile uniquement si, sur le drive suivant, l’attaque est capable d’aller scorer des points. – Après la première interception, et une position plus qu’intéressante à 19 yards de la end-zone, l’attaque des Packers a été stoppée à 1 yards de la terre promise et a du se contenter de 3 points. – Sur la 2ème, Rodgers est resté 3 jeux sur le terrain : passe incomplète, passe courte, passe interceptée, merci, au revoir. – Pour la 3ème, l’attaque des Cheesehead repartait de ses 20 yards, avec 1’55 » avant la mi-temps : 7 jeux plus tard, Masthay rentrait sur le terrain pour dégager au pied son équipe. – Enfin, sur la dernière interception, alors que les Packers menaient 19-7 à 5 minutes du terme de la rencontre, Burnett s’est intelligemment couché au sol pour éviter une perte de balle, ce qui a donné une possession à l’attaque à 57 yards de la end-zone adverse : trois courses de Lacy plus tard, le first down n’ayant pas été acquis, c’est encore une fois Masthay qui dégageait son équipe. Tout le monde connait la suite … Au final, avec 4 turnovers forcés par la défense, l’attaque n’a été capable que de scorer 3 points … sur 28 potentiels. Et lorsqu’on étudie les stats purement « numériques », la conclusion est la même : comment en lançant 4 interceptions, Russel Wilson et les Seahawks ont pu gagner un first down de plus que les Packers (20 contre 19) et seulement un de moins à la passe (10 contre 11). Avec seulement 21% d’efficacité en 3ème tentative (3/14), la réussite a clairement fuie le camp de coach McCarty. Une autre stat totalement surréaliste ? 22 yards : il s’agit...

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NFL Week 3 – Ils ne sont plus que 3 …
Sep22

NFL Week 3 – Ils ne sont plus que 3 …

  4 Like(s) Comme le titre l’indique, 3 franchises (seulement) ont réussi à conserver leur invincibilité (3 victoires en 3 rencontres) et 3 autres n’ont toujours pas gagné le moindre match. Retrouvez dès maintenant vos rubriques habituelles, pour savoir tout ce qui s’est passé ce dimanche en NFL ! J’ai maté … Redskins @Eagles : Le retour de WR DeSean Jackson à Philadelphie, la première titularisation de QB Kirk Cousins due à la blessure de RG III, les nombreuses questions entourant la capacité des 2 défenses à stopper leurs adversaires … Bref, il y avait pas mal d’excuses pour regarder ce match. Tout d’abord, parlons du cas Kirk Cousins. Après une entrée réussie la semaine dernière, mais tempérée du fait des adversaires (les Jaguars…), ce match se présentait comme un vrai révélateur pour le jeune QB venu de Michigan State (26 ans). Et on ne peut pas dire que le début de match nous ait déçu. Un TD pour D. Young, un autre pour l’inévitable Garçon, la première mi-temps s’annonçait de la meilleure des manières. En deuxième mi-temps, la défense des Eagles se réveilla un peu, et même sans jamais sacker le QB adversaire, le doute s’installa du côté des Redskins, malgré un magnifique TD de Cousins pour DeSean Jackson de 81 yards ! Du côté de la défense, les Redskins avaient quelques motifs de satisfaction. Seulement 4 3rd downs convertis par les Eagles (sur 11 tentatives), un total de 379 yards laissés à l’adversaire (alors que seul Cousins en a lancé 427), mais aucun fumble forcé, aucune interception sur Nick Foles, et aucun sack, même si Orakpo et Hatcher ont su mettre la pression sur la OL des Eagles. Puis vint l’un des tournants du match …. Alors que la passe de Foles était annoncé interceptée par la défense des Redskins (et par Breeland), Chris Baker en profita pour littéralement décalquer le QB adverse. S’en suivit une véritable bagarre générale, qui donna lieu à 2 exclusions : Baker – bien évidemment – pour les Redskins, et LT Peters – pour un coup dans la grille de son adversaire – pour les Eagles. A la suite de cet événement regrettable, eu lieu un autre jeu « contestable ». Sur une 3ème tentative, la passe de Foles avait été jugée incomplète, mais le jugement fut retourné suite au challenge de coach Kelly. Résultat, deuxj eux plus tard, Foles trouva Maclin pour le TD victorieux. Washington 34 – 37 Philadelphie. MVP du match : Même si la défaite est là, et que l’interception plombe la fiche de Kirk Cousins, le QB des Redskins a été largement à la hauteur des attentes. 30/48 427y 3TD 1INT. La note du match : 14/20 – Une bagarre de trop, un jeu « retourné » injustement, mais beaucoup d’engagement, et du suspens durant 4 QT, c’est le football qu’on aime ! J’aurai pu mater … Ravens @Browns : Pour la deuxième fois (déjà) de la saison, Cleveland se...

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NFL Review : Extra-point
Mar10

NFL Review : Extra-point

  1 Like(s) Comme vous avez pu le suivre pendant 4 semaines, la série d’articles (8) revenant sur les points forts et les faiblesses de chaque équipe durant la saison 2013-2014 est terminée. Aujourd’hui, place à un article « complet », avec les liens vers les 8 articles de la série, mais aussi quelques nouveaux paragraphes. Bonne lecture. Un article vous a échappé ? Aucun souci, c’est par ici : Pour les Ravens, Steelers, Bengals et Browns, c’est l’AFC Nord. Pour la NFC Nord, on retrouve : Vikings, Lions, Bears et Packers. Pour les Dolphins, Jets, Patriots et Bills, c’est l’AFC Est. Pour la NFC Est, on retrouve Cowboys, Redskins, Giants et Eagles. Pour les Broncos, Chiefs, Raiders et Chargers, c’est l’AFC Ouest. Pour la NFC Ouest, on retrouve Rams, Seahawks, Cardinals et 49ers. Pour les Titans, Texans, Jaguars et Colts, c’est l’AFC Sud. Pour la NFC Sud, on retrouve Saints, Falcons, Buccaneers et Panthers. Voici donc le « classement » des 32 franchises NFL pour la saison 2013-2014 : sans surprise, les champions en titre occupent la première place … Seahawks A+ Broncos A Eagles A 49ers A- Panthers A- Pats A- Cardinals B+ Colts B Saints B Chargers B Bengals B- Chiefs B- Packers B+ Rams B- Bears B- Steelers C+ Jets C Ravens C- Cowboys C- Vikings D+ Dolphins D Titans D- Bills D- Giants D- Raiders E Jaguars E Browns E Falcons F Buccaneers F Texans F Lions F Redskins F Maintenant que vous avez tout bien suivi, vous pouvez vous tester sur notre quizz : ici. Les images de la saison : Rémy : Il est évident que si je devais choisir une seule image pour illustrer cette saison NFL, elle doit être dédiée au sacre des Seahawks. Seattle paraissait intouchable cette année en dépit d’une concurrence féroce de son rival Californien (les 49ers). Beaucoup d’images auraient mérités leur place ici ( célébrations et remise des trophées, Russel Wilson, Richard Sherman, Marshawn Lynch ou Malcolm Smith en tant que MVP du Super Bowl) mais j’ai décidé de mettre en avant une photo prise pendant la parade des Seahawks à leur retour de New-York. Pour deux raisons: – Elle rend hommage aux nombreux fans d’une franchise sevrée de titre depuis sa création, en 1976. Des fans incroyables capables de faire trembler le sol et surnommés, à juste titre, le « 12th man« . – Elle résume, à elle seule, toute la magie qui enivre le sport. Ces scènes de joie constituent la plus belle des vitrines pour le sport en général, et le football américain en particulier. Etienne : Avec Rémy, nous ne nous sommes pas du tout concerné pour le choix des images de l’année. Cependant, nos...

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NFL Review: NFC Ouest (6/8)
Fév26

NFL Review: NFC Ouest (6/8)

  0 Like(s) Bonjour. Il est temps de s’attaquer aujourd’hui à la NFC West. Sans doute ce qu’il se fait de mieux en NFL. J’espère que cet article sera aussi plaisant à lire qu’il l’aura été à écrire. Sans plus de transition… Classement de la division Seattle Seahawks 13-3 San Francisco 49ers 12-4 Arizona Cardinals 10-6 Saint-Louis Rams 7-9 Lorsque Pete Carroll a pris les commandes des Seahawks en 2010, il est parvenu à hisser cette franchise en playoffs par un ratio de 7 victoires et 9 défaites. Cette année là, les 4 équipes qui composent cette division avaient totalisé seulement 13 victoires sur les 40 matches joués hors NFC West. Une division incroyablement faible qui faisait l’objet de nombreuses railleries/moqueries. Rira bien qui rira le dernier. Cette année, la NFC West abrite 3 équipes à plus de 10 victoires et les Rams ont gagné le respect de toute la NFL malgré un bilan comptable négatif. Qui rigole maintenant? Seattle Seahawks Note : A+ The Good : Tout (et plus encore) Il me semble que tout a déjà été dit sur les points forts de cette équipe. Meilleure défense de la ligue avec seulement 14.4 points encaissés par match. L’attaque au sol est portée par l’un des meilleurs RB de la ligue en la personne de Marshall Lynch (14 TD au total dont 12 au sol). Ils possèdent par ailleurs des fans capables de faire trembler le sol. La méga classe. Enfin, si QB Russel Wilson impressionne moins pas par ses statistiques, il s’est affirmé comme un stratège et gestionnaire hors pair. Lucide, intelligent et redoutablement efficace, il accélère et ralentit le jeu de son équipe à sa guise, sublimant les tactiques imaginées par un entraîneur heureux : Pete Carroll. The Bad :Rien (et moins encore) Pfouuu, que dire ? On passe à la rubrique suivante ? Non ! Par orgueil, je tiens à souligner un point faible de cette équipe : les receveurs. Si Wilson ne compte pas de statistiques hallucinantes, c’est en partie à cause d’un corps de receveurs plutôt faible, notamment lorsque Percy Harvin se retrouve blessé comme cette année. Résultat des courses, Seattle se positionne à la 26ème place des attaques à la passe. Maintenant que Sydney Rice et son revenu annuel de $8million, est parti, cela pourrait offrir en peu de flexibilité financière pour s’offrir un WR efficace… En attendant, Seattle conservera une attaque redoutable au sol, mais manquant de diversité et parfois, d’imagination. J’ai pas mieux pour cette section. Et vous ? The Ugly : La motivation Titré pour la première fois de son histoire, Seattle a déchaîné les passions. Mis à part les ultras des Broncos, je crois que tout le monde a accueilli cette victoire...

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Chroniques du Blitz – Super Bowl
Fév04

Chroniques du Blitz – Super Bowl

  0 Like(s) Ça y est. C’est fait. Terminé. Au revoir NFL… Ou presque. Il vous reste à lire cette ultime chronique du blitz pour clore (en beauté?) cette saison. Vous êtes prêts? Allez, on y va. $5 000 / Permettre à sa mÔman, fan des Seahawks depuis toujours, d’assister au Super Bowl contre les Broncos au Metlife Stadium… Un montant qu inclut le gardiennage du chien pour le weekend. $300 / Montant du billet aller retour, pour parcourir les 3869 kms qui séparent Seattle de New York. Un vol opéré par la compagnie aérienne American Airlines. $1 200 / réservation pour deux nuits au Peninsula Hotel, localisé au cœur de Manhattan $70 (option petit budget) / Réservation pour deux nuits dans un dortoir, au Hostelling International New York. $250 / Anticiper la victoire de son équipe préférée en réalisant ce tatouage… visionnaire $9 000 000 / Faire de Tim Tebow le temps d’une minute, la star du Super Bowl alors qu’il est toujours sans contrat en NFL… Merci T-Mobile. 111,5 million d’américains et moi, étions ravis de découvrir que Tim Tebow possède un réel don pour l’auto-dérision. $15 / Le prix d’un hot dog au Metlife Stadium $3 000 / Le montant des dons en faveur de la fondation Peyton Manning pour les deux audibles « Omaha » utilisés lors du Super Bowl par le célèbre QB $46 000 / Ce que perçoit chaque perdant du Super Bowl $92 000 / Ce que perçoit chaque vainqueur du Super Bowl $750 000 / Le coût de fabrication des 150 bagues de champion, distribuées à toute l’organisation des vainqueurs du Super Bowl $0 / S’allonger au centre de terrain. Dessiner un ange au milieu des confettis. Fermer les yeux. Sourire. Pleurer de joie en sentant l’euphorie gagner tous les fans d’une franchise sevrée de titre depuis sa création en 1976. L’argent peut procurer bien des choses. Pour tout le reste, il y a la magie du sport… C’est tout pour moi. Merci à vous d’avoir lu cet article jusqu’au bout. Vous retrouverez le prochain numéro des chroniques du blitz mercredi prochain. N’hésitez pas à tweeter ici et là vos réactions. Sinon, vous pouvez faire la même chose sur facebook ici et...

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NFL Superbowl XLVIII : Analyse
Fév03

NFL Superbowl XLVIII : Analyse

  0 Like(s) Après mes nombreux articles et le réveil des médias « généralistes », impossible de passer à côté du Superbowl. La grande finale a encore réservé son lot de surprises, et a été haute en couleurs ! Bien que le pronostic que j’avais proposé sur Vive Le Sport ait été totalement faux, je ne vais pas me priver pour vous livrer mon analyse de la dernière rencontre de l’année. Lisez_là jusqu’au bout, commentez, donnez votre avis, partagez … et restez avec nous pour des articles réguliers afin d’attendre au mieux la nouvelle saison ! Le match : L’opposition entre la meilleure défense et la meilleure attaque promettait beaucoup. Au final, c’est le QB le moins expérimenté et le moins « bon » à la passe qui a fait des étincelles. Russell Wilson a complété 18 de ses 25 passes, pour 206 yards au total, mais surtout 2 TD et aucune interception. En trouvant Baldwin et Kearse dans la end-zone, le QB a parfaitement su faire avancer son attaque, face à une défense qui avait essentiellement axé son jeu sur le sol. En effet, RB Marshawn Lynch a du se contenter de 39 yards au sol (dont une course de 18y) en 15 tentatives, pour un (petit) TD de 1 yard. L’éclair de la soirée au sol est venu de WR Percy Harvin, gagnant 45 yards en 2 courses sur deux belles reverses. Bien que n’ayant pas à tenter de 4èmes tentatives, coach Pete « Big Balls » Carrol a donc mérité son surnom, en tentant quelques jeux étranges. En défense, les Seahawks n’ont pas dérogé à la règle et ont été ultra-présents. CB Sherman peu en vue (2 plaquages solo, aucune interception), ce sont les safety qui ont fait le show : 6 plaquages pour Earl Thomas, et 5 solos pour Chancellor. La Legion Of Boom est dans la place. En face, QB Manning et son attaque sont dans le dur. Dès le premier jeu du match, l’improbable se déroule : un snap raté, safety, et Manning n’a pas encore touché le cuir. Par la suite, il tentera tant bien que mal d’exister, mais ne complète que 34 de ses 49 tentatives, pour 280 yards. Seul Demaryius Thomas catchera la balle dans la end-zone pour un TD tardif (fin du QT3) de 14 yards. Et oui, l’attaque tant redoutée des Broncos s’est tue : aucun point inscrit durant presque 3 QT, seulement 18 first downs au compteur, aucun 4th down complété (sur 3 tentatives) et … 27 yards au sol ! RB Moreno, sous pression constante, n’a pu accumulé que 17 yards, et Anderson n’a pas su faire mieux avec 9yards gagnés. Pour Ball, c’est le quasi-néant : 1 yard gagné en 6 courses. Comme je l’avais indiqué dans le dernier preview l’un des duel de la soirée opposait LT Clark à DE Clemons. Ce duel a bien eu lieu, mais de...

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NFL Superbowl Preview
Fév01

NFL Superbowl Preview

  0 Like(s) Ca y est, on ne peut plus reculer, on est (enfin) arrivé à la veille du Superbowl ! Encore 4 quart-temps (voir plus) de grand football, et la saison sera définitivement terminée … Il faudra attendre le mois d’août pour revoir 22 joueurs équipés sur le terrain. Pour ce 48ème Superbowl, tout ou presque a été dit, c’est pour cela que je vais tenter (je dis bien tenter, car je ne peux pas inventer non plus …) de faire original ! Au programme de ce preview, 3 face à face qui détermineront l’issue de ce match, puis un point sur le stade, la météo, les stats à connaître … et mon prono pour finir ! Les Duels : > I. WR Demaryius Thomas (DEN) vs. CB Richard Sherman (SEA) : On ne peut commencer la présentation de ce match sans parler de l’homme qui fait couler le plus d’encre dans les médias en ce moment, le meilleur CB de la league, Richard Sherman. On le déteste ou on l’adore, mais ce joueur ne laisse pas indifférent. Si il a détourné la passe de Kaepernick qui aurait pu offrir un Superbowl aux 49ers en finale de conférence, il réalise également un excellent travail de couverture, qui dissuade les QBs de lancer sur lui. Cependant, il aura en face de lui dimanche WR Thomas, loin d’être un novice timide. De toute façon, le receveur l’a annoncé : il n’a aucune idée de la défense que préparent les Seahawks, mais il veut être couvert par Sherman ! En saison régulière, le CB de Seattle mène le classement des interceptions (8), tandis que le WR de Denver est deuxième au nombre de TDs inscrits ! Ca va être chaud dimanche, aussi bien au niveau du jeu que du trash talking ! Le plus compliqué pour ces jeunes joueurs (25 et 26 ans) sera de rester concentrer sur le jeu, et de ne surtout pas sortir du match. > RB Marshawn Lynch (SEA) vs. LB Danny Trevathan (DEN) : Le fameux « Beast Mode » frappera-t-il New York dimanche soir ? Ce qui est sur, c’est que le coureur aux 249y en 2 matchs de playoffs sera surveillé comme l’huile sur le feu par le meilleur plaqueur des Broncos (12 plaquages en deux matchs). Même si il a « moins couru » que l’an passé, Lynch reste l’un des meilleurs coureurs de la ligue, et a signé la deuxième meilleur saison de sa carrière (8ème saison). En face, le tout jeune Trevathan (2ème saison, et première en tant que titulaire) devra faire oublier Von Miller (blessé), tout en restant concentré. En effet, l’OLB des Broncos est connu pour son interception mal retournée face aux Ravens. Cependant,...

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NFL Superbowl preview : Seattle Seahawks
Jan29

NFL Superbowl preview : Seattle Seahawks

  0 Like(s) Chose promise, chose due. Après la présentation des Broncos hier, place à celle de leurs adversaires de dimanche : les Seahawks de Seattle. Comme hier, vous aurez le droit à l’histoire de la franchise, le parcours de la saison, un point sur l’attaque, un sur la défense, et un « facteur X » qui pourrait totalement changer la donne. Plus que 4 jours à attendre pour le Superbowl …   Histoire de la franchise : Créés en 1976, les Seahawks sont apparus grâce à la politique d’expansion de la NFL, en même temps que les Buccs. D’abord intégrés à la NFC, puis reversés en AFC, ils intègrent finalement la NFC Ouest telle qu’on la connait (49ers, Rams, Cardinals) en 2001. Après quelques années d’errance, Seattle recrute coach Chuck Knox et QB Dave Krieg, qui permettent à la franchise d’aller en playoffs pour la première fois de leur jeune histoire, en 1983. Malgré une défaite en finale de conférence, les Seahawks restent sur leur lancée et réalisent une saison 1984 de haut vol (12-4) mais échouent encore une fois en playoffs (divisional round). En 1987 et 1988, les Seahawks goûtent de nouveau aux phases finales, sans plus de succès. S’en suivent des années noires. Dans les « 90’s », aucun QB n’arrive à s’imposer, et les Seahawks sont à deux doigts de l’implosion : délocalisation et banqueroute sont au programme. Puis vient la magie de l’an 2000 : de retour en NFC Ouest, avec l’arrivée de QB Hasselbeck, les Seahawks retrouvent des couleurs, en remportant 4 fois leur division (04, 05, 06 ,07), et se retrouvent au Superbowl (perdu face aux Steelers en 2006). En 2010, l’arrivée de coach Pete Carroll, puis en 2012 la Draft de QB Wilson ont permis d’arriver aux Seahawks à ce niveau aujourd’hui.     Parcours cette saison : Avec une fiche de 13-3 en saison régulière, les Seahawks ont obtenu le seed #1 de la NFC. Les pensionnaires du CenturyLink Field n’ont pas fait beaucoup d’erreurs cette saison, et se sont inclinés 32fois à l’extérieur : San Francisco (week 14) et Indianapolis (w. 5), pour une seule fois dans leur antre (Cardinals, w. 16). Et la meilleure défense de la ligue a réalisé des performances notables : aucun point encaissé face aux Giants (week 15), 3 face aux 49ers (w. 2), 7 face aux Saints (w.13) et aux Panthers (w.1), pas grand monde peu se vanter d’avoir fait mieux. Sur 16 matchs de saison régulière, le meilleur coureur de la rencontre (pour les 2 équipes) a été 10 fois un joueur des Seahawks (Lynch ou Wilson). En playoffs, les Seahawks se sont débarrés de deux monstres de la NFC, deux légendes : les Saints et les 49ers. Deux fois, ils ont inscrit 23 points, mais la donne sera forcément différente à New York, loin...

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Chronique du Blitz: J-6 avant le Super Bowl
Jan27

Chronique du Blitz: J-6 avant le Super Bowl

  1 Like(s) Le 48ème Super Bowl se tiendra le week-end prochain à New-York. Cette année, nous aurons le droit à une finale glaciale. Peut être même enneigée. Une première puisque la NFL s’est jusqu’à maintenant évertuée à offrir aux joueurs et spectateurs, des conditions de jeu idéales: chaudes et ensoleillées (Miami, Tampa Bay, Los Angeles etc…) ou en intérieur (Détroit, Indianapolis, Nouvelle-Orleans etc…). La météo new-yorkaise, annoncée difficile, pourrait-elle faire le jeu des défenses et donc favoriser les Seahawks? A contrario, les conseils avisés d’Eli Manning (QB des Giants) pour son frère seront-ils suffisants pour offrir l’avantage du terrain aux Broncos? En ce qui vous concerne, je vous invite à vous installer chaudement (bouillotte et café/thé) pour lire ma chronique blitzesque pré-Super Bowl… #4 Qu’importe le vainqueur, l’histoire s’écrira Si vous avez un tant soit peu d’objectivité lors de cette finale (i.e. vous ne supportez ni les Broncos ni les Seahawks), alors vous saurez vous réjouir du résultat. Qu’importe le nom du vainqueur, il marquera l’histoire de la NFL pour au moins deux raisons. Imaginez une victoire de Seattle et réjouissez vous d‘observer… Une franchise mythique, née en 1974, remporter son premier Superbowl. Il ne fait aucun doute que la ville et surtout, ses fans, le méritent. Notamment depuis la défaite de Seattle en finale contre les Pittsburgh Steelers (2005) où le corps arbitral avait livré une prestation (très) très controversée suite à des décisions favorisants systématiquement Pittsburgh. Nul doute qu’une victoire rendrait hommage aux nombreux mythes qui ont porté la tunique des Seahawks : Shaun Alexander (RB), Matt Hasselbeck (QB), Franco Harris (FB), Steve Largent (WR), Carl Eller (DE), Cortez Kennedy (DT)… Pete Carroll devenir le premier entraîneur à réaliser le doublé BCS/Superbowl. Entraîneur des Trojans de USC (University of South California) entre 2000 et 2009, Pete Carroll a gagné 69 des 81 matches disputés par son équipe. Il lui a même offert deux titres de champion universitaire (le fameux BCS). Né à San Francisco (vous apprécierez le clin d’œil), Carroll est embauché en 2010 pour mener les Seahawks au sommet de la hiérarchie. Si c’est le cas, il deviendrait le premier entraîneur à remporter le titre suprême universitaire et professionnel. Imaginez une victoire de Denver et réjouissez vous d‘observer… Le premier titre de Champ Bailey (CB). Il y a des joueurs qui marquent un sport. Bailey peut s’en vanter. Drafté en 1999, d’aucun pourrait argumenter qu’il est le plus grand joueur de l’histoire de la NFL à son poste. Sélectionné à 12 reprises au Pro Bowl (un record), Champ pourrait définitivement asseoir sa légende en remportant enfin, à 35 ans, une bague de champion. Son champs du...

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NFL Conference Championships : Analyses
Jan20

NFL Conference Championships : Analyses

  0 Like(s) Au programme hier soir, les deux finales de Conference, opposant d’une part les Broncos aux Patriots (AFC) et d’autre part les Seahawks aux 49ers (NFC). Sans plus tarder, voici résumés et analyses de cette folle soirée de football ! New England Patriots @Denver Broncos : Comme cela avait été annoncé, la clé principale du match était la capacité d’adaptation et de performance de la défense des Patriots face à QB Peyton Manning, et l’attaque si performante des Broncos. La réponse n’a pas tardé à arriver. Le premier drive, conclu par un punt rapide, a été le seul n’ayant pas apporté de points aux locaux. Ensuite, le QB multi-recordman a déroulé son jeu « habituel » : 32 passes complétées pour 43 tentés, 400 yards lancés « tout ronds » et surtout 2 TD pour aucun turnover : du grand Manning. La blessure de CB Aqib Talib (côtes) a forcément joué un rôle dans la contre-performance de la secondary des Patriots, mais les receveurs de Denver ont eu le champ libre : 134y (et 1TD) pour l’inévitable WR Demaryius Thomas, mais aussi 85y pour son homonyme TE Julius Thomas, sans oublier Decker, Welker ou Tamme (73, 38 et 24y et TD). Au sol, RB Moreno s’est « contenté » de finir le travail en cumulant 59y, et en laissant 43 à Ball. Soulignons l’excellent travail de la OL, qui a permit à Manning d’être serein : il n’a jamais été touché par un défenseur. Cette non performance du front 7 des Patriots peut avoir plusieurs explications : la première vient, bien entendu, du fait que Denver a l’une des meilleures OL (si ce n’est la meilleure) de la league. L’autre vient de la stratégie utilisée en défense : pour contrer au mieux le jeu de passes, la défense évoluait en man-to-man (marquage individuel) et ne laissait que 3 DL mettre la pression sur … 5 OL (au minimum, avec parfois un TE ou un RB en protection). FS McCourty, OLB Hightower et OLB Collins se partagent le « classement » des plaquages (9, 7 et 6) mais les stats défensives sont inexistantes : aucun sack, aucune interception, aucun fumble forcé, 27 first downs encaissés, et 35′ 44″ sur la pelouse, ce qui ne laisse que 24′ 16″ à Brady pour installer son jeu … Penchons-nous à présent sur l’attaque des Patriots ce soir. Pendant 3 QT, ce sont les défenseurs de Denver qui ont pris le pas : un seul FG inscrit par Gostkowski (47y), des receveurs à la peine, et un jeu au sol quasi-inexistant avec RB Vereen et RB Ridley. Au contraire de New-England, Denver a su mettre la pression sur le QB adverse, avec un front 7 conquérants, et notamment 2 sacks de DE Ayers et DT Knighton (sur une 4ème tentative). Bref, Brady ne parvenait pas à installer son jeu, et les excellentes couvertures de CB Tony Carter et CB Dominique Rodgers-Cromartie y étaient surement pour quelque chose....

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NFL Conference Championships – Preview
Jan17

NFL Conference Championships – Preview

  0 Like(s) A deux jours des finales de Conference, il est temps de faire un état des lieux sur les forces et faiblesses en présence de chaque équipe, afin de vous présenter au mieux c’est deux affiches : Patriots vs. Broncos et 49ers vs. Seahawks. Après la présentation des QB hier, et ce preview aujourd’hui, vous aurez toutes les cartes en main pour apprécier les deux matchs qui se dérouleront dans la nuit de dimanche à lundi !   New England Patriots vs. Denver Broncos (21h00, heure française) : En cas de victoire dimanche, les Patriots deviendraient la franchise la plus titrée en AFC, à égalité avec les Steelers, avec un huitième titre. Mais le principal n’est pas forcément là. Privés de Super Bowl depuis 1999, les Broncos auront à coeur de faire bonne figure, après une saison régulière encore une fois impressionnante. En attaque, la machine Denver est en forme, c’est un fait. Comme annoncé hier dans l’article sur les QB, Manning est au sommet de son art, et compte bien se retrouver au MetLife Stadium début février ! Meilleur attaque en terme de points inscrits, de yards gagnés et de yards gagnés à la passe, le seul point faible de Denver est le jeu au sol. Point faible ? Avec RBs Moreno et Ball, on ne peut pas parler de point faible. Dans l’ombre du QB tellement efficace, les deux coureurs se contente de « faire le job » et de gagner des yards importants. Avec Welker, Decker, Demaryius et Julius Thomas comme cibles principales, il faut dire que Manning n’a que l’embarras du choix ! Cette saison, aucune équipe n’a encaissé moins de 20 points face à l’ogre Denver : la « meilleur défense » a été San Diego durant la saison régulière, lors de la week 15 et la victoire 27-20. Vous doutez encore de leur efficacité ? Sur les 16 matchs de saison régulière, 13 se sont terminés avec plus de 30 points au compteur. What else ? Ok, je continue : 27 first downs de moyenne (en comparaison, les Chiefs sont à 20 de moyenne….) et 4.75 TD par match, c’est plutôt performant. En défense, les Broncos ne sont pas à plaindre, loin de là ! Très efficace face à la course, un peu moins face à la passe, les défenseurs de Denver savent être efficaces. Une moyenne de 2.5 sacks par match, dont 10 sur la saison pour DE Shaun Phillips, mais également un impressionnant total de 129 plaquages pour OLD Danny Trevathan, suffisent généralement (13 fois sur 16 cette saison) à l’attaque pour marquer plus de points que les adversaires. Bien qu’orphelins de LB Von Miller (blessure au genou, indisponible 6 mois minimum), les coéquipiers de l’expérimenté CB Dominique Rodgers-Cromartie n’ont pas grand chose à envier à la défense des Patriots … Dont’a Hightower, Aqab Talib, Jerod...

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NFL – Conference Championships : les 4 (QB) fantastiques
Jan16

NFL – Conference Championships : les 4 (QB) fantastiques

  0 Like(s) La saison NFL touche à sa fin, mais il reste encore 3 matchs : deux finales de Conference, et le Super Bowl. En attendant les deux matchs de dimanche soir, je vous propose un nouvel article portant sur les joueurs les plus mis en lumière, les plus suivis de la NFL : les Quarterback. Véritable pièce maîtresse de l’attaque, et souvent « star » de l’équipe, je vais vous présenter les 4 QB encore en lice pour obtenir une bague de champion cette saison. Ne sachant pas dans quel ordre les traiter, et ne voulant faire aucun classement, j’ai simplement suivi l’ordre alphabétique : Brady, Kaepernick, Manning, Wilson.   Tom Brady :     On ne peut le nier, Tom Brady est un QB d’exception, dans une équipe qui a su parfaitement s’adapter à son système. A 36 ans, le plus célèbre des joueurs NFL n’a plus raté les Playoffs depuis 2002 – seule saison durant laquelle il n’a pas réussi à emmener sa franchise en post-saison. Malgré 3 Super Bowl gagnés à son actif (2002, 2004, 2005) et 9 sélections au Pro Bowl, le QB a encore soif de victoires. Bien que sélectionné en 199ème position à la Draft (Tour 6, Draft 2000), le double MVP du Super Bowl est considéré comme le QB ayant la mécanique la plus proche de la perfection : les statisticiens parlent d’un temps de 33 centièmes entre le moment où le bras commence à monter, et le moment où il lâche la balle. Bien que n’aimant pas porter la balle, Brady a été beaucoup atteint par les défenses adverses. Avec 40 sacks au compteur, et un OL pas toujours fiable, le QB a un taux de completion de 60.5%, son plus bas taux depuis 2002.         Colin Kaepernick :   Après des débuts compliqué en NFL, le QB natif de Milwaukee s’affirme enfin comme véritable franchise QB. Après une première saison où il avait lancé 35 yards (en 3 apparitions), Kaepernick a pris les reines des 49ers l’année dernière, après la blessure d’Alex Smith (actuellement chez les Chiefs), pour les emmener au Super Bowl. Très bon passeur, le jeune QB a également cette capacité à sortir de sa poche pour aller chercher des yards au sol, et représente ainsi une menace supplémentaire. Cependant, ce profil a souvent fait craindre les franchises NFL, qui ont tardé à le sélectionner à la Draft (36ème choix, 2ème tour, 6ème QB). Bien que très jeune, Kaepernick a déjà accumulé énormément d’expérience : remplaçant puis titulaire en université, il a su imposer sa façon de jouer à San Francisco pour devenir inconditionnel, et le Super Bowl perdu de 3 points seulement lui sera forcément bénéfique....

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NFL Playoffs : Divisional Round Preview
Jan09

NFL Playoffs : Divisional Round Preview

  0 Like(s) Après un week-end de Wild Card très agité, et de bien beaux matchs, revoici la NFL ce week end avec 4 matchs encore une fois. L’entrée en lice des seed #1 et #2 va-t-elle écraser la concurrence ? Ou alors ce sont les équipes fraîchement qualifiées qui vont continuer sur leur lancée. En attendant samedi puis dimanche soir, je vous propose un preview de nos 4 rencontres du week end.   New Orleans Saints @Seattle Seahawks (samedi 22h35 heure française) : Le hasard des seed leur a fait éviter leurs rivaux de division (Panthers), mais les Saints se retrouvent face à l’équipe à craindre de cette saison en NFC : les Seahawks de Seattle. Emmenés par QB Wilson aussi précieux à la passe qu’à la course, le jeune QB (2ème saison) fait trembler toutes les défenses. Si on le compare à Drew Brees (Saints), il est certain qu’il ne fait pas le poids à la passe (3357y et 26TD contre 5162y et 39TD). Cependant, au sol, le jeu des Seahawks est autrement plus efficace. Bien sûr Wilson réalise sa part de travail, en ayant couru 539y cette saison (seulement 10 de moins que Thomas, meilleur coureur des Saints…) mais il est devancé par le RB titulaire, Marshawn Lynch ! Lynch et les Saints, quelle histoire d’amour … Souvenez-vous de ce fameux match de Wild Card d’il y a deux ans : 2nd & 10 sur les 33 des Seahawks, balle pour Lynch, 8 plaquages cassés, TD de 67 yards : Beast Mode et tremblement de terre ressenti par les sismologues de Seattle tellement les fans ont sauté dans le stade ! Bref, les Saints sont prévenus. Côté Saints justement, malgré une belle victoire la semaine dernière (26-24 vs. Eagles), ce n’est pas la grande joie. Comme annoncé précédemment, Drew Brees est toujours au top, ou presque, et son corps de WR est des plus impressionnants : Graham, Colston, Stills, Sproles … Le gros soucis de la franchise de New Orleans est au sol : avec Thomas encore incertain, c’est surement Ingram qui prendra la majorité des snaps (18 courses pour 97y la semaine dernière), mais derrière lui, c’est le vide. Brees n’a pas l’âme d’un coureur comme Wilson et Sproles a du mal à revenir à un niveau convenable. La grosse satisfaction de la semaine dernière, est d’avoir su tenir LeSean McCoy sous les 100y (77). ILB Hawthorne et les NTs Bunkley et Jenkins auront encore une fois un rôle plus qu’important dans la gestion du jeu de courses adverse. On sait également que coach Payton est un fin tacticien, et qu’il ne reste rien au hasard : il a fait effacer les logo des Saints sur les terrains d’entrainement pour y faire peindre ceux des … Seahawks ! Et oui, New Orleans joue à l’extérieur, et il faut que les joueurs s’habituent à ce nouvel environnement ! Bref, encore un gros match qui s’annonce ! Indianapolis...

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NFL – Week 17 : Analyses
Déc30

NFL – Week 17 : Analyses

  0 Like(s) Cette fameuse week 17 est « enfin » terminée … Place aux analyses et résumés, puis on vous donnera le programme complet des Playoffs ! La saison régulière est donc maintenant terminée, 20 équipes sont donc en vacances. Pour les 12 autres, un mois fou débute, et se terminera au mieux le soir du 2 février …   Panthers vs. Falcons : Sous la pression des Saints, les Panthers se devaient de gagner pour assurer leur seed #2. Avec un Cam Newton toujours aussi décisif, bien que moins précis que d’habitude (15/27 pour 149y 2TD 1INT à la passe, 72y à la course), l’attaque de Carolina avance. En face, QT Ryan réalise un match intéressant, avec 28/40 pour 280y 2TD et 1INT, et ce sont les joueurs d’Atlanta qui prennent les devants. Cependant, au prix d’un dernier drive totalement raté, les Falcons ne créeront pas l’exploit. Carolina 21-20 Atlanta.   Ravens vs. Bengals : Cette finale d’AFC Nord pouvaient voir les champions en titre sortir de la course aux playoffs. Cependant, le début de match leur est totalement favorable, avec QB Dalton totalement à côté de la plaque : 21/36 pour 281y avec tout de même 2TD mais surtout 4 interceptions ! Cependant, les Ravens tardent à concrétiser, et avec un jeu au sol pauvre (28y pour Pierce et 15 pour Rice), ça n’avance pas. QB Flacco est loin de faire des miracles, et collectionne aussi les interceptions (3) pour seulement 192y lancés et 1TD. Avec un dernier QT à sens unique (TD à la course de Dalton, FG de Nugent puis TD sur retour d’interception de Kirkpatrick), les Ravens sont éliminés de la course aux playoffs. Baltimore 17-34 Cincinatti.   Jaguars vs. Colts : Face à un adversaire faible (4-11 avant le match), Indianapolis se devait de se rassurer. Et c’est chose faite. Malgré un match propre mais sans artifices de QB Luck (26/37 pour 282y et 1TD), l’attaque a su avancer et les TD s’enchaînent : Brown et Richardson à la course et Whalen à la passe permettent aux Colts d’emporter ce match. Jacksonville 10-30 Indianapolis.   Jets vs. Dolphins : Avec la défaite des Ravens, les Dolphins avaient le champ libre pour continuer l’aventure. Cependant, QB Tannehill semble subir la pression et rend une fiche plus que discutable : 20/40 seulement, pour 204y et 1TD, mais 3 interceptions. Quand on veut aller en playoffs, c’est trop ! En face, QB Geno Smith n’a toujours pas le rendement d’un « bon » QB NFL, mais il limite les dégâts : 17/27 pour 190y, aucun TD mais aucun turnover. Au final, les Dolphins auront scoré en premier d’une réception de Wallace dans la end zone, puis plus rien ! Avec 44 yards au compteur au sol, QB Smith ira également inscrire son TD. Les Dolphins sont donc aussi éliminés de la course aux playoffs. New York 20-7 Miami.   Lions vs. Vikings : Dernier match de la saison pour ces deux équipes, et match moyen des deux...

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